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Tous les avis pour : Brass (2010)
QUE JE T'EMBRASS...
Un de mes meilleurs jeu. Fabuleux ce Wallace. Cella ne doit pas être facile tout les jours pour sa femme :-) Voila un jeux de gestion avec plaint d'interactif. Tout est basé sur l'offre et la demande. En effet la prise des règles et digne n'est pas des plus facile. Moi et mes amis nous l'avons jouer longtemps faux sur certaine règles c'est grâce au site en ligne que j'ai en fin pu le jouer tout juste. si vous aimer passer 2h devant un jeu riche en possibilité alor il est fait pour vous! Je suis un fan de wallace et de certain de ces mécanismes. Chapeau monsieur Wallace continué a nous sortir des perles que dit je? des joyaux......

PROPHETTE

15/02/2010

10
quelque soit l'epoque il faut etre le premier
une partie de plus

Red Player

14/02/2010

6
Il va falloir pisser dans le bocal mon bon Mr
**Brass** est un jeu d'exception. Ses qualités sont nombreuses :* profondeur abyssale * interaction primordiale et constante * renouvèlement au-delà du réel * tactique et stratégique * éventail de possibilités gagnantes démentiel * extrêmement pointu * mécanique hyper bien huilée et incroyablement équilibrée * le nirvana à 4 joueurs Mais il est loin d'être exempt de défauts :[\*]règles juste ignobles (au début) et pas franchement élégantes (de toute façon) * courbe d'apprentissage assez sèche et très longue * austérité du thème et du matériel * lisibilité très moyenne * temps d'attente potentiellement élevé entre 2 tours * clairement moins bon à 3 joueurs Au final, **Brass** est un jeu exceptionnel...joué en ligne. Sur table, je le trouve un peu pénible. Il mériterait une réédition de qualité pour retravailler la lisibilité et épurer légèrement les règles. En l'état, ça lui coûte son 5e pouic... Que cela ne vous empêche surtout pas de découvrir et d'apprécier l'un des meilleurs jeux jamais conçu (parmi ceux que j'ai pu essayer). J'en ai plus de 150 parties, et aucune lassitude en vue. A noter que la variante à 2 (que je n'ai jamais essayé) semble tout aussi excellente que le jeu à 4, tout en étant assez différente et extrêmement violente. Heureusement qu'il n'y a pas de test anti-dopage pour les jeux de plateau : **Brass** ferait exploser tous les compteurs... [i]Parties : 150+[/b]

T-Bow

06/02/2010

8
Du très lourd!
Brass est un jeu qui est à réserver à des joueurs expérimentés, et motivés, car il nécessite du temps pour être apprivoisé. Le jeu est complexe et retors, comme souvent avec Wallace, mais n'atteint cependant pas la perfection d'Age of Steam.

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27/12/2009

8
Le meilleur, une fois dompté
Un très bon jeu, dont il est difficile de prendre la mesure dans un premier temps. Il se laisse apprivoiser après 4 ou 5 sorties et plusieurs lectures de la règle (en tout cas pour moi!). Une fois que l'on sait y jouer, il faut convenir du fait que NON, BRASS ce n'est PAS DIFFICILE A JOUER! Mais il se passe un peu de temps avant qu'on puisse se le dire... Le thème est bien senti. Le plateau Warfrog maison est froid comme je les aime. Les concepts mis en œuvre dans le jeu sont intéressants. Temps de jeu assez conséquent mais sans temps morts. LE JEU sur la révolution industrielle!

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07/11/2009

10
Au top du gros jeu lourd
On rangera Brass à côté de Caylus, Age of Steam et consorts : Au top du gros jeu bien lourd de 30 minutes et plus d'explication de règles, de 3 heures et plus de jeu, du maximum de neurones en action. Pas à mettre entre les mains de votre belle mère donc (pas à cause des neurones, hein?!), mais pour les "gamers" : Quelle bon jeu ! Un bijou signé par un orfèvre.

