Tournay fait partie de cette élite de jeux qui innovent, par leurs mécanismes, par leurs graphismes, par leur petit quelque chose qui fait qu'on ne peut les comparer à aucun autre jeu. Bravo Pearl games, pour ce second opus étincelant.
Cela fait maintenant un an que je joue à Tournay, principalement en duel avec ma femme. Nous ne nous lassons pas de cet excellent jeu que nous sortons assez régulièrement.
Très bien édité avec un matériel de qualité, j'aime beaucoup son parti pris graphique, il se dégage des illustrations un charme assez subtil, élégant et raffiné qui sert parfaitement l'ambiance et les qualités ludiques du jeu.
C'est à la fois un jeu de développement, de placement et de combos, principalement tactique avec une vraie dose de stratégie, très malin, subtil et assez riche.
Le jeu est très fluide et bien réglé, les parties sont assez rapides, mais intenses et tendues, un vrai concentré de plaisirs ludiques.
En plus, Tournay se bonifie avec le temps, il gagne à être joué et rejoué avec les mêmes partenaires car il y a une petite dimension bluff qui s'installe pour venir couronner le tout.
Dans son genre et sa catégorie poids moyen, c'est du tout tout bon.
PS:
Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
La première partie est difficile à cerner avec une iconographie particulière (les mécanismes sont simples et le tour de jeu également, ne posant pas de soucis particuliers).
Mais les aides de jeux sont bien faites et permettent, moyennant un passage régulier à vérifier l'effet d'une carte, de vite se concentrer sur le jeu. Au niveau de ce dernier il offre de nombreux choix et stratégie, la variété des cartes est en tout cas suffisante pour permettre de définir des stratégies différenciés dans une même partie et si l'on joue forcément dans son coin, l'on est tenu en permanence de s'intéresser aux actions des voisins faute de passer à côté au décompte final.
Au passage bravo pour avoir su rester proche de Troyes mais en proposant un tout autre jeu !
Le reproche régulier autour de la table (et sur le net) vient de la non lisibilité du scoring en cours de partie, et en effet il est presque impossible de savoir qui se trouve en tête (d'autant plus qu'au dernier tour peuvent tomber des cartes de scoring après déclenchement de la fin de partie). Maintenant est-ce un problème ? Je trouve que non et cela ajoute au charme du jeu mais je comprends parfaitement que cela soit déstabilisant.
**Compatible deutéranomalie**
J’ai joué quatre-cinq parties de Tournay à deux joueurs.
Malgré son design rebutant (et surtout identique à Troyes), j’ai donné plusieurs chances au jeu et attendu un peu avant de donner mon avis, mais je ne suis définitivement pas convaincue par Tournay.
Le jeu en lui-même, de par ses mécanismes, est intéressant : le principe du jeu est de recevoir des cartes et de les poser en carré de 3x3 pour construire son quartier. Chacune a un effet particulier qui est déclenché par une action dans le quartier (personnages) ou en activant la carte par une action (bâtiments).
Il y a donc une stratégie à élaborer dans l’ordre de pose et d’activation des cartes, de manière à optimiser les chaines d’effets et gagner un maximum d’argent (pour poser d’autres cartes) et de points de victoire. Quelques cartes évènements viennent bouleverser un peu le jeu en ajoutant des effets positifs ou négatifs, qui s’enclenchent lorsqu’une carte spéciale est piochée.
Il me semble pourtant difficile de voir vers où on va, l’influence de l’aléatoire est selon moi trop présente : pioche des cartes (malgré le choix entre deux), déclenchement des évènements… Les actions me semblent aussi répétitives.
Un jeu qui pourrait donc en convaincre plus d’un, il y a de l’idée, mais je ne fais pas partie de ceux-là, sans nécessairement comprendre moi-même ce qui ne me plait pas. Ce jeu ne m’amuse pas, je réalise mes actions en laissant aller le jeu et sans accrocher, je me sens peu impliquée. « Froid », ai-je lu sur d’autres critiques. Bref, une déception après l’excellent Troyes.
Merci aux auteurs d’avoir pensé à intégrer une extension dans le jeu de base, cette attention permet un renouvellement du jeu.
