Un jeu très agréable qui ne révolutionne rien du tout , un peu trop de déséquilibre dans certaine cartes particulièrement les brevets qui seront fort avantageux pour les joueurs qui ont eu la chance d'en obtenir un , le soucis c'est qu'un mauvais depart (sans brevet ) se paye tres cher .
les points positifs , c'est qu'il est fluide , il se joue a 5 et c'est pas trop brise neurones
Malgré un habillage peu séduisant ce jeu de gestion est une perle.
J’espère sincèrement que les autres jeux de gestion et pose d'ouvriers sauront s'inspirer de cette bombe. Que les mécaniques de jeu puissent « enfin » se renouveler quitte à lorgner vers le jeu semi-abstrait.
Un « GROS » jeu simple dans ses mécaniques, interactif et tactique qui se joue très rapidement.
Une seule partie à mon actif, à 5 joueurs.
Très bonne première impression et qui invite à refaire (beaucoup) d'autres parties. Les mécanismes sont peu nombreux et simples mais ils ouvrent sur une grande quantité de choix possibles. Uniquement 2 ressources, une pour produire et gagner des points de victoire (le spyrium, charbon ou n'importe quel autre minérai ...) et l'argent qui accessoirement, reste la clé du jeu ... combien de fois on a dû renoncer à une action parce qu'il manque 1 sou ? ce qui débouche sur une adaptation permanente des actions, en fonction des cartes présentes et surtout des actions des autres joueurs, qu'on doit constamment surveiller (enfin, si on veut gagner).
Là est la clé du jeu : pas la peine de bâtir une stratégie (surtout à 5, impossible) mais savoir saisir les opportunités qui vont se présenter : acheter les bonnes cartes avant les autres, savoir faire monter les prix pour les embêter un peu (ben oui, sinon, c'est pas marrant !), bien gérer le placement de ses ouvriers et surtout, bien gérer le passage entre les 2 phases.
C'est là peut-être la meilleure "stratégie à adopter" : être à contre-courant par rapport à ses adversaires, c'est à dire savoir anticiper sur certains tours et le passage en phase 2 pour acheter des cartes pas trop chères et avant les autres et d'autres tours , au contraire, où il faudra plus temporiser avec les actions "événement" et "activation de cartes" pour laisser les autres dépenser leur pécule et ramasser ensuite les avantages qui restent, certes, mais qu'on aura pu faire fructifier avec d'autres actions entre-temps. C'est cette notion d'interaction et de décalage possible dans les actions et les phases qui fait la richesse du jeu. Un jeu clair, fluide, qui tourne bien mais où les choix douloureux et l'interaction sont bien présents.
Seul petit bémol qui demande à être confirmé au fil des parties. A 5, avec des joueurs qui "cogitent", il faut compter environ 2h30, soit 30 min par joueur. De plus, avec cette configuration, on n'aura de toute façon pas l'occasion d'aligner beaucoup de cartes devant soi et l'importance relative de certaines cartes s'en trouve décuplée. Ca fait mal de se prendre 30 points en un seul tour, avec une seule carte (la super usine à spyrium de la mort qui tue ...) quand moi, pauvre diable, je n'ai réussi à aligner que 56 points au total des 6 tours !
Sinon, le jeu me semble en tout cas très bien équilibré et je suis impatient de le tester en configuration à 2, 3 ou 4 joueurs pour voir ce que ça donne. Très bon jeu en tout cas, encore merci M.Attia et Ystari pour ce jeu très prometteur !
La petite boite de Spyrium, qui s'inscrit dans la gamme de Mykérinos (sous estimé) et Caylus Magna Carta (sous estimé), est comme d'habitude bourrée de matériels: jetons, cartes, plastiques, ...
Les règles sont simples, claires et bien illustrées, le jeu rapide et plaisant, et les illustrations, qui ressemblent forcément à celle de SHDC (c'est la même époque) sont très agréable.
Le petit mécanisme d'enlevage de meeples pour gagner des cartes ou de l'argent, c'est le moteur du jeu, est très bien trouvé.
Le seul bémol, c'est qu'il y a une courbe de progression lié à la connaissance des decks de cartes de chaque age, et qu'il ne vaut mieux pas faire une partie d'initiation avec un joueur chevronné, sous peine de prendre une énorme claque.
C'est quand même un très bon jeu!
