Cela faisait un petit bout de temps que je lorgnais sur ce jeu ayant préalablement fait pas mal de parties de son grand frère TM dont j'étais déjà fan et je peux dire que je n'ai pas été déçu, loin s'en faut même puisqu'il est devenu sans conteste le préféré de ma ludothèque mais aussi de tous les jeux que j'ai eu l'occasion de tester jusqu'ici (et ça en fait un sacré paquet).
Malgré la durée des parties (entre 2 h et 3 h30 environ en fonction du nombre de joueurs et de l'expérience de chacun), je ne m'en lasse pas et au contraire ne souhaite qu'une chose: en faire une autre!
Pourtant, il n'est pas exempt de tout reproche: la DA et le matériel (tout en étant de bonne facture) ne sont pas des plus éblouissants, l'équilibre des factions peut être sujet à caution (mais étant donné qu'il y a 7 couleurs de factions différentes et 2 factions par couleur, il y aura toujours la possibilité de choisir une faction qui sera compétitive même si vous choisissez en dernier à 4 joueurs) mais quelles mécaniques et quelle incroyable rejouabilité!
En effet, comme si l'asymétrie des 14 factions n'était pas suffisante, les tuiles booster, de manche, d'objectifs de fin de partie et de technologie changent à chaque partie et le plateau central est lui aussi modulable.
Bref, si vous cherchez un jeu expert (pour lequel il faudra accepter plusieurs parties d'apprentissage avant de commencer à en maîtriser un tant soit peu les ficelles) dépourvu d'aléatoire qui soit une merveille d'optimisation et de gestion de ressources et ou il vous faudra surveiller de très près les actions de vos adversaires et accessoirement leur pourrir la vie en leur piquant la planète ou l'action spéciale qu'ils convoitaient alors n'hésitez plus et foncez, je gage que vous en deviendrez aussi gaga...
- Un excellent petit jeu de gestion au système astucieux.
- Facile à expliquer et tout le monde prend du plaisir à y jouer.
- Les cartes sont belles et les pièces de monnaie aussi.
- Rester Zen tout au long du chemin sans jamais prendre la mauvaise direction.
- Un jeu magnifique accessible à tous.
Variante pour deux joueurs :
- Chaque joueur choisit deux pions.
- Les tuiles sont mélangées puis scindées en 4 pioches de taille égales. Chaque pioche est associée à un pion.
- A son tour, chaque joueur tire une carte dans la pioche correspondant à l'un de ses pions et la place sur l'un des carrés libres à côté du pion correspondant. Puis il déplace le ou les pions qui se trouvent à côté de la nouvelle tuile.
- Le joueur qui parvient à maintenir le dernier pion sur le plateau gagne.
- Un jeu avec seulement 2 Dés ou il faut savoir placer les chiffres sur sa feuille pour essayer de faire des combinaisons et gagner le maximum de points.
- Un jeu sans temps mort qui se joue seul ou à plusieurs.
Quel ennui, tout est chaotique et pas vraiment fun, on programme et on verra bien, mouais...
Le matériel est le seul point positif du jeu
Il fait partie de ces jeux dont je ne comprends toujours pas l'engouement
- Un jeu de Yam très bien pensé et surtout plus besoin de noter les points.
- Il faut aligner ses pions sur les cases selon les combinaisons un peu comme au Morpion pour tenter de gagner son adversaire.
- Un jeu accessible à tous et facilement transportable.
- Un jeu qui donne envie de cultiver seul ou à plusieurs .
- La version 2016 (Funforge) d'Agricola est une belle réussite, beau matériel et règles plus abordables.
En comparant Caylus 1289 et Caylus 1303, j'ai songé à cette querelle récente au sujet des chiffres romains dans certains musées : Au lieu d'enseigner des éléments de connaissances, on préfère maintenant les simplifier (quand c'est pas les supprimer) pour que tout soit à la portée "du plus grand nombre".