Tonino

03/11/2009

10
Fabuleux, tout simplement
Déjà, j'aime beaucoup les jeux de gestion. Plus ils sont difficiles et plus ça me plaît. Brass fait partie de cette catégorie de jeux. Sous des règles pas forcément compliquées se cache un jeu redoutable de par les décisions cornéliennes qu'il faut prendre. Forcément lorsqu'on débute on se dit : "Mais qu'est-ce qu'il faut faire". La première partie est donc un peu délicate mais une fois ce cap passé (il y a des jeux comme ça qui se méritent), Brass révèle tout son potentiel. Un système de cartes très astucieux permet de faire les actions. La main de cartes peut guider les choix que l'on va faire mais une carte peut servir à énormément de choses. Par conséquent, aucune main de cartes n'est bonne ou mauvaise, il faut simplement l'utiliser au mieux. Puis il y a la situation géographique sur le plateau qui est un autre aspect très important bien entendu. Tous les placements sont bons, tout dépend comment on arrive à faire fructifier les entreprises construites. Cela va dépendre des cartes en main, de ce que font les autres joueurs (quoi, où et quand. L'interaction est garantie car on peut faire beaucoup de choses grâce aux constructions des autres joueurs. Enfin, il y a les deux phases importantes du jeu à savoir le canal et le rail. Le canal est la 1ère phase et est une sorte "d'introduction", de mise en place. On tente de marquer des PV tout en préparant le terrain pour la phase du rail qui est la plus lucrative. Nombreux sont ceux qui ont fait un bon canal mais se sont écroulés pendant le rail. Et nombreux sont ceux qui ont fait un mauvais canal en terme de PV et n'ont jamais pu rattraper leur retard pendant le rail. Il faut savoir que toutes les constructions de niveau 1 disparaissent après la phase de canal, il est donc important de construire des batiments de niveau supérieur dès le canal pour bénéficier de leur PV lors des 2 phases. Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à mettre en oeuvre. Tout se paye et les constructions peuvent vite s'avérer onéreuses d'où une gestion fine de l'argent. Savoir quand emprunter de l'argent est une décision importante, comme tout le reste finalement. Tout cela fait de Brass un jeu de gestion pure et le système de cartes pour les actions renouvelle considérablement les parties. Sans oublier que les décisions des joueurs influent totalement le jeu. Avec Brass, Martin Wallace démontre une fois de plus que c'est un auteur de grands jeux. Il avait déjà frappé très fort avec Steam/Age of Steam, le voilà qui récidive avec Brass.

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26/10/2009

10
Rien de neuf mais du jamais vu
Un très très grand jeu. Tout est très subtilement imbriqué. Les + : - imbrication somptueuse de toutes les industries - dans la phase de canal, dilemme développement des revenus/course aux Points de Victoire/implantation pour la phase des rails - deux phases qui se suivent - dimension stratégico(développement)-tactique (adaptation vitale aux coups des autres) - la présence de cartes, qui donnent une dimension stratégique plus importante au jeu, puisqu'il faut gérer sa main Les - : - jouable uniquement à 4, le reste n'est pas à la hauteur - règles écrites avec le pied gauche - règle de la liaison virtuelle de Birkenhead, totalement artificielle - l'édition à titre d'auteur, qui commence à me lasser terriblement Il n'y a aucune originalité dans ce jeu, ne serait-ce que la subtilité des imbrications de toutes les actions. Pourtant, c'est du très très bon.

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05/07/2009

10
100 % Pur Port
En tant qu'amateur de jeux lourds, peu hasardeux et a grande durée de vie, j'étais un rien sceptique au moment de considérer l'acquisition de *Brass*. Comment donner une rejouabilité suffisante avec un plateau si désespérément statique? Martin Wallace apporte une réponse simple et brillante en incorporant des cartes, qui peuvent s'utiliser de diverses manieres. Elles orientent subtilement les actions des joueurs et rendent le jeu davantage opportuniste (ou tactique) que stratégique puisqu'il est impossible d'échafauder quelconque plan plus loin que sa main de 8 cartes. C'est en partie la que réside sa grande durée de vie: il n'y a pas 2 donnes identiques. Le jeu s'en trouve plus hasardeux, et c'est ici une tres bonne chose puisqu'a chaque partie il faut s'adapter a la pioche, et non reproduire stupidement une martingale. Autre garant de sa longévité et de sa richesse tactique, une tres forte interaction. En fonction des directions choisies par les joueurs, ceux-ci sont amenés a se concurrencer ou a se compléter dans plusieurs voies de développement. Chacun crée l'offre et la demande, et l'ensemble des actions reproduit de facon cohérente la thématique du jeu. Apparamment jamais a court de bonnes idées, l'auteur a pensé a articuler cette perle ludique autour de 2 époques, aux rythmes diamétralement opposés: le canal, lente mais indispensable préparation, et le rail, sa conclusion effrenée. Les sensations au cours de ces 2 périodes sont si différentes que l'on aurait l'impression de jouer a un autre jeu! Un theme bien rendu (meme si la révolution industrielle dans le Lancashire du XIXe siecle ne fait pas beaucoup d'émules), une grande liberté d'action malgré les contraintes liées aux cartes, des mécanismes a la fois logiques et sublimes, une tension phénoménale (surtout dans le jeu a 4, de loin la meilleure configuration), une durée de vie bien supérieure a la moyenne et un matériel plus que décent font de *Brass* un pur chef d'oeuvre, et les 2 heures nécessaires a boucler une partie passent terriblement vite. La note maximale est méritée. *Nb de parties: 300*