Tournay, une belle découverte pour moi d'un jeu dont la sortie remonte déjà à quelques années, qui a tout (mais tout) pour me plaire:
- jeu de gestion très malin combinant mécaniques que j'apprécie (construction de moteur/combos, draft, placement d'ouvrier) avec une belle part de profondeur et… d'interaction!
- règle relativement courte
- matériel d'excellente qualité et de toute beauté (meeples sculptés!). On évite la surenchère de ressources et temps interminable d'installation (exit les Caverna et autres jeux monstres)
- autre point important (en ce qui me concerne): durée relativement courte pour ce type de jeu (on évite le gros jeu atteignant les 2h, voire plus)
- la petite cerise sur le gâteau: graphisme des cartes très (oui, très) joli: trait des personnages, notamment, me rappelant celui de l'illustrateur Tomi Ungerer (que j'apprécie beaucoup)
On entend souvent parler de la non lisibilité de l'iconographie des cartes, mais je trouve au contraire que celle-ci est très bien conçue (l'aide de jeu est très bien faite) et l'on s'y familiarise rapidement.
Si l'action de piocher des cartes et de les construire pour constituer son quartier (en optimisant les combos) est intuitif, il est plus difficile pour le nouveau venu de cerner les objectifs stratégiques du jeu (menant à la victoire) et leur réalisation. Ici, il n'est pas question simplement de construire des bâtiments de prestige valant des PV : les cartes de scoring (niveau III) offrent la possibilité de gagner des points selon différents critères. Le "timing" de leur acquisition et déploiement est un élément subtil et déterminant du jeu.
Aspect très agréable, Tournay est empreint d'une forte dose de tension et d'interaction: l'achat d'ouvriers chez votre adversaire moyennant deux pièces, la possibilité de copier les bâtiments des autres joueurs, et le draft lui-même, bien sûr! Mais avant tout, la tension découle du fait que le joueur est constamment porté à surveiller le jeu des autres joueurs et l'avancée de la partie afin d'être en phase avec ses adversaires (notamment par rapport au déploiement des cartes de scoring, servant de mécanisme de déclenchement de fin de partie).
L'écueil pour le novice est de se focaliser sur son propre quartier; cette approche permettra invariablement aux autres joueurs plus expérimentés de remporter la partie de main haute!
C'est mieux de se faire présenter le jeu par un connaisseur et de jouer sa première partie à main découverte en discutant ses coups.
Bravo (et merci) Pearl Games!
Tournay nous plonge au premier abord dans un univers familier...
Les illustrations semblables, les 3 familles de meeples identiques, les cartes événements et bien d'autre éléments nous rappellent inévitablement Troyes.
On n'a donc aucun mal à deviner que le jeu est signé par les mêmes auteurs et les mêmes illustrateurs.
Le mécanisme est pourtant sensiblement différent et présente sa part d'originalité.
Point de dés ici mais un système de combinaisons à l'aide de cartes à actionner et à positionner devant soi.
Il s'agit d'un jeu d'opportunisme où il faut s'efforcer de faire de bonnes combinaisons avec des cartes puisées dans différents tas qui correspondent aux 3 familles connues des habitués de Troyes. Les habitants des 3 catégories (religieux, militaires et civils) sont toujours représentés avec les mêmes spécificités.
Le jeu demande un temps d'apprentissage compte tenu de la multitude d’icônes plus ou moins explicites apposées sur les nombreuses cartes. Pour une personne non initiée ces symboles sont difficilement déchiffrable et la première partie peut se révéler laborieuse... Une fois cette iconographie assimilée le jeu « tourne » comme une horloge et la fluidité est exemplaire.
A première vue l'interaction semble réduite à sa plus simple expression. Dans les faits certaines cartes permettent de jouer chez l'adversaire ou même de faire des coups vaches (la baliste en particulier est redoutable). On peut aussi acheter des habitants chez les adversaires les privant ainsi de leur utilisation au tour suivant.
