Voilà, mon avis est tranché, j'ai revendu mon édition KS Collector car au delà du fait que le matos est joli, il est pas fou non plus :
- Jetons de poker réécrit
- Cartes de qualité classique
- Plateau idem
Sur le jeu maintenant, on à le droit à de très mauvais graphismes, indignes pour un jeu en 2018, tout est trop sombre, combien de joueurs se sont fait avoir entre les rails et les tunnels sur le même endroit ? ...
La mécanique est vieillissante, on a plus rien d'original. Le jeu est trop vieux.
+: mécanique d'approvisionnement très thematique
+: système de pognon en revenu avec emprunt.
-hasard de tirage des cartes
-hasard de tirage de la tuile de vente ouverte
-valeur en pv des liaisons disproportionnée en cout par rapport aux pv de bâtiments.
-plateau peu lisible (ah les canaux et les voies ferrées...)
-régles brouillon niveau édition
bonnes choses et mauvaises donc pour un bilan objectivement moyen.
éléments hasardeux pour un jeu proclamé chantre du calculatoire(me parlez pas de stat)
jeu surévalué pour ce qu'il est.
Un grand jeu que ce Brass : Lancashire. Un jeu de gestion et de développement économique complet et profond, plongé dans un univers historique parfaitement retranscrit, tant au niveau du plateau que des mécaniques.
L'adéquation des mécaniques avec le thème est excellente, tout comme dans Terraforming mars par exemple, la rejouabilité est excellente, ainsi que les axes de scoring qui permettent de diversifier les stratégies. Un poil plus complexe, mais à peine, que TM, Brass offre à chaque partie un condensé de plaisir et d'intelligence ludique. Ne reste maintenant qu'à s'attaquer à son petit-frère, Brass : Birmingham.
L'autre point fort du jeu, ce sont ses règles relativement simples, qui coulent finalement presque de source, ainsi que les multiples façons de scorer même si certains axes sont plus rentables que d'autres.
Seul micro défaut qui peut parfois faire enrager, comme dans TM d'ailleurs, le tirage des cartes qui peut contrarier votre stratégie. Il faudra vous adapter, et tirer le meilleur parti de votre main. Dernier point : l'interaction forte et omniprésente entre les joueurs sans que celle-ci devienne pour autant chaotique ou trop punitive. Un grand jeu quoi !
C'est un jeu où l'anticipation est de mise, assez facile à appréhender et très subtile dans les choix de stratégie, le plateau de jeu est sombre, ce qui est dommage.
Vin d'jeu: si les avis complets et nombreux ainsi que la vidéo sur Brass Lancashire vous intéressent, c'est par là: <http://www.vindjeu.eu/2018/09/08/brass-lancashire/>
De grands auteurs qui sont au Panthéon du JDS, il y en a...Calhamer, Kramer, Kiesling, Knizia, Berthold, Greenwood, Haines, Rosenberg pour ne citer qu'eux...et Wallace en fait parti.
Age of steam est - et restera - un monument du jeu de gestion. Avec ce jeu, Wallace fracassait d'un coup les portes d'accès au Hall des très grands jeux de société. Intemporel, indémodable, ce jeu encore aujourd'hui produit chez moi un je ne sais quoi de magique à chaque fois que je m'installe pour disputer une partie...et le plus étonnant, c'est que cet auteur arrive à se renouveler et à produire donc des jeux très différents à partir d'un socle "commun". La patte Wallace...
Alors voilà que Funforge nous gratifie d'une traduction de Brass Lancashire. Que l'équipe en soit tout d'abord remercier. Funforge met à notre disposition un jeu complètement génial.
Autant le dire tout de suite : c'est un jeu exigeant. Très exigeant. En terme d'abord de durée de partie. Il faut quand même bien compter 4 heures de jeu en moyenne en phosphorant méchamment.
Les règles en soit ne sont pas compliquées, mais rendent Brass complexe, riche, d'une profondeur vertigineuse.
Le thème est très bien rendu. C'est immersif à souhait.
Côté matos, c'est juste parfait...un magnifique plateau, de très jolies cartes, pions lisibles...
Le prix ? bon , c'est pas donné certes, mais le jeu en vaut la chandelle. Un jeu magnifique, à tout point de vue.
Merci Monsieur Wallace. Merci Funforge.
J'ai dit.
