Un jeu d'enchères pur au final. Old school en quelque sorte même s'il y a un peu de gestion de main. Et puis bon, originalité, on se bat aussi pour ne pas récupérer des cartes "bananes qui glissent" (je me comprend). Ok. Mais encore ? Ah c'est tout. Bon ben je repasserai.
PS : je n'aime pas du tout le comptage des points que je trouve vraiment trop "all or nothing" (oui oui je sais, je me la pète avec mes expressions engliches, faut que j'arrête)
Un Knizia assez méconnu et pourtant, ce petit jeu d'enchères qui ne paie pas de mine est un véritable petit bijou : le fait qu'il y ait une condition d'élimination amène les joueurs à toujours être sur la corde raide ! Et oui, ce n'est pas parce que vous aurer réussi à remporter le plus de cartes que vous gagnerez irrémédiablement !
A consommer sans modération !
High Society est un jeu d'enchères simple à comprendre, à jouer et à apprécier. C'était une époque ou Knizia nous offrait des jeux novateurs et de grande qualité. High Society propose des parties tendues, dynamiques et agréables.
Ce jeu a connu une réédition donc je vous conseille de vous le procurer pour enrichir, bonifier votre ludothèque.
Pour les joueurs sensibles à la thématique d'un jeu, High Society reste assez froid et mécanique même si celle-ci donne dans la qualité.
Faîtes partie de la Haute !
Excellent petit jeu d'enchères au thème totalement artificiel !
Attention à ne pas trop s'emballer dans les premiers tours pour éviter de se retrouver bloquer en fin de partie.
La règle des enchères "inversées" pour les cartes pourries est bien trouvée ainsi que celle qui stipule que le joueur ayant le moins de points est éliminé !
Un bon Knizia, encore un !
Knizia est vraiment LE maître des jeux d'enchères vicieux, subtils et équilibrés. Einfach Tierisch en est un parfait exemple.
Les règles sont courtes, les parties aussi... et la tension à son comble: une carte est retournée, donnant des points positifs (bien) ou négatifs (pas bien).
Vous enchérissez avec des cartes de 1 à 25 brouzoufs (ici des souris, en fait) sachant qu'une carte posée l'est définitivement pour l'enchère en cours et qu'il est interdit de faire la monnaie.
Gérez donc au mieux votre maigre pécule de départ, comptez les cartes des adversaires, bluffez pour leur faire payer cher une carte... car il ne s'agit pas seulement d'avoir le plus de points à la fin de la partie, il faut aussi ne pas être celui à qui il reste le moins d'argent, car celui-ci est éliminé.
Diabolique, je vous dis!
Et j'adore, en plus!
Un jeu bien plus subtil qui n'y paraît. Rapide à expliquer, facile à jouer et durée de parties courtes, que du bon ! Seul reproche, le côté "cheap" du matériel University Games qui fait descendre la cote à 4/5
Petit jeu d'enchères avec des cartes animaux. Tout le monde a les mêmes cartes en main ce qui permet de contrôler un petit peu les autres joueurs. Le système d'enchères est bien trouvé, les cartes bonus amplifient ces enchères quant aux cartes négatives et leur obtention est également une réelle découverte. Si vous avez 10 minutes devant vous, faîtes une petite partie d'Animalement vôtre et vous en sortirez ravis.
D'un abord ultra simple Animalement votre réussit le tour de force de faire d'un jeu d'enchere quelque chose de réellement fun !
Bien entendu Knizia n'en ait pas à son premier jeu de la sorte et parvient à intégrer un seul élément qui donne tout son jus au jeu : à la fin du jeu il y aura un perdant qui n'aura pas su gérer correctement ses cartes d'enchere.
A coté de ça l'éditeur fournit des cartes au design et à l'humour trés réussi. On peut juste regretter le manque de clareté de la fin de jeu dans les règles mais bon je pinaille un peu là !
Dans ce jeu mister Knizia nous démontre une fois de plus, une fois encore tout son savoir faire.
Des règles limpides, simplissimes et aux cordeaux, cette simplicité n’empêche pas une profondeur réelle.
Et l’ordre du tirage des cartes ainsi que le nombre de joueurs offrent à chaque partie son particularisme.
Depuis son acquisition, il n’est pas un week-end ludique où ce bijou ne soit sorti.
Un jeu de carte qui tourne très bien.
De la tension entre les joueurs, un peu de bluff, des illustrations sympathiques.
Le gros point négatif est la condition de fin de partie qui casse toutes stratégies.
Le gros point positif est l'élimination du moins riche qui permet des coups de théatre salvateurs en fin de partie.
Et c'est rapide, ce qui permet d'en enchainer.