Après l'inénarrable Caylus, William Attia revient avec un jeu de gestion et d'ouvriers comme j'aime. Spyrium offre un mécanisme plus fluide que son aîné avec un matériel plus sommaire mais largement suffisant. Le résultat est super efficace et la rejouabilité est très bonne grâce à la répartition changeante des cartes et à une bonne courbe de progression du jeu.
Tout dans **Spyrium** respire le classique vu mille fois ailleurs : illustrations, mécanismes, thèmes.
N'était les deux noms écrits sur la boîte (Attia, Ystari), on passerait son chemin dès les premières minutes d'explication.
Et on aurait bien tort.
**Spyrium** est un très très bon jeu, de facture effectivement classique mais réalisé, réglé et affiné avec une précision redoutable
Ce qui semble des détails dans l'exposé initial prend, durant la partie, une incroyable importance (ha! ce passage en phase 2...)
Toute erreur se paie cash : il n'est pas rare que "tout" se joue au quart de millipoil dans le dernier choix du dernier tour ou que, a contrario, la sortie de piste fatale ait lieu dès le premier tour par pure inattention.
Alors bien sûr, disons-le tout net : **Spyrium** n'a rien de révolutionnaire. Le comparer à Caylus n'a aucun sens.
On peut en revanche déduire de ce jeu que Attia n'est pas l'homme d'un seul jeu : c'est un grand auteur, et Ystari encore et toujours au sommet.
Lorsqu'on achève une partie d'1h20, le souffle court et les neurones fumants, avec zéro argent, zéro spyrium et 3 joueurs sur 5 rassemblés en 5 points avec des stratégies radicalement différentes, on se dit juste :
"waouh. La classe".
Une fois de plus un jeu qui m’apparaissait compliqué et qui au final se révèle à la fois simple et pourtant stratégique.
Sorte de « oddville » en moins chaotique, Spyrium propose de se positionner (à plusieurs : soit pour gagner des sous, soit pour embêter son adversaire) près de cartes qui rapportent des points, du minerais, des livres sterling, etc.....
Dans un deuxième temps, quand vous le décidez, vous pouvez retirer vos bonhommes et réaliser les actions. Vous pouvez acheter des cartes et réaliser leurs pouvoirs.
Spyrium se sert de mécanismes existants (pose d’ouvriers, achat de cartes, pouvoirs), mais parvient à les agencer d’une façon qui fait que le jeu est à la fois simple, fluide et propose des choix cornéliens sur un mode tendu. Plusieurs façons de gagner sont possibles.
Spyrium réussit donc un équilibre ludique qui peut plaire à la fois à des joueurs confirmés et non confirmés.
Un nouveau William Attia était forcément attendu avec impatience.
J'avais eu le plaisir de l'essayer à "Paris est ludique"... Puis 2 nouvelles parties depuis sa sortie.
Le mécanisme est, bien sur, totalement différent de Caylus, mais de nouveau très malin. Nous parcourons les 6 manches en jouant les équilibristes entre la phase de pause et le moment "idéal" pour commencer à retirer ses ouvriers.
Par contre, si je devais trouver un point commun avec Caylus, il s'agirait sans aucun doute de l'argent. Quand on passe la case 8, 90% des choix s'orientent vers les 5 pièces... C'est un signe quand même !
Les deux aspects décrits provoquent une tension permanente dans les choix, celle que recherchent ardemment les pousseurs de kubenbois. Ce mélange en fait un jeu particulièrement intéressant à jouer et, malgré les temps de réflexion, les parties sont dynamiques et d'une durée très bien adaptée. A l'arrivée, Spyrium est beaucoup plus tactique que stratégique.
Le seul reproche que je pourrais lui faire concerne les cartes à points de victoires par le biais du spyrium : un joueur qui active 3 fois une carte à 15 points de victoires à quasiment victoire assurée, même si un de ses adversaires s'est saigné pour obtenir 1 ou 2 bâtiments de prestige du dernier tour.
Il reste à espérer que l'excellent William Attia n'attendra pas, de nouveau, 6 ou 7 ans pour nous sortir son prochain jeu.
Parce-que c'est pas si courant que ça : Un bon jeu de gestion avec peu de matériel !
Pour autant le jeu ne manque pas de profondeur, règles simples mais choix cornéliens :-D
Du tout bon !
