J'aime bcp les jeux de cet auteur.
Celui ci ne déroge pas à cette règle même s'il ne s'agit pas de mon préféré.
Il y a ce mélange de mécanique Istanbul et fresco que j'aime bcp (je mets ces 2 jeux au-dessus de celui-ci).
Le jeu est simple à comprendre, les parties sont relativement variées par les tuiles nobles et plateaux modulables
Par contre 2 points négatifs :
- assez long (partie à 4 déconseillée)
- je ne comprends pas pourquoi l'éditeur n'a pas ajouté le nom des lieux et le numéro d'ordre sur les plateaux du tour pour plus de clarté et de fluidité.
Dommage car l'iconographie était facile à prendre en mains.
Jeu de rapidité et d'observation assez sympa avec de jolies cartes .... MAIS... fragiles pour un jeu pour/avec enfants ! Et à bord sombre qui vont forcément marquer très vite.....De plus, pourquoi un sachet de plastique à découper et non refermable pour les token gouttes et pas un truc à zip plutôt ?????? Tant qu'à mettre du plastique autant en mettre du pratique et pas jetable immédiatement.
Bref, un jeu mimi mais une édition très limite.
Pour les vrais petits. Une première course aux points avec des animaux choupi-mimi. Les 4 ou 5 ans "joueurs" seront vite passés à autre chose (sans jeu de mots). Mais très agréable avec les plus jeunes.
On s'est bien cassé sur le titre chez Haba France par rapport aux autres localisations... Enfin ^^... Bref, Chut est un chouette mélange entre le mikado et le Dr Maboul. C'est donc un peu couillon mais ça marche plutôt pas mal avec les cibles. Les grelots sont si peu audibles qu'il faut bien fermer les fenêtres et éviter tout bruit parasite avant de jouer...
Je ne mets "que " la moyenne car comme adulte, je me suis ennuyé au dernier degré (je n'ai pu tester avec des minots qui adoreront peut-être). Je remonterai ma note si, en animation par exemple, ça fonctionne. Là, je reste dubitatif et pourtant, j'aime désormais souvent les jeux pour enfants.
Dans Trio on a une main de cartes et on essaye de trouver 3 cartes identiques chez soi et ses adversaires. Pour demander une carte à un autre joueur, on demande soit la + grande, soit la + petite ; il la montre alors à tous.
On a également un parterre de cartes commun à tous les joueurs que l'on peut retourner pour essayer de constituer son trio.
Au fur et à mesure des demandes on peut mémoriser ce que les autres ont en main, en espérant qu'ils ne posent pas ces cartes sur la table avant que la main nous revienne.
Le premier qui a fait trois trios a gagné, ou le simple trio de7 (qui fait gagner instantanément).
Ça n'a pas l'air folichon comme ça, mais ça fonctionne. Il faut vraiment l'essayer pour voir où est l'intérêt de ce jeu, rapide et sans prétention. Par contre, je déconseille de l'essayer en virtuel (sur BGA ou autre plateforme), car les réactions des joueurs sont essentielles.
Il existe un mode "picante" qui permet de jouer légèrement différemment, et un mode en équipe.
PS : un conseil, n'hésitez pas à mettre des protèges cartes, car j'ai déjà vu un jeu de ludothèque s’abîmer rapidement, et lorsqu’une carte est différenciable des autres le jeu devient marqué, donc faussé. Taille 65x100, format 7 Wonders (67x103 en Gamegenic ; cela tient dans la boîte, l'éditeur y a peut-être pensé).
Tous les cinéphiles connaissent les différences entre un nanar et un navet. Le nanar, c'est souvent un film avec des mauvais raccords, des dialogues médiocres, un scénario invraisemblable, des acteurs pas terribles, quelques filles souvent en petites tenues sans motif particulier, un humour involontaire (ou pas), un hélicoptère (souvent qui va s'écraser), une journaliste qui enquête (ah si, vous remarquerez...), des effets pas du tout spéciaux, des maquillages pour enfants de 7 ans un soir d'Halloween, des monstres pas crédibles, etc... mais on peut s'amuser à le revoir avec des amis car au final, le vrai nanar est divertissant et peut même devenir ce que l'on appel un plaisir coupable.