Vin d'jeu: si les avis et vidéos sur Brass Lancashire par Vin d'jeu vous intéressent, c'est par là: <https://www.vindjeu.eu/2019/11/28/brass-lancashire-vf/>
Autant le dire tout de suite, je suis un inconditionnel de ce jeu, je l'adore, pour moi, c'est une vraie bombe, une grosse tuerie, déjà une référence, un classique qui restera au même titre qu'Age of Steam etc...
Ca correspond exactement à mes goûts, il y a tout ce que j'aime dans Brass.
Très original, très riche à tous les niveaux, gestion, tactique, stratégique, placement, intéraction, planification, etc...
Le déroulement en deux temps de la partie, Canaux -> Rails est un coup de génie, il faut planifier son développement en conséquence pour avoir des "entrées" intèrressantes sur la carte au début de la phase rails.
C'est presque une nouvelle partie qui commence... C'est énôÔôrme !
Rien n'est à négliger dans le jeu, les connections,
les différentes industries etc... Tout est important et a un rôle indispensable a un moment dans la partie, il faut se developper de manière équilibrée, construire un système cohérent jusqu'au bout pour optimiser sa rentabilité.
Les mécanismes FONT le thème, le matos est clair et irréprochable, Wallace est une sorte de génie, qui de temps en temps, sort un jeu qui a une âme, un caractère propre, qui ne ressemble à rien d'autre qui éxiste déja, d'une richesse hors du commun, quand on joue, on est dedans, on y croit, c'est réglé, au micro poil, la classe mondiale quoi.
Je pense que quand il va être découvert et apprivoisé par la communauté des joueurs qui aiment ce genre, il fera l'unanimité.
Déja après une partie on voit l'énorme potentiel du truc, ça devient clair, logique, évident, c'est fluide, ça tourne comme une horloge suisse, il ne reste plus qu'a jouer, jouer et rejouer pour apprendre à maitriser cette petite merveille, et c'est pas demain la veille qu'on en aura fait le tour...
PS: Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
(J'ai fait 11 parties au moment où j'écris cet avis)
Voici un jeu avec lequel j'ai eu une aventure difficile. J'ai possédé la première version il y a quelques années, mais rien à faire, les règles étaient incompréhensibles, mal rédigées, avec en plus un matériel austère et vieillot, j'ai donc abandonné et revendu le jeu sans même en faire une partie.
Quelques années plus tard, cette nouvelle version apparaît, matériel magnifique, des règles simples et assez claires (bien que laissant le doute sur un ou deux points). Je lis les règles et me mets à la recherche d'infos, de compte rendu de parties et de vidéo. N'ayant pas participé au KS, je trouve le jeu en occasion et me lance dans l'achat.
Après deux parties à 3 joueurs, que dire si n'est que ce jeu ne vole pas sa réputation de jeu culte. Une fois les règles comprises, le jeu tourne parfaitement. Deux actions par tour sur 5 possibles dans deux périodes distinctes, le canal et le rail. La gestion des emprunts est intéressante et l'interaction est extrêmement forte entre les joueurs.
Il vous faudra bien anticiper la construction des rails pendant la seconde période qui est parfois assez violente.
Brass est un jeu de gestion et de construction de connexion d'une simplicité et d'une pureté rare. La tension est constante, et même si le jeu dure 3 bonnes heures, on ne voit pas le temps passer. Les ouvertures semble nombreuses ce qui garantie un renouvellement importante des parties.
Le matériel est somptueux, les jetons de Poker et le plateau charbonneux rendent l'immersion totale. Il ne manque plus que la B.O de Peaky Blinders en fond et vous êtes plongés dans les bas-fond de l'Angleterre sous l'impitoyable début de l'aire industrielle.
Quel jeu ce brass ! Une première partie avec des amis aura suffi : ce jeu est superbe, la mécanique est originale et profonde, le thème très présent et immersif, la qualité du matériel sublime et le jeu est tendu jusqu’au bout ! Le jeu est relativement long mais on ne voit pas le temps passé ! Bref, amateurs de jeux experts profonds, riches et tendus, foncez acheter s’il vous plaît ce jeu c’est un bijou, un vrai coup de cœur de cet fin d’été ...
J'apprécie beaucoup Martin Wallace qui fait de belles mécaniques au service de son thème, malheureusement la plupart du temps ces jeux ont un aspect assez austère de surcroit dans le contexte actuel.