Je le trouve vraiment excellent ce petit jeu. Rapide, intelligent, accessible et diaboliquement fin.
En effet, l'achat par les cartes entraîne des paliers d'enchères. Par exemple, il vaut souvent mieux acheter au prix fort mais avec peu de cartes que de miser à chaque fois +1 en cramant plein de cartes.
De même, acheter beaucoup d'animaux c'est bien, mais n'oublions pas que le moins riche à la fin a perdu !
Il y a un peu de hasard sur la condition de fin de la partie mais n'est-ce pas plutôt de la prise de risque ?
Non vraiment, je ne lui trouve aucun défaut. Bravo M. Knizia !
Comme je n’intégrerais probablement jamais le palmarès Forbes des plus grandes fortunes mondiales, je me console en jouant non pas en bourse mais à High Society. Un jeu d’enchères du maître en la matière : sa majesté Reiner.
On fait souvent à notre Kaiser le reproche d’enrober ses créations de thématiques assez artificielles. La chose, certes, est fondée, et le cas présent l’exception alors qui confirme la règle. Dans l’univers des rupins, les cotations financières comme l’adjudication d’œuvres d’art sont des éléments du décor assez fantasmatiques. De ce fait, constituer un patrimoine de prestige à coup de millions est, sans chercher bien loin, le thème qui certainement sied le mieux à une mécanique d’enchères. Bien plus, à vrai dire, que des crues du Nil au temps des pharaons. Mais, si convaincant que soit un thème, encore faut-il qu’il soit servi par une édition à la hauteur. Nous qui aspirons à pousser la porte de cette high society, nous ne marcherions pas dans l’illusion, en effet, s’il ne s’agissait que d’un jeu de cartes à moins de dix balles ! Pas assez cher mon fils ! dirait l’émir. Überplay l’a si bien compris qu’il nous offre – nécessaire concordance de thème et de forme - un matériel des plus classieux : d’épaisses tuiles en carton, des cartes de très belle facture, et une boite que certains jugeront démesurée pour le contenu, or c’est vite oublier que dans la high society l’on voit tout en grand et que l’encombrement d’un jeu ici n’a jamais posé problème pas plus que le stationnement d’une cadillac. Mais arrêtons-nous sur la boite un instant. Fort à propos, elle met en exergue avec une belle touche BD ligne claire la dérision délicieusement immorale inhérente au jeu : sous un sac gorgé de dollars faisant le o de society que précède un high couleur billet vert, un jeune et séduisant couple se sépare à la sortie d’un casino courant chacun de son côté et disperse en plein vent ses liasses de biftons. J’adore !
Thème. Forme. D’accord, mais le fond dans tout ça ? Eh bien côté mécanique, j’y viens, c’est encore du grand luxe. Pour un filler de 15 minutes estampillé apéro, on a quand même droit à du caviar-champagne, ce qui change des cahouètes-pasta si vous voyez ce que je veux dire.
Il y a tout d’abord une main de billets qu’il faudra dépenser sans pouvoir faire la monnaie et qui vous inflige des dilemmes assassins. Voudra-t-on serrer les prix au plus juste lors des acquisitions, on dit alors adieu à ses petites coupures. Ce qui conduit pour les ventes ultérieures à surenchérir avec du gros et à surpayer ses achats, c’est fatal. Une pente très dangereuse menant, à l’heure des comptes, tout droit à l’élimination. Il y a ensuite les enchères déclenchées par une tuile malheur (une tuile ISF aurait été la bienvenue au passage!) enchères au cours desquelles il faudra débourser mais pour ne pas encaisser les effets négatifs. Là encore, en perspective, de grosses prises de tête pour jauger le point d’équilibre où l’incidence de la tuile s’avère inférieure à ce qu’elle va faire casquer aux autres. Enfin, et c’est atroce, il y a une condition d’éligibilité à la plus grosse fortune qui disqualifie d’office le plus dégarni en termes de cash. C’est peut-être là que l’on reconnaît le mieux la griffe du Kaiser. Ce même côté vicelard qu’on peut trouver dans le décompte final du Tigre et l’Euphrate et qui oblige à garder en mémoire durant la partie l’évolution des cubes derrière les paravents et dans High Society à pointer les coupures déjà claquées. La combinaison de tous ces éléments ouvre donc sur des stratégies difficiles à définir. J’ai joué, tour à tour, les flambeurs et me suis planté. Les rapiats. Et me suis replanté. Mais toujours je me suis beaucoup amusé.
Dans l’album des jeux d’enchères du sieur Knizia, High Society semble être un passage obligé. C’est une création remarquablement cohérente, consistante et simple à la fois, qui pourra servir de transition à des choses un tantinet plus alambiquées tel que Râ.