Le navet en revanche n'a aucun charme. C'est perdre deux heures de votre vie et de l'argent si vous êtes allé le voir au ciné. Le navet, on a pas envie de le revoir, on s'y ennuie tellement. Il peut avoir de beaux atours, beaucoup d'ambition et trouve même parfois des gens très sérieux (un peu comme souvent le sont les navets) pour le défendre, mais en réalité, le vrai navet ne peut pas se cacher.
Et dans notre monde du jeu de plateau, peut-on trouver des nanars, peut-on trouver des navets ? Mais évidemment ! Et je vais commencer avec ce qui pour moi est un navet : laissez-moi vous présenter Dogfight, un jeu de Martin Wallace.
Je commence fort et c'est pas facile pour moi, parce que ceux qui me connaissent savent le respect que j'ai pour les créations de celui que j'appelle le Maestro : Trente-six de ses jeux sont sur mes étagères quand même ! Seulement voilà, pour être soi-même, il faut apprendre à piétiner ses maîtres dit-on et là, je reconnais que Dogfight va me servir de paillasson.
Lorsque j'ai vu cette petite boite pour la première fois, j'ai repensé immédiatement à mes nombreuses parties de Ace of Aces jouées durant des nuits passées dans un poste de garde (oui, les joies du service militaire...), un très bon souvenir ludique cependant. Evidemment, avec Dogfight, j'ai été attiré par le thème, la signature de Martin Wallace mais aussi par les illustrations sur la boite et les cartes, très réussies (j'y reviendrai). Après, j'aurais dû me méfier du 8 ans et + pour un jeu sur ce thème, peut-être même aussi du prix, mais j'y avais pas prêté attention.
J'ouvre le livret – ou plutôt le dépliant - pour lire les règles et là, Fulubulubulu ! (ça, c'est l'enthousiasme qui se dégonfle). Chaque joueur dispose de 20 cartes, Avions Forces Alliés pour l'un, Avions Forces des Etats Centraux pour l'autre. Chaque avion a 5 caractéristiques (vitesse, maniabilité, puissance de feu, portée et altitude). A son tour de jeu, le joueur qui a l'initiative choisit une carte Point victoire qui désigne une caractéristique puis, (accrochez vous bien, la manœuvre est complexe), chaque joueur sélectionne une carte de sa main, la place face cachée puis la retourne (Wahou ! Suspense...) Pour remporter la cartes PV, il faut présenter un appareil ayant la valeur de la caractéristique concernée supérieure à l'avion adverse. En cas d'égalité, on sélectionne un nouvel appareil, enfin, une nouvelle carte quoi... oui, comme à la Bataille de votre enfance. Dés qu'un joueur à 8 points, la partie est terminée. Voilà, je viens de vous résumer les règles. Il y a quelques subtilités avec les cartes point victoire car en plus, elles donnent des avantages pour le reste de la partie au joueur qui les gagne, mais l'essentiel est là.
Et c'est bien cela le vrai problème : Si ce mécanisme s'inscrivait dans un ensemble avec d'autres phases de jeu un peu plus intéressantes, stratégiques, genre construction d'un deck par exemple avec des avions plus performants ou bien alors la mise en avant des qualités des pilotes (il y a d'ailleurs des noms de pilotes sur les cartes avec leur nombres de victoires, mais ça ne joue aucun rôle), ou encore des changements de conditions climatiques pour influencer le résultat, un peu de tactique aérienne, bref, si il y avait de la variété, quelque chose à élaborer, on pourrait peut-être accepter la grande simplification des affrontements...
... mais non, c'est le cœur de Dogfight, on ne fait que cela ! je sélectionne une carte en fonction de la caractéristique en jeu, je la retourne et puis on regarde qui a la plus grosse... valeur. On joue à la Bataille un peu améliorée et c'est assez pénible après quelques tours. Et en plus, dans le déroulé, ça ne marche pas toujours bien. Donc, nous avons bien là un navet, car l'idée d'y retourner après une deux parties (pour être certain de ne pas avoir raté quelque chose) ne vous viendra même pas à l'esprit.
Malgré mon insondable déception, je conserve le jeu parce que j'ai l'idée de faire un panneau avec ces jolies cartes, les avions alliés d'un coté, les avions des Etats Centraux de l'autres, le tout se faisant face (cela plairait à G. Guynemer, cité dans le jeu sur la carte du Spad VII). C'est pourquoi je donne une note (trop ?) généreuse de 3 au jeu pour les illustrations, parce que sans cela, nous serions plus proche du 1,5.