Cette nouvelle édition rend enfin hommage à son travail avec un matériel assez exceptionnel (quel plaisir de jouer avec ses jetons poker, une belle carte...), permettant d'apprécier pleinement toute les qualités de ce classique:
règles assez simples, deux actions par tour (parmi un choix de cinq),de l'interaction, de la gestion, de l'anticipation (deux périodes différentes Fluvial ou Mer), tout ce qu'aime les amateurs du genre.
Et maintenant une fois que l'on aura bien profité de cette pépite ludique, on pourra s'essayer à Birmingham pour diversifier ses stratégies et aller encore plus loin.
C'est un jeu avec une mécanique très originale, surtout parce que les tours sont très fluides. Il n'est pas facile de prévoir à l'avance ce qu'on va faire à son tour, et il y a pas mal interaction entre les joueurs. Les graphismes sont sympathiques, mais en fonction de la lumière on a parfois du mal distinguer les couleurs (tout est sombre ou pâle). J'ai hate de refaire une partie.
Industrialisons le Lancashire, voilà ce que Brass nous propose.
C'est rudement bien fait, mécanique mêlant capital pour financer des constructions, acheminement de matières, contraintes géographiques de places disponibles et de réseaux de communication...
2 actions parmi une dizaine possibles à chaque tour.
Du Wallace ancienne génération!
Beaucoup plus intéressant que son petit frère car il y a un vrai contexte.
Similaire car il fait appel aux mêmes mécanismes d'acheminement des ressources en "coopération" avec les autres joueurs. C'est à dire que les réseaux sont communs.
Après il est nettement plus fin, plus contraignant en fonction des ères, différent type d'industrie, liaisons...
J'ai comparé Brass et Via nebula car j'ai découvert ce dernier avant l'illustre aîné.
Brass n'est pas un jeu déplaisant. La mécanique est bien faite évidemment, car c'est un jeu à système. Peu d'aléatoire et beaucoup de calcul font qu'il faut passer quand même un certain temps à faire la moue autour du plateau pour se dire : "Bon, si j'achète ça, et que j'active mon usine, je gagne +2 en revenus qui devraient me permettre d'acheter ça au tour suivant... Non, il me manquera une pièce, donc il vaut mieux que je construise un port que je pourrai activer en même temps ce qui me fait économiser une action...".
Je ne suis pas contre la réflexion, mais là, c'est très calculatoire.
Contrairement à des Agricola ou Le Havre, on n'est cependant pas ici dans une "logique de cubes" (avoir tant de cubes de ça et de ça qui permettront d'avoir une barre de chose pour faire telle action au cinquième tour) mais plutôt de développement à la manière des aventuriers du rails : relier des circuits, des villes et des usines en tenant quand même compte de ce que fait l'adversaire. Si bien que le jeu ne condamne pas les joueurs qui font des "erreurs" de développement puisque les adversaires vont faire des actions qui permettent quand même de profiter de bonnes opportunités (un port adverse pour activer une de ses usines; des petits cubes de charbon à disposition ou un canal bien placé qui rapportera des points de victoire).
La mécanique n'est donc pas détestable car elle permet à tout le monde de s'en sortir, et un joueur en retard peut tout à fait se refaire en fonction des opportunités qui lui sont données par les cartes qu'il va recevoir, et profiter des réseaux adverses.
Le jeu n'est donc pas déplaisant, mais une fois de plus, très calculatoire : on se surprend à compter son nombre d'actions à la fin pour savoir ce que l'on pourra faire et pas faire, puis compter ses revenus, puis les emplacements restants sur le plateau, ce qui donne tout de même un net avantage aux forts en abstraction.
Une sorte de test de QI, mais que je trouve moins aggressif qu'un Le HAvre par exemple, et avec des bons amis, on peut passer un bon moment autour de la table.
Parties : 20/25
Brass est un pur chef d'oeuvre, la classe internationale facon Wallace.
Le jeu ou l'on joue l'industrialisation de nos amis les anglais au XVIII, et c'est b... a(n)t!
Je ne vois pas d'autre jeu qui donne meilleure sensation de competition economique : competition sur la matiere premiere et ses prix, competition sur les opportunites de croissance (rail, cotton, arsenaux), le tout avec une enorme liberte dans ses choix de developpement, et une dimension tactique geniale qui exploite a merveille un ordre du tour de jeu dynamique. J'adore. Je manque de superlatifs .