Même si les symboles peuvent paraître obscurs à la première partie, Tournay est finalement un jeu très accessible, fluide et plaisant à pratiquer. La tension est présente en permanence et devient extrême quand la fin approche par l’apparition progressive des crieurs ou par la pose des bâtiments de prestige . Il faut veiller à poser ces derniers en fonction de sa stratégie mais aussi en surveillant le jeu et les intentions des adversaires. Les cartes puisés dans les niveaux 3 sont en effet une source essentielle en points de victoire et leur choix est déterminant pour l'issue de la partie.
J'avais grandement apprécié Troyes pour son originalité. Son « petit frère », plus léger en apparence, ne démérite pas et prouve que cette famille est décidément bien douée...
Tournay paraît de toute évidence moins innovant. Il parvient cependant à séduire sans peine avec son mécanisme simple mais riche en possibilités. On se plaît à chercher à faire les meilleures combinaisons possibles. Les parties sont de courtes durée et l'envie de remettre le couvert est bien là.
même graphisme audacieux, pas de des ni de plateau mais bcp, bcp de cartes.... à connaître cela va de soi.....donc ne prends sa réelle saveur qu'apres plusieurs parties. un peu en dessous du grand frère !
Tournay est un jeu de carte se jouant de deux à quatre joueurs dans lequel on incarne une riche famille tournaisienne qui gère un quartier de la ville ainsi que ses habitants répartis en trois classes: les civils, les religieux et les militaires.
En effet, à son tour, un joueur pourra s'il le peut et le souhaite construire une carte de sa main dans son quartier et enfin jouer une action parmi cinq en utilisant ses habitants ou ceux des autres joueurs en échange de deniers.
Les cinq actions permettent de piocher des cartes, activer des cartes, lutter contre les événements, rassembler ses habitants ou récupérer des deniers. Le jeu se révèle très fluide.
Malgré cette fluidité mécanique apparente, la difficulté proviendra des effets des cartes. Il faudra en effet plusieurs parties avant de pouvoir jouer sans passer du temps à décrypter leur utilité.
Une fois l'iconographie assimilée, le jeu s'avère opportuniste et stratégique.
Le hasard des pioches n'existe finalement que lors des parties d'initiation car on apprend à connaitre le contenu des pioches et à déterminer dans quelle pioche aller pour obtenir un type de carte particulier. Différentes combos seront à mettre en place mais demanderont du temps avant d’être identifiée.
Il est important de surveiller aussi les quartiers des autres joueurs afin d'optimiser et réduire l'écart de point tout au long de la partie. Un exemple, les bâtiments de prestige une fois construit donne une indication sur le décompte final. Ces bâtiments offriront plus de points à celui qui le possède mais seront aussi comptabiliser par les autres joueurs. Ce jeu demande un investissement de la part des joueurs mais finalement permet d'être sorti rapidement pour des parties qui ne s’éternisent pas.
Les événements ne sont pas à prendre à la légère car ils permettront de mettre les joueurs en difficulté ou leur apporter des bonus. Il faudra donc les anticiper en luttant ou les déclenchant au moment opportun.
Il est assez difficile de déterminer à un temps X son propre score et celui des autres joueurs, il faudra réellement essayer de faire tourner au maximum sa stratégie et rester attentif aux différents objectifs de scoring qui se révèleront tout au long de la partie par tous les joueurs.
Riche et tendu, il faudra se concentrer sur sa stratégie et tenter de préparer/temporiser la fin de partie.
Ne vous laissez pas rebuter par un graphisme... particulier ! Tournay est un jeu de combos très aboutis, à très forte rejouabilité ( on croit avoir trouvé une martingale avec les cartes blanches par exemple, avant de se faire allègrement secouer par un adversaire misant sur les 3 couleurs ). Évitez la config à 4
Vu le nombre d'avis je ne vais pas revenir sur les mécanismes... Je me contenterai de dire que je trouve ce jeu fluide, fin et addictif.
Niveau matériel c'est parfait. Les cartes toilées sont d'excellente qualité et j'adhère pleinement à l'univers graphique. Certes la première partie est un peu "hachée" car on passe du temps sur l'aide de jeu (très bien faite) pour décrypter les pictogrammes des cartes, mais une fois ceux-ci assimilés le jeu devient très fluide et c'est un régale ludique.
Et quand je vois -cerise sur le gâteau- que le jeu est fabriqué en Europe, je ne peux être que comblé !