J'ai un lien particulier avec les colons de Catane jeu de cartes.
Nous sommes en 2002, je cherche un cadeau d'anniversaire ou de noël, je sais plus, et j'aperçois dans une grande boutique de jeux et jouets une peluche rigolote avec des couleurs sympa (un chien "disco", je vous passe les détails). Je m'empare de la peluche et me dirigeant vers la caisse, je passe à coté des rayons jeux. Je jette un oeil par réflexe et mon regard s'arrête sur cette petite boite carrée et rouge, le titre écrit en jaune avec son grand soleil orangé que j'imaginais couchant.
Je connaissais pas. Mais alors pas du tout.
Il faut dire que depuis quelques années, faute de partenaire de jeux, je ne jouais presque plus, à part de temps à autres aux Echecs. Et oui, terminées les parties de Res Publica Romana, Fief, Zargos, Dune, Formule dés, le roi Arthur, les séances de JdR, les wargames, les jeux en encarts de J&S, Casus ou Vae Victis, etc... tous mes merveilleux partenaires étaient partis ailleurs les uns après les autres pour des raisons souvent professionnelles ou simplement parce qu'ils avaient changé de loisir et même de vie. Un isolement ludique que je vivais sans trop de problème finalement, (j'évitais quand même les boutiques, inutile de se faire mal) mais qui m'avait fait passer à coté de l'arrivée de nombreux jeux encore plébiscités aujourd'hui, je pense notamment à certains grands titres de l'Ecole allemande.
Quelques mois plus tard, je fis l'acquisition de cette version cartes éditée en VF par Tilsit. J'ai retrouvé alors le plaisir de lire des règles nouvelles et par chance, ma Seconde Moitié d'Orange a découvert qu'elle aimait jouer. Cette petite boite rouge fut pour moi à l'origine d'une nouvelle ère ludique, elle m'a replacé sur une voie que j'avais un peu perdue, je me suis remis à acquérir des jeux et je ne me suis plus jamais arrêtée depuis. Après la boite de base, ont suivi une après l'autre les extensions, on a multiplié les parties, en mettant même au point des règles pour y jouer en équipe.
Je crois que j'aime tout dans ce jeu : Les règles évidemment, de base comme le mode tournoi, mais aussi les illustrations, le format des cartes, l'interaction, le système de développement. Je ne saurais l'expliquer, mais je trouve qu'il a quelques chose de ludiquement chaleureux tout en étant très compétitif. Il m'a fait même accepter une fin de partie que je n'aime pas en générale, à savoir "Le premier qui arrive à x points gagne la partie". A l'époque, on jouait le plus souvent en 13 points car on a vite joué avec une extension. J'ai d'excellents souvenirs de ses nombreux affrontements, d'autres moins bons, notamment une partie avec l'extension Science et Progrès, une défaite 13 à 4 en date du 8 août 2003 (oui, j'ai gardé les notes)... ma plus grosse déroute, vengée plus tard face au même adversaire par un 13 à 5, toujours avec Science et Progrès.
Dans ma ludothèque, on peut apercevoir deux boites du jeu de base (pour le mode tournoi), toutes les extensions, un exemplaire des Princes de Catane édité par Filosofia et L'Objectif Catane, toujours chez Tilsit, version pour 2 joueurs du Sternenfahrer von Catan (Le Catane dans l'espace si vous préférez). Concernant ces fameuses extensions (6 au total), j'avais une préférence pour "Politique et intrigues", "Chevaliers et Marchands" ainsi que "Science et progrès". La moins considérée par les amateurs de Catane fut "Magiciens et Dragons" : La magie c'est cool, les dragons ça fait souvent classe, mais dans l'univers Catane, on en restait perplexe.
Voilà. Je sais qu'on ne trouve pas les plus grands fans des Colons de Catane sur TT (enfin, surtout de nos jours), que ce soit pour le plateau ou la version cartes. Je trouve que c'est dommage, j'aurais aimé autrefois avoir plus d'échanges ici au moins au sujet de la version cartes des Colons, un peu comme j'ai pu le voir ensuite pour un RFTG ou un Dominion. Mais le fait qu'on en reparle un peu aujourd'hui et la nostalgie aidant, je me dis que peut-être tout n'est pas perdu...