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01/07/2009

10
Très très sympa
Un très bon jeu de gestion : plusieurs orientations en fonction du tirage des 8 cartes de départ, mais tout est possible. Tu ne peux pas choisir tes orientation d'avance : spécialiste ports et bateau, ou charbon, ou plutôt développement de filatures de coton... Attention, pense dés le début à préparer la seconde phase rail, car tous les bâtiments de niveau 1 disparaissent à l'issu de la première phase... Mais n'oublie pas, reste équilibré, la première phase peu te permettre d'améliorer ton revenu et d'être plus cool après ! Tout est question d'équilibre. 5/5

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08/06/2009

10
Enorme Claque ludique
Enormément d'avis positifs pour ce jeu et il le mérite ! C'est un jeu que je conseil aux joueurs avertis mais peut être pas pour les débutants. En effet, les règles sont ardues à expliquer mais quand elles sont intégrées coulent de sources. En fait ce genre de jeu est à des années lumieres des jeux classiques (monopoly, bonne paye, etc..) mais est de loin bien meilleur. On passe d'une 2 chevaux à une porsche, la maîtrise au début n'est pas évidente mais apres quel pied. C'est bien simple, apres y avoir joué on a hate d'y revenir et "pire" on repense aux tactiques qu'on pourai faire pour améliorer son jeu. Si vous avez l'occasion d'y jouer ou de l'acheter foncez ! Il fait partis de mon top 5.

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17/04/2009

10
j'ai la brassitude
Dans la famille jeu avec plein de pions sur la carte, Dans la famille jeu de blocage que les autres ils prennent mes emplacements et m'empêche de faire ce que j'avais si bien programmé... Dans la famille actions super simples, que les cartes y pas besoin d'iconographie pour les comprendre Dans la famille j'ai 50000 options mais je sais pas quoi faire !!!! Dans la famille jeu de gestion et de construction qui tient pile poil en deux heures... Dans la famille je développe de sstratégies adaptées à ma tactique je veux BRASSSSSSSSSS heu bon d'accord y a aussi la famille règles hyper pourries

lepatoune

07/04/2009

10
Canal + des rails : un jeu à décrypter
Attention, jeu pas beau - enfin jeu Wallace, ce qui revient un peu au même : au pire ce n'est pas laid mais de toute façon ce n'est pas beau non plus. Attention, jeu sans thème : l'Angleterre de la Révolution industrielle, ça n'est a priori pas enthousiasmant. A posteriori non plus d'ailleurs. Ca manque de continents à découvrir monté sur un dragon et équipé d'un sabre-laser. Attention, jeu obscur : rien de bien complexe mais des phases qui s'enchaînent sans que l'on comprenne le pourquoi du comment, des trucs qui rapportent de l'argent quand ils ont écoulé leur production, d'autres qui disparaissent sur le plateau mais qui bloquent quand même vos développements ultérieurs, etc. Le tout est difficilement lisible lors des premières parties : pourquoi faire cela, pourquoi maintenant ? Brass impose donc une courbe d'apprentissage brève - on fait des bêtises mais on ne les fait pas deux fois - mais rude - les bêtises vous plombent vos premières parties. Brass est un jeu qui gagne à être enseigné avec des joueurs plus expérimentés et conciliants. Et une fois que l'on maîtrise un peu le jeu, que l'on a fait abstraction du décor, que l'on a écrasé une larme sur le thème, apparaît alors une petite merveille à multiples facettes, un diamant ludique finement ciselé, aussi interactif à deux qu'à quatre. Chaque joueur y trouvera son bonheur. Si je ne dois en citer qu'un élément, pour ma part ce sera celui-ci : rien n'est écrit à Brass. Il y a de multiples moyens de jouer sa partie, et de multiples chemins qui vous mèneront à la victoire. C'est un joli pied de nez à tous ces jeux pour lesquels on connaît un chemin plus ou moins optimisés et où partir à contresens des ouvertures habituelles vous condamne pour la partie dès le deuxième mouvement. Brass est une merveille ludique qui vaut amplement l'effort qu'il requiert, et c'est pour cela que je lui mets un de mes rares 5/5.