Jeu léger proposant de bâtir un quartier de 9 cartes et d'y scorer en fonction des combos de cartes.
A l'esthétique particulière, ce jeu (une production locale de chez nous !) cache tout d'un grand sous ses atours de simple jeu de carte !
Dans Tournay, chaque joueur devra construire un quartier de la ville avec 9 cartes qu'il posera devant lui tout au long de la partie. Chaque carte représente un personnage ou un bâtiment qu'il faudra activer pour obtenir des bénéfices. Il existe 3 types de cartes : blanches (religieuses), jaunes (civiles) et rouges (militaires). En récupérant et plaçant astucieusement les cartes dans son quartier, vous arriverez à faire quelques petits combos qui vous permettront : de récupérer de l'argent, d'utiliser d'autres bâtiments, de récupérer d'autres pions, de récupérer des cartes dans des paquets plus puissants, de déclencher des événements... Bref, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.
Graphiquement, le jeu ressemble à son illustre aîné, Troyes. Ceux qui ont été hermétiques aux illustrations de ce dernier (ce qui n'est pas mon cas) le seront ici aussi. Thématiquement, le jeu ressemble aussi à Troyes. On y retrouve les 3 ordres, les événements à combattre... Pourtant, le jeu est très différent dans ses mécanismes et il ne fera pas doublon, loin de là !
Le matériel est de bonne qualité, les cartes sont agréables au toucher. Les tours sont fluides et s'enchaînent, sauf durant les premières parties où, invariablement, il faudra revenir souvent à l'aide de jeu jusqu'à mémoriser les icônes de pouvoir des cartes, qui, même si elles ne sont pas difficiles à comprendre, demandent quand même une explication. C'est là le seul bémol qu'on peut trouver, car le jeu est très bon.
En effet, la tension autour de la table est assez présente : On essaye de combiner au mieux ses cartes tout en essayant d'embêter son adversaire. La gestion des événements, la gestion des paquets de cartes (hasard très limité malgré la pioche de cartes), la gestion de son argent, tout est source de tension. La réflexion sera de mise autour de la table, mais sur un laps de temps assez cours au final, une partie avec des joueurs qui connaissent le jeu pouvant se dérouler en moins d'une heure.
Bref, Tournay est un bien bon jeu quelle que soit la configuration.
Si le plumage est similaire à Troyes, le gameplay est fondamentalement différent de Troyes. Ce jeu s'adresse toujours à des joueurs expérimentés. C'est à chaque fois un grand plaisir d'y jouer!
Tournay est le genre de gros jeu dans une petite boite. Le but est de développer un quartier dans la ville de Tournay avec des cartes qu'on pioche.
Le hasard de la pioche des cartes est contrôlé via un mécanisme intelligent. Ce jeu a beaucoup d'interaction assez directe via les cartes événements qu'on peut déclencher et qui pénalisent les adversaires et via l'achat des ouvriers des autres joueurs. Une des grandes forces de ce jeu est qu'il est extrêmement fluide et donc très agréable à jouer. Il y a clairement plusieurs stratégies possibles, en général déterminées par les cartes de niveau III - les bâtiments de prestige. L'arrangement spatial des cartes dans son quartier a une certaine importance mais ce n'est pas vraiment le coeur du jeu.
Certains lui ont reproché le manque de clarté de l'iconographie, mais je trouve ces critiques infondées, pour moi ces icônes sont très bien faites et plus claires que ce qu'on trouve dans Race for the Galaxy par exemple.
En résumé, un excellent jeu de développement qui dure moins d'une heure (en tout cas à deux joueurs), extrêmement fluide avec une rejouabilité assez énorme, et tout ça pour 30 euros ! Foncez, il vaut vraiment le coup!
A noter que ce jeu est jouable gratuitement en ligne via boardgamearena.com, essayez le d'abord une fois en ligne puis foncez l'acheter ;-)
Tournay est un très bon jeu de cartes.
Stratégique et tactique à la fois, en fonction des événements à venir et de ce que font vos adversaires. On ne peut pas se permettre de jouer seul dans son coin. Il faut toujours être sur ses gardes.
L'interaction est bien présente, de par l'achat possible d'habitants chez les adversaires.