Je vais faire mes commentaires sur ce jeu en toute modestie, sachant que vu sa profondeur, il existe des km de forum d'analyse de ce jeu que je n'ai pas lus, et qu'il y a des experts qui le comprennent comme jamais j'imagine un jour le faire.
Plein de plus :
+ Du developpement strategique, des coups a faire, la sensation de voir un marche s'organiser, avec une concurrence (les autres joueurs) qui compte! (je me repete) Il faut soit s'arracher des domaines hyperconcurrentiels, soit devancer le felon qui vient manger sur nos platebandes, le tout avec "l'obligation casi-obligatoire" de compter sur leur participation a notre developpement (ne surtout pas s'isoler!)... ouille ca fait mal.
+ Des regles claires et raisonnables (en terme de quantites), meme si on parle de Wallace (mauvaise reput concernant la clarte dans l'ecriture des regles). Je ne me souviens pas de points litigieux a la decouverte du jeu.
+ Un theme fort : on pose des rails, on construit sa siderurgie, on vend son cotton. Meme si on deplace du cube, tout fait sens. Ca sent le souffre, la sueur et le charbon partout. On est loinnnnn, tres loin, de l'horrible salade de point abstraite, ou de l'action bonus qui combote l'autre action pour comboter dans l allegresse et la joie du culte voue au point de victoire.
Au moins un moins :
- J'ai un probleme avec la partie "arsenal" du jeu. Ce choix de developpement me semble bourrin, basique et son retour sur investissement depend uniquement du choix des concurrents de faire ou pas. A cela s'ajoutent ces possibilites de blocage des acces a ces arsenaux, encore une fois bourrins et bourrins et peu subtils. Pas de ponderation, pas de voie bis. Beurk.
- Voila, a part le moins precedent, assez arbitraire, je crois que je ne peux emettre aucune autre critique de ce jeu.
Vous ne pouvez qu'aimer BRASS.
En route pour Boston, on a du rail a poser!
Brass est un jeu magnifique. Les mécanismes sont parfaitement pensés pour faire vivre un thème qui est loin d'être aussi inintéressant qu'on l'entend ici ou là (ou alors c'est que j'ai des goûts étranges mais passons).
Les bâtiments que l'on construit doivent servir pour rapporter, et pour cela doivent être mis en réseau avec d'autres. On vendra son coton par son port (ou par *un* port). On utilisera le charbon de sa mine pour faire une section de chemin de fer... Ou ce sera de la mine d'un rival plus proche, ce qui risque de lui rapporter des points sacrebleu.
Jeu de train, jeu de placement, jeu de gestion de ressources : Brass est tout cela à la fois, mais il n'est jamais lourd. Les règles sont assez exigeantes, mais finalement sont très logiques et coulent de source (et non, le métal ne *vole* pas, il est juste beaucoup moins pondéreux que le charbon et n'a pas besoin de lourdes infrastructures de transports. Relisez [Alfred Weber](http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Weber)).
Bref, une pure merveille, on ne voit pas le temps passer de 2 à 4 joueurs, j'aime ce jeu.
Brass aura longtemps été la patate chaude qu on se refile: personne ne voulant vraiment se mettre à étudier les règles. Jeu compliqué, si tordu que "même son auteur a du mal à l expliquer"....?!
c est vrai, comment expliquer Brass? Un jeu de construction, de gestion et de connexion, de gestion des connexions, de gestion des lieux.... ici pas 50 ressources, rien, ou du charbon, ou du fer, des sous. 2 tours assez différents dans leur approche.
suivant les cartes, on peut se placer sur des villes, suivant les connexions (canaux puis rails) on peut profiter des ressources des autres (et les siennes).
Gestion car il faut savoir se placer, ne pas mettre ses ressources sans les utiliser dans la foulée par crainte de se les faire piquer, connexion car c est ainsi qu on amène les ressources mais aussi qu on gagne des points...
et cela n est qu un aperçu.
Pas que cela soit franchement compliqué dans le déroulement, mais il faut s adapter en permanence, ne pas trop dépenser, (et parfois en pas hésiter (dans la seconde partie)
Brass est long (2 /3 h), mais reste fluide dans sa manière de se dérouler. Par contre il est clair que ce n est pas pour tout le monde et qu il faut avoir une certaine pratique du jeu pour s'y frotter.
Mais le résultat vaut le déplacement