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29/03/2009

10
Mais ça coule de source, voyons!
Non, Brass n'est pas un jeu qui va de soit; rien n'y est évident. La prise en main est donc fastidieuse, il y a pas mal de règles non intuitives à ne pas oublier et il faudra bien deux parties (avec les mêmes joueurs, par pitié...) pour que ça commence à rouler. On verra alors si le plaisir valait l'investissement. Une belle mécanique, en tous cas. Affaire à suivre... si jamais je m'en donne la peine...

Arrakhan

14/02/2009

6
Ça manque de bière
Une bonne grosse claque, au sens ludique du terme, voilà comment on pourrait résumer Brass, qui malgré des règles relativement simples et même logiques à 2-3 exceptions près, oblige le joueur à faire constamment des choix stratégiques déterminant. Dans Brass on met une économie en place, de la manière la plus logique qui soit, c'est-à-dire que construire une filature de coton coûte de l’argent, mais ne rapporte rien à son propriétaire tant qu’elle ne trouve pas un acheteur (un port ou une liaison vers le marché extérieur) et un moyen d’acheminer la marchandise (canal ou rail en fonction de la période). A noter également que sauf vente au marché extérieur on ne gagne jamais d’argent directement, on augmente son revenu, ce qui est une nouvelle fois logique, votre filature par exemple a trouvé un partenaire commercial fixe, et vous rapporte donc de l’argent à chaque tour. De même un emprunt fait baisser votre niveau de revenu (en gros vous payez les intérêts de l’emprunt) contre un pécule utilisable tout de suite. Il y a une bonne part d’interaction positive entre les joueurs, par exemple on peut vendre la coton de sa filature au port d’une autre joueur (chaque joueur gagnant alors les bénéfices de ses bâtiments), on peut utiliser les rails et canaux des autres joueurs (qui gagneront des PV en contrepartie), utiliser le charbon produit par une mine adverse (encore une fois tout le monde y gagne), etc… Les cartes qui amènent une petite touche de hasard sont une très bonne idée car elles assurent un bon renouvellement des parties, et oblige les joueurs à bien planifier les actions futures. Elles évitent aussi la mise en place de stratégie stéréotypée, genre : « au 1er tour je construis ça là, au 2ème tour ça et ça, etc… » Merci Wallace ! Edit : Après plus de 150 parties Brass est clairement et de loin le meilleur jeu que je connaisse

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23/12/2008

10
Exceptionnel mais pas pour tous
Certainement, dans les deux ou trois meilleurs jeux de Wallace et parmi les 5 jeux que je préfère. Mais comme la plupart des jeux de wallace, celui-ci a un coût d'apprentissage et n'est absolument pas grand public. Comme d'habitude, après avoir lu la règle, il est quasi-indispensable de se précipiter sur le net afin de consulter les éclaircissements et les FAQ, sinon point de salut et les cas épineux seront innombrables. Mais après avoir consulté ces FAQ et noté et vérifié les règles faciles à oublier (dixit Wallace), on entre dans un jeu formidable. Tout est pensé pour reproduire l'essor du capitalisme dans le Lancashire, la période des canaux puis la période du rail, l'acheminement du charbon sur les voies, l'exportation des filatures de coton. On est parfois proche de la simulation avec un thème fort. En conclusion, un jeu excellent mais qui est destiné à un public uniquement de passionnés qui sont prêts à prendre le temps nécessaire pour l'apprentissage.