Plusieurs stratégies possibles peuvent l'emporter, avec ou sans bâtiments de prestige.
Excellent à 2 joueurs comme à 4.
Bref, je le recommande.
Il faut reconnaître qu'après Troyes ! Pearl Game était attendue au Tournant ( voila J'ai fait ma blague de m.... ) Et je n'ai pas été déçu !
Je dois même dire que je préfère Tournay a Troyes !
Le principe de construction, de pioche, d'activations et du renouvellement des parties en font un jeu qui change très souvent et c'est un réel plaisir
Je vais avoir du mal à en dire plus mais c'est toujours différents d'une partie a l'autre, de part la pioche des cartes et de leurs placements sur notre ville. Des choix toujours difficiles, de l'attaque ? de la pioche ? de la récuperation d'argent ? etc ? et j'ai toujours envie de refaire une partie immédiatement après avoir finis une première
Vraiment je n'espère qu'une chose : une extension à ce jeu
Tournay est un jeu de développement constitué principalement de cartes. S'y ajoutent des ouvriers de trois couleurs, correspondant aux trois ordres médiévaux : rouge (militaires), blanc (religieux), et jaune (civils). Le but du jeu est de bâtir la ville, constituée de 9 quartiers (en posant 3 cartes x 3 cartes), rapportant le plus de points de victoire en fin de partie.
A son tour de jeu, un joueur ne peut réaliser que deux actions au maximum : éventuellement poser un quartier en payant son cout, et utiliser un de ses 6 ouvriers de départ pour 1 action au choix parmi 6 possibilités (piocher deux cartes, activer un quartier, etc..). Le jeu est donc construit autour de deux ressources : l'argent et les ouvriers.
Les quartiers posés rapportent des points de victoire, que l'on peut maximiser par des combos judicieusement choisies, surtout quand arrivent en jeu les bâtiments de prestige (niveau 3).
L'originalité du jeu se situe à mon sens dans la dimension spatiale des combos, puisqu'elles se matérialisent notamment en fonction des autres cartes posées dans la même ligne ou la même colonne.
Dans les points forts, on peut citer aussi la possibilité d'activer des quartiers adverses à son profit, ce qui augmente un peu l'interaction, à la base plutôt faible.
Au chapitre des petites faiblesses, je dirais que la pioche des cartes quartiers (choix d'une carte parmi deux) laisse une large place au hasard, et que l'iconographie des cartes n'est pas du tout intuitive et demande plus d'une partie pour être intégrée.
Au total, Tournay reste un jeu de combos très classique : c'est un jeu de gestion agréable, mais qui ne révolutionne pas le genre.
Après Troyes, Tournay donc. Sébastien Dujardin a beau aimer les jeux hyper sérieux, je le soupçonne de choisir ses villes pour tous les jeux de mots potentiels qu’ils occasionnent.
Ses prochains jeux seront donc sûrement : Sète, Caen et Foix
Le jeu en lui-même est une adaptation thématique fidèle version cartes, qui a le mérite d’être un peu plus varié niveau cartes (forcément…) mais un peu moins suggestif, immersif (absence de plateau)
Note de vieux con pourri gâté : pour tous ces gens où on fait u tableau « virtuel » (Gosu…) j’aimerais bie une petite feuille décorée avec des emplacements pré-définis, ça évite les approximations parfois
On sent clairement les efforts d’équilibrage, la multitude des combos, la surveillance à faire des événements et du jeu des autres. Le design est toujours particulier, pas moche, pas transcendant, mais assez fidèle à l’ambiance « vieillotte médiévale ». Mine de rien, je suis sûr qu’on pourrait faire une tapisserie avec ce genre de motifs. Un bel objet de geeek en perspective…
La durée est plutôt bien calibrée, mais le jeu a un petit défaut selon moi typique de beaucoup de jeux de gestion : le mauvais départ est interdit, et le cercle vicieux (comme vertueux) apparait assez vite. Il faut pas mal de temps pour l’apprivoiser, et il a sûrement le potentiel pour être en haut de l’affiche, mais pour moi, à ce jour, ça reste juste un potentiel… (notamment au niveau plaisir de jeu).