Et n’oubliez pas l’adage du jeu : l’argent n’est pas tout, mais c’est plus facile avec !
Et ça plait à des non joueurs, ils se prennent au jeu
Les cartes sont rigolotes
Les enfants s'amusent aussi
Bref, un bon petit jeu à emmener partout !
Bon j'ai perdu, je n'avais plus de cartes d'enchères, mais j'ai très envie d'y rejouer !
edit : j'aime bien l'ambiance créée avec les animaux, mais du point de vue des mécanismes, je préfère serengeti qui est plus intéressant mais aussi plus sobre en matière graphique...il faudrait pouvoir cumuler ces 2 qualités dans un seul jeu...
re-edit : et finalement je baisse à 3, car plus on a de jeux, plus on a de choix, et moins on joue à animalement vôtre... il lui manque quelque chose (un mécanisme à la serengeti) pour qu'on est envie d'y rejouer plus souvent...
Et en plus cette version est splendide ! carton épais, jolies cartes, rien à voir avec les photos du jeu allemand ! sans parler de "animalement vôtre", dont je ne comprends même pas le thème !
quant au jeu lui-même, il est rapide, tendu, avec un petit côté monopoly "je vais te ruiner, papa !" et la mécanique colle parfaitement au thème : il faut à la fois acheter les signes extérieurs de richesses les plus flashy (Ferrari, Ile paradisiaque), éviter les coups durs (voleur, Impots), bref etre le type le plus classe de la terre à la fin... sauf que, ultime pirouette, on regarde à ce moment qui est le plus pauvre. Le malheureux a perdu et ses points ne peuvent être comptés ! C'est pas le tout de frimer, encore faut il le faire intelligemment...
Bref, un knizia avec un thème !
L'intelligence et la subtilité *d'Einfach Tierisch* n'ont d'égal que son nom imprononçable. Voilà un jeu d'enchères qui pourrait sembler léger comme tout avec sa thématique animalière, ses lions qui boivent des cocktails, ses lapines callipyges à skis, ses lamas dalaï, ses vaches équilibristes et ses ânes qui font du vélo, mais qui se révèle vite beaucoup plus costaud pour son bluff et sa tension. Sa dynamique épurée est certes simple, mais diablement efficace, et les parties se plient en un clin d'œil. Et puis il y a tous ces petits mécanismes malins, de la banque qui ne rend pas la monnaie aux enchères inversées, des cartes spéciales qui tombent presque toutes mais pas toutes, au plus dépensier jeté au crocos avant d'avoir pu compter ses points, qui font de ce jeu une petite perle dans son format. En plus, pour éviter les fins de parties précipitées, il est toujours possible d'appliquer une variante du style "mettre une des cartes spéciales dans les cinq dernières du paquet", ce qui permet de rendre le jeu un plus maîtrisable, et donc peut-être encore meilleur.
Bref, un jeu d'enchères idéal lorsque l'on a pas le temps de sortir un *Modern Art*, *Râ* ou autres *Fabrik der Traüme*, et qui présente l’avantage d’être tout aussi bon dans toutes les configurations.
Pour jouer tout est dans le bluff et la stratégie. J'aime les cartes car elles sont belles et marrantes. Une partie se joue vite, on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est un jeu d'ambiance à jouer sans modération. En gros c'est du Reiner Knizia comme on l'aime
N'ayant joué qu'à la versionplus récente de ce jeu avec un autre thème ("Einfasch Tierich!"), je préfère avertir les joueurs que cet avis ne tient pas compte de la qualité du matériel.
Le thème est mieux rendu sur cette version mais elle est moins accrocheuse pour les joueurs (les occasionnels, surtout, préfèrerons la nouvelle mouture)...
Quoi qu'il en soit, on doit bien mieux rentrer dans le jeu, ce qui contre balance bien.
De plus, sachant que je priviligie les mécanismes et que le thème ne me fait ni chaud ni froid, je me permets sans aucun doute de noter ce jeu de la même façon.
Donc, pour ceux qui préfère de beaux dessins: essayez la nouvelle édition de ce jeu même si cette version est quasi aussi belle (les gouts et les couleurs...)
Pour ceux qui préfèrent un thème qui colle bien, achetez plutôt high society (cette version est plus jolie que l'autre portant le même nom.)
Bref, un bon jeu, vite joué qui donne de vraies sensations...
... et en plus elle est plus belle !
Dommage que la boite soit plus grande que celle de "Einfash Tierich!"
Enfin, ce jeu reste excellent pour ceux qui aiment les jeux d'enchères bien tendus.
Pour les autres, qui penseraient que les illustrations et la boite parle d'un jeu d'apéro léger: méfiance, celui ci se joue avec un grand sérieux calculatoire...