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20/12/2008

10
Médaille de Bronze ? Non, d'Or !
Brass est à mi-chemin entre le jeu et la simulation. Il me fait penser à Funkenschlag par son thème industriel, sa composante "jeu de réseau" et son niveau de complexité (par contre il n'y a pas de mécanisme d'enchères). Le thème est prenant (si,si!), avec une réelle sensation de développement, plus nette que dans Puerto Rico, mais les règles sont un peu complexes. Cette complication reste tout à fait maîtrisable, mais elle a tendance à ralentir le jeu lors des premières parties. Par ailleurs "Brass" peut être facilement sujet à une certaine inflation calculatoire : *"si je pose une filature, je consomme un charbon de ma mine qui me permet d'augmenter mon revenu, à condition que je pose une voie ferrée pour le chercher qui hélas va me consommer mon charbon, mais je peux en acheter à un adversaire, sauf que je lui augmente son revenu et il va pouvoir jouer avant moi et prendre le dernier chantier naval disponible, à moins que..."* Quoiqu'il en soit un jeu réussi et profond, au prix d'un certain coût d'apprentissage, mais qui en vaut bien la peine ! Probablement le meilleur Wallace, et l'un de mes jeux préférés.

Rob Goodwood

17/12/2008

10
Un bon jeu mais...
Bon, le jeu est très bon mais avec un thème assez austère ! Je pense qu'il faut jouer plusieurs parties avant de bien comprendre les règles (et ne pas les oublier !). Ne pas hésiter à imprimer toutes les aides de jeu sur la fiche. En plus, il faut mieux jouer avec des joueurs de même niveau... Bon jeu mais pour amateurs très avertis