J'ai un lien particulier avec les colons de Catane jeu de cartes.
Nous sommes en 2002, je cherche un cadeau d'anniversaire ou de noël, je sais plus, et j'aperçois dans une grande boutique de jeux et jouets une peluche rigolote avec des couleurs sympa (un chien "disco", je vous passe les détails). Je m'empare de la peluche et me dirigeant vers la caisse, je passe à coté des rayons jeux. Je jette un oeil par réflexe et mon regard s'arrête sur cette petite boite carrée et rouge, le titre écrit en jaune avec son grand soleil orangé que j'imaginais couchant.
Je connaissais pas. Mais alors pas du tout.
Il faut dire que depuis quelques années, faute de partenaire de jeux, je ne jouais presque plus, à part de temps à autres aux Echecs. Et oui, terminées les parties de Res Publica Romana, Fief, Zargos, Dune, Formule dés, le roi Arthur, les séances de JdR, les wargames, les jeux en encarts de J&S, Casus ou Vae Victis, etc... tous mes merveilleux partenaires étaient partis ailleurs les uns après les autres pour des raisons souvent professionnelles ou simplement parce qu'ils avaient changé de loisir et même de vie. Un isolement ludique que je vivais sans trop de problème finalement, (j'évitais quand même les boutiques, inutile de se faire mal) mais qui m'avait fait passer à coté de l'arrivée de nombreux jeux encore plébiscités aujourd'hui, je pense notamment à certains grands titres de l'Ecole allemande.
Quelques mois plus tard, je fis l'acquisition de cette version cartes éditée en VF par Tilsit. J'ai retrouvé alors le plaisir de lire des règles nouvelles et par chance, ma Seconde Moitié d'Orange a découvert qu'elle aimait jouer. Cette petite boite rouge fut pour moi à l'origine d'une nouvelle ère ludique, elle m'a replacé sur une voie que j'avais un peu perdue, je me suis remis à acquérir des jeux et je ne me suis plus jamais arrêtée depuis. Après la boite de base, ont suivi une après l'autre les extensions, on a multiplié les parties, en mettant même au point des règles pour y jouer en équipe.
Je crois que j'aime tout dans ce jeu : Les règles évidemment, de base comme le mode tournoi, mais aussi les illustrations, le format des cartes, l'interaction, le système de développement. Je ne saurais l'expliquer, mais je trouve qu'il a quelques chose de ludiquement chaleureux tout en étant très compétitif. Il m'a fait même accepter une fin de partie que je n'aime pas en générale, à savoir "Le premier qui arrive à x points gagne la partie". A l'époque, on jouait le plus souvent en 13 points car on a vite joué avec une extension. J'ai d'excellents souvenirs de ses nombreux affrontements, d'autres moins bons, notamment une partie avec l'extension Science et Progrès, une défaite 13 à 4 en date du 8 août 2003 (oui, j'ai gardé les notes)... ma plus grosse déroute, vengée plus tard face au même adversaire par un 13 à 5, toujours avec Science et Progrès.
Dans ma ludothèque, on peut apercevoir deux boites du jeu de base (pour le mode tournoi), toutes les extensions, un exemplaire des Princes de Catane édité par Filosofia et L'Objectif Catane, toujours chez Tilsit, version pour 2 joueurs du Sternenfahrer von Catan (Le Catane dans l'espace si vous préférez). Concernant ces fameuses extensions (6 au total), j'avais une préférence pour "Politique et intrigues", "Chevaliers et Marchands" ainsi que "Science et progrès". La moins considérée par les amateurs de Catane fut "Magiciens et Dragons" : La magie c'est cool, les dragons ça fait souvent classe, mais dans l'univers Catane, on en restait perplexe.
Voilà. Je sais qu'on ne trouve pas les plus grands fans des Colons de Catane sur TT (enfin, surtout de nos jours), que ce soit pour le plateau ou la version cartes. Je trouve que c'est dommage, j'aurais aimé autrefois avoir plus d'échanges ici au moins au sujet de la version cartes des Colons, un peu comme j'ai pu le voir ensuite pour un RFTG ou un Dominion. Mais le fait qu'on en reparle un peu aujourd'hui et la nostalgie aidant, je me dis que peut-être tout n'est pas perdu...