Alors à quand un Res Publica Romana roll and write ou un Antiquity dice ? Et oui, je vous le répète, il faut sim-pli-fier ! Le nivellement par le bas au nom de l'égalité, d'une pseudo-modernité ou de la "fluidité", le nouveau mot d'ordre chez certains éditeurs aujourd'hui.
ça va ! ne vous fâchez pas... :-) Cooool ! C'est juste une petite "intro-provoc" pour attirer votre attention et je grossis le trait volontairement ; Il faut parfois faire ressortir les choses plus que nécessaire afin de les rendre visibles par le plus grand nombre. Oh zut ! Vous voyez, même moi je cède à cette mode.
Alors passons rapidement sur les illustrations assez tartignoles (non, là j'exagère pas et je le pense vraiment), parlons des mécanismes... enfin, de ce qu'il en reste.
Caylus 1303 nous débarrasse de diverses scories qui polluaient Caylus 1289 :
- L'argent tout d'abord. C'est pénible de devoir gérer un peu d'argent ! Et puis ces piécettes au tintement clair quand on les manipulait, je me souviens que ça énervait les tables de jeu d'à coté. Remarquez, c'est un signe des temps hein, il faut toujours diminuer encore plus le "coût" du travail, alors à Caylus, on a trouvé la solution, on paye plus les ouvriers. Enfin, c'était un soucis pour les joueurs que d'être obligé d'aller au Comptoir ou bien de quémander quelques deniers à Philippe le Bel. D'ailleurs à ce sujet...
- Les faveurs du rois : Vous vous souvenez pas ? La prise de tête que c'était ! Mais si ma bonne Dame, c'était bien trop compliqué avant ces 4 lignes qui obligeaient les joueurs à faire des choix stratégiques au moment des faveurs. Aller, un truc linéaire (avec des récompenses simples) pour tout le monde et on en parle plus. Il y avait deux choses de pénibles à Caylus : les adversaires et les choix trop nombreux. Et bien là, on a diminuer les possibilités de choisir, comme pour la suppression de l'argent, ça donne plus de "fluidité "paraît-il. Manquerait plus qu'on en fasse un coop maintenant...
- Le (pauvre) Bailli :
- "Bonjour. Je me présente pour le casting de Caylus 1303, c'est moi qui tenait le rôle du Bailli dans la version précédente. J'ai de l'expérience et sans vouloir me vanter, j'avais un rôle important..."
- "Ah ! Oui... c'est vrai. Alors heu...comment vous dire ? En fait, comme il y a maintenant un nombre de tour fixe, le rôle n'est plus attribué. Et puis surtout, le Prévôt est à cheval à présent... vous montez pas à cheval vous ?[...] Et bien vous soyez, c'est donc plus possible, désolé hein..."
Oui, ça aussi, l'incertitude du nombre de tours, c'était un truc qui angoissait trop les joueurs, alors qu'avec un nombre de tour fixe au moins, on est plus rassuré, on peut mieux peaufiner une stratégie qui consiste essentiellement à envoyer des ressources au château déjà construit.
Car il est déjà construit, mais il faut - encore – le renforcer à cause des méchants "goddons" qui sont en Guyenne, à coté quoi et sait-on jamais, ils seraient peut-être tentés plus tard de nous faire une guerre qui pourrait durer cent ans au moins, allez savoir...
Avec Caylus 1289, les voies du succès passent par des chemins variés, une richesse stratégique que ne je retrouve pas dans le Caylus 1303, pour des raisons déjà évoquées, mais je n'ai pas encore parlé des bâtiments. Globalement, cela rapporte moins de points que de se lancer dans la construction, tout est orienté vers l'envoi des lots de ressources au chantier. Les bâtiments (bleus) de prestige ? Ils représentent 122 points potentiels dans le Caylus 1289, pour 70 points seulement dans le Caylus 1303. Les bâtiments (gris) en pierre ? 48 points dans le Caylus 1289, 37 points dans le Caylus 1303 et j'ajouterais que dans ce dernier, les résidences ne rapportent pas de points (2 points par résidence dans le Caylus 1289). Et je passe sur d'autres détails.