Robbenblues

06/12/2008

6
Where there is Brass, there is no muck
**Type de jeu :** Devant lequel on met chapeau bas, comme le monsieur sur la boîte **Nombre de parties jouées :** 6 **Avis compendieux :** Figurez-vous que Brass est le seul jeu que j’ai acheté à un magasin en ligne en payant les frais de port. Après ma première partie, il était épuisé dans la ville dans laquelle je réside et je n’avais pas spécialement d’idées sur d’autres jeux à acheter pour éviter d’avoir à payer ses fameux frais de port (sacré idée que celle-ci soit dit en passant). Dingue, non ? J’ai été d’emblée séduit ; non, convaincu est plus juste, par la truculence austère (si je puis me permettre cet audacieux oxymoron) de ce nouvel opus du sieur Wallace, que Dieu lui prête longue vie (je reviens du Maroc, là, vous vous en moquez sans doute, mais ceci explique cela (je parle de la dernière phrase (la dernière phrase avant l’ouverture de la première parenthèse je veux dire (si ce n’est pas clair, n’hésitez pas à me demander, mais c’est pas sûr qu’après quelques temps je comprenne toujours ce que j’ai voulu dire)))). Alors je ne me risquerai à aucun prix à me lancer dans de doctes analyses de ce jeu car j’en serai incapable et car de bien plus doctes et fins esprouts, esprits, pardon à eux, que le mien s’y sont déjà essayé avec les succès (voire débordements) que l’on sait. Je ne me permettrai donc de ne rajouter ici que je trouve ce jeu tip-top aux oignons (même si les oignons n’entrent guère dans la cuisine anglaise je crois) et qu’il fut sans doute l’origine de la wallacite aiguë qui couvait certes depuis longtemps mais qui attendait l’étincelle pour exploser. **Clarté des règles (2) :** Alors j’ai été vachement malin (si, ça m’arrive, si si), je me suis fait expliquer les règles. Et vu ce que j’ai entendu dire d’elles, j’ai toujours eu la flemme de m’y plonger personnellement. Je ne saurai donc engager ma tête en accréditant les dires qui ont tendance à les qualifier de peu claires, mais connaissant un peu les règles sorties de la plume du bonhomme, je ne ferai guère de difficultés à le croire. **Qualité du matériel (3) :** Je peux comprendre qu’on trouve ça tout moche et la truculence du jeu ne se trouve certes pas dans le matériel. Le plateau n’est pas forcément élégant, pas forcément aisé à lire, ce qui est plus gênant. Les cartes permettent assez difficilement de localiser les villes auxquelles elles font référence, en tout cas pour moi (du fait de l’absence de repères autres que le bord de la mer). Les pièces Warfrog ont toujours la désobligeance d’aller se fourrer entre l’ongle et la partie boudinée des doigts, là où ça fait mal, et c’est très désagréable. Les tuiles bâtiments sont plutôt bien conçues et claires, sans être pour autant jolies. Mais, allez savoir pourquoi, l’ensemble ne manque pas de charme et quand tout est en place, son austérité sert le thème, lui-même quelque peu monastique (admirez ce sens aigu de la transition, n’est-ce pas). **Reflet du thème (4) :** D’aucuns ont jugé le thème de ce jeu fort peu, je cite, « sexy ». Quand on leur demande ce qu’ils entendent par là, ils répondent, des jeux sur les pirates, des jeux où les combats sont sanglants, tout ce genre de choses-là. Je me demande si dans leur esprit ne règne pas une certaine confusion des genres. Prenons l'exemple des pirates (c'est une façon de parler). On me convaincra difficilement qu’un pirate ait pu être « sexy ». Même avec une plume sur leur chapeau. Je doute que la vue d’un pirate donnait à un marin de sa majesté le roi l’envie de passer à l’acte. Le marin en question ne devait guère frétiller, si ce n’est pour sortir frénétiquement son sabre (d’abordage) du fourreau. Mais laissons là ces ratiocineurs incongrus. La révolution industrielle en Angleterre est une période qui a eu une répercussion mondiale (je m’avance assez peu en débitant ce genre de généralités). Il était donc important que le jeu de société s’en saisisse ! Ben oui. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était important. Vraisemblablement du moins. Enfin, peut-être. Bref. En tout cas, c’est original. Et pour un jeu de gestion, ma foi, ce n’est pas peu approprié. Alors certes, si on se doute que les industriels révolutionnaires d’alors ne choisissaient pas l’emplacement de leur future usine à coups de cartes, si l’on ne sait pas trop qui l’on incarne (une dynastie de l’industrie, sans doute ?), l’évolution de la carte, l’extension du réseau, la densification du tissu industriel, nous montre ce qu’aurait pu être l’évolution géographique de la révolution industrielle en Angleterre, c’est une sorte de modèle permettant de générer des scénarios historiques, comme souvent dans les jeux de l’honorable Wallace. Alors des esprits chagrins feindront benoîtement de s’étonner que le fer vole. Ah ! Que voilà des êtres mesquins ! Bande de cuistres ! Puissiez-vous être occis fort à propos par une chute soudaine de fer volant ! L’auteur justifie fort bien la chose (j’ai essayé de retrouver le passage dans les règles, en vain, c’est peut-être qu’elles ne sont effectivement pas très bien structurées ; ou que j’ai de la peau de saucisson devant les yeux, c’est selon) en arguant que cela représente les connaissances en matière de sidérurgie. Et si le fer ne vole pas (quoique, les avions, n’est-ce pas, en contiennent bien), les idées, elles, n’ont pas cette pesanteur et se propagent à la vitesse de l’éclair (qui est peu ou prout, pardon, prou, celle de la lumière, ce qui est sans doute exagéré pour parler de la célérité des idées ; mais n’étant guère spécialiste des idées, je ne saurai aller plus avant dans cette argutie superfétatoire). Alors encore une fois, nous n’avons pas une description minutieuse d’une réalité historique dans toute sa complexité, une machine à remonter dans le temps, mais plutôt un outil pour établir la couleur d’une époque, et un générateur de scénarios de schéma de ce qu’eût pu être le passé. Et je gage qu’il ne serait pas aisé de changer radicalement le thème du jeu sans en modifier profondément les règles. **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** De bien, bien plus doctes personnes que moi s’étant largement exprimée sur ce jeu, je ne saurai sans rougir essayer de me lancer dans des considérations vaguement stratégiques concernant ce jeu qui est bien trop compliqué pour moi (il me donne mal à la tête). Aussi me permettrai-je de vous renvoyer vers les écrits de ces doctes-là.

Meeeuuhhh

13/11/2008

10
bravossimo
D'accord il faut s'ingurgiter des règles qui manquent parfois de clarté. Ensuite, il faut passer à leur maîtrise, pour jouer et les expliquer aux p'tits nouveaux qui veulent se frotter à un jeu de Wallace. Mais après tout ça, c'est que du bonheur. On réfléchit au moment où il faut emprunter. On guette l'opportunité de poser une tuile entreprise (surtout un chantier naval...) qui va nous rapporter de l'argent et/ou des points assez rapidement. En plus, comme il y a 2 périodes, on peut toujours se rattraper sur la 2°. C'est vrai, c'est pas un jeu fun mais la mécanique fonctionne magistralement.

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22/10/2008

10