Un jeu de placement de tuiles facile dans les règles mais qui demande pas mal de réflexion. Pour chaque tuile posée il faut réfléchir au respect des contraintes imposées afin de ne pas perdre de points et cela peut vite devenir un casse-tête. A deux joueurs, le jeu est encore plus méchamment sympathique pour ceux qui aiment se tirer dans les pattes. Les parties ne sont pas trop longues, la rejouabilité est au rendez-vous.
Le jeu familial qui ressort tous les étés ! Quand je pense que quand on était petit, on jouait au Monopoly. Ce jeu est génial, d'une durée toujours raisonnable, accessible aux enfants, sur un thème drôle, et franchement particulièrement bien illustré ce qui apporte un vrai plus value au jeu. Le matériel est également bien fait, et la boite possède tous les rangements aux petits oignons pour bien trier toutes les bricoles (et il y en a !). C'est un très rare jeu où l'espace dans la boite est bien exploité.
Fantastic Park a une règle très simple qui s'explique en 1 mn. Simple mais loin d'être simpliste.Les parties s'enchaînent rapidement.
Niveau matériel, les dominos sont de très bonne qualité, comme ceux de Kingdomino, par contre le plateau de score est ridiculement petit par rapport aux marqueurs.
Mais les plus gros défauts, pour ma part, sont le thème ainsi que les illustrations qui ne sont pas du tout en adéquation avec le public visé je trouve.
De même, une ou deux petites variantes auraient été les bienvenues pour renouveler les parties.
En tout cas c'est un bon jeu à qui il manque quelques petites choses pour en faire un très bon jeu.
Nous avons essayé ce jeu à deux joueurs et avons été quelque peu déçus. Le principe semblait prometteur avec des règles proches du Sudoku, les carpes Koï et un matos plutôt joli. Mais malheureusement, malgré les contraintes de placement et bien que nous ayons appliqué la mise en place pour deux joueurs, nous ne nous sommes pas vraiment gênés et chaque partie était un peu ennuyeuse. Peut-être est-il mieux adapté pour un plus grand nombre de joueurs ?
Assez d'accord avec Sale Gosse sur le peu de contrôle et de tension. Globalement déçu, je lui reproche également de ne pas être terrible du tout à 2 alors qu'indiqué 2-4.
Sauf qu'à l'inverse des célèbres 18 minutes pour un Empire, ici, on ne jouera vraiment que 27 minutes ! Et, 27 minutes bien plus remplies.
Mais, comment ce tour de passe passe est-il donc possible?
Le temps réel pardi !
Le jeu de civilisation en temps réel, fallait oser. Et, il est vrai que c'est un plaisir coupable des gros jeux de civ que de voir lentement mais surement se développer son empire sur d'énoooormes cartes. Cette sensation que chaque conquête et construction compte provoqué par le simple fait qu'il faut 2h avant d'arriver à faire quelque chose.
Oui, c'est vrai, vous ne trouverez pas ceci dans Time of Empires. Ou alors en version Time Lapse.
Par contre, que c'est prenant ! Attention, c'est prenant, pas spécialement stressant, si ce n'est la tension des derniers instants ; les actions sont simples et claires à exécuter ce qui fait de la gestion du temps réel un facteur moins oppressant que vous ne pourriez le croire. Et, si vous vous sentez tout de même dépassé par le temps, certaines actions, comme la récolte de ressource, sont toujours utiles et vous permettront de temporiser quelques instants, le temps de retrouver le fil de votre réflexion.
Il y a une vraie montée en puissance et le dernier âge est un véritable festival... A 4 joueurs, c'est la foire d'empoigne, on voudrait tout contrôler mais chaque civilisation est devenue super balaise. On essaie donc de se frayer un chemin coute que coute à coup de sabliers et on fait ce que l'on peut pour laisser une trace de notre empire dans les livres d'histoire !
Un jeu qui n'a aucun équivalent et qui s'en sort à merveille. Là où les Wingspan et Ark Nova (pour ne citer qu'eux), aussi brillants et magnifiques qu'ils soient, synthétisent des idées ludiques pour en rendre une copie parfaite, Time of Empires rend une copie génialissime sans aucun jeu "bêta-test" qui lui aura ouvert la voie.
Merci messieurs Simiand et Voye !