Autant autrefois on pouvait tenter un service minimum concernant le château (enfin, il fallait quand même un peu s'y coller au moins pour pas être puni par le roi et obtenir quelques faveurs) et se concentrer sur d'autres aspect du jeu, autant on a pu constater, au fil de nos parties de Caylus 1303, que les grosses livraisons étaient clairement le meilleur moyen de bien figurer dans le jeu, sans trop s'inquiéter des bâtiments. On vous demande en réalité d'inventer la première grand plateforme de livraison. Et puis n'existe plus de restriction ou de sanction au manquement, c'est open-bar quoi...
Il y a toutefois un ajout qui m'a séduit, c'est celui des personnages dont le fonctionnement et la circulation fait beaucoup penser au système de Rattus. J'aime bien cette mécanique et pour tout dire, c'est ce que j'ai préféré dans ce nouveau jeu... heu.. Caylus, pardon. A souligner aussi le fait qu'ils ne seront pas tous présents à chaque partie, ce qui apporte une variété intéressante. De même, la mise en place de départ est un point plutôt positif, mais cela ne compense pas ce qui me manque dans cette version.
Des petits taquins pourraient me dire "Ouai, mais il est dans ta ludo ce Caylus 1303 et puis tu avais raconté que tu le trouvais pas mal, et blablabla..." Alors en effet, lors des premières parties, j'étais plutôt satisfait, mais c'est après que cela s'est gâté, d'abord pour cette histoire de livraisons un peu trop souvent victorieuses et surtout qu'une partie de Caylus, "le Grand", jouée il y a quelques temps, m'a rappelé combien sa richesse n'empêchait pas la "fluidité" , que rien ne le "ringardisait" et qu'il était quand même d'une taille bien au-dessus...
A la limite, Caylus 1303 est un bon marchepied pour des joueurs moins habitués avant d'aborder "le Vrai" Caylus, ou bien encore si on manque de temps, si on est un peu fatigué, si on a que lui sous la main... non, là je blague. Evidemment, nous n'avons pas là un mauvais jeu, loin de moi cette idée mais vous l'aurez compris, je suis déçu par ce "nettoyage" qui selon moi ne s'imposait pas.
- Pour les enfants mais aussi pour les très grands.
- Un jeu de cartes rigolo qui met une bonne ambiance autour de la table.
- Avant le début d'une partie on peut aussi choisir un thème plus ou moins difficile pour corser le jeu.
- Quadrillion le jeu qui vous fait chauffer les neurones.
- Le grand avantage de Quadrillion c'est la possibilité de créer son plan de jeu en plus des 80 défis du livret et tout ça avec du beau matériel.
- Scooby-Doo c’est la nostalgie de ma jeunesse et j’ai toujours adoré le dessin animé alors pour ma part c’est une très belle occasion d’avoir un tel jeu.
- La mécanique du jeu est simple ce qui fait qu’il est facilement accessible pour jouer en famille à deux ou en solo sans oublier qu’il est possible de choisir le niveau de difficulté de la partie (facile-moyen-dur).
- Le matériel et les figurines sont de très belles qualités.
- Le plateau de jeu est magnifique.
- C’est un vrai plaisir de jouer avec Scooby-Doo et ses amis pour capturer le monstre qui effraie la ville.
Euh... oui mais non...
C'est du Space Cowboys (serais-je médisant??? mais là tout de suite je pense à BlackFleet (LE VIDE ABSOLU) et Splendor (bon jeu mais qui casse pas 3 pattes à un canard) ) : du super matos, du buzz mais au final un jeu bien triste...
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Bref, les dés décident de à 80% de notre victoire (ou plus probablement défaite) et c'est répétitif!
Dommage car du super matos, une idée sur le papier intéressante mais ils ont pas creusé le truc à fond.