Attention toutefois, ce jeu est très calculateur, à réserver aux amateurs du genre.
Un excellent jeux avec tout plein de choix qui déchire le coeur...
Quelques petits défauts cependant :
il faut vraiment compter tout au sous près et des fois je me gauffre. Et surtout des fois ça fait ramer les gens
A beaucoup un peu trop d'imprévus entre deux tours
A 2 j'ai l'impression que les stratégies sont moins variées
Il manque un p'tit quelque chose pour qu'on soit vraiment dedans. J'ai apprécié mes parties mais par exemple je n'ai jamais vraiment eu envie de gagner ou de le ressortir si souvent.
Après c'est tendu du début à la fin et je suis pas prête d'avoir fait le tour du jeu ! Je pense que j'essaierai d'y jouer surtout à 3.
Une fois de plus Ystari nous sort une perle, un poids moyen assez exceptionnel.
Comme toujours parfaitement édité, Spyrium est fin et subtil, réglé aux petits oignons avec une grande rejouabilité et une belle courbe de progression donc une énorme durée de vie.
De l'originalité avec pourtant des mécanismes classiques qui fonctionnent à merveille, fluide, pur et tendu, avec de nombreuses voies à explorer. Si vous aimez le genre, vous ne serez pas déçu.
J'y joue depuis sa sortie avec beaucoup de plaisir, que ce soit à deux ou quatre joueurs, ça marche parfaitement bien.
Le matériel est au niveau du jeu, le vrai carton plein !
PS: Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
excellent jeu d'un auteur trop rare
des choix difficiles à chaque pose d'un pion ouvrier, de multiples façons de gagner différentes, un jeu très très équilibré et un plaisir ludique extrême
bien sûr les geeks comme nous trouveront ( à la 80ième partie) peut être le jeu un peu répétitif (encore que à la manière d'un Hawaï, la position hasardeuse des cartes fera que les jeux proposés seront souvent très différents) ; sinon le jeu est parfait : tension extrême du début à la fin
le matériel et le prix sont fort corrects
s'adapter, s'adapter... maître mot de ce jeu superbe !
bravo !
Il regroupe pas mal de qualité.
Très bon à jouer, qui donne du fil à retordre, juste ce qu'il faut de méchanceté et de pourrissage et tout ça dans un temps relativement court.
Il semble qu'il y ait 2 camps, ceux qui veulent des cartes supplémentaires pour augmenter la rejouabilité et ceux pour qui cela n'est pas nécessaire parce qu'il anticiper les tours à venir. J'appartiens à la première catégorie, il me semble que son seul défaut est la rejouabilité à long terme, même si la position des cartes changent, la variété est un peu limité à mon goût.
Dans le genre, je lui préfère quand même Keyflower qui apporte cette rejouabilité et plus de fraicheur. Ceci dit, Spyrium reste un très bon jeu.
J'ai récemment fait ma première partie de Spyrium à 2 joueurs en espérant trouver un bon jeux de placement mais en petit format ! La mécanique principale du jeu qui consiste à placer ou retirer ces Meeples à des phases différentes est très bien pensé , mais on se rend compte que le placement des autres joueurs influe vachement sur le jeu . Plus il y a de monde autour de vous et plus les batiments sont cher , mais plus on peux gagner d'argent si on achete rien !
Ce principe permet un bel équilibre au niveau des joueurs , mais le jeu étant trop court ( 6 tours ) la moindre £ est importante et on se retrouve à réfléchir énormément au moindre placement , à l 'optimisation du moindre centime , pour ne pas se retrouver à avoir fait un tour à blanc .
Mon resentit à donc été en fin de partie une prise de tête extrême pour vraiment pas grand chose à la fin , en comparaison à un Agricola ou un tour où l'on a pas ce qu'on veux peu aisément être rattrapé !
Contexte : 1 partie jouée à 3 joueurs
Points positifs :
- Durée de jeu très correcte par rapport à l'aspect tactique
- Lisibilité et compréhension simple du jeu sur le matériel de jeu
- Différentes tactiques possibles qui se valent
- Aspect intéressant du mécanisme : je finis avant toi pour déclencher une action qui aurait pu t'intéresser
- Mécanisme d'enchère ressemblant à du déjà vu adapté (positionnement à la Hermagor mais en payant au lieu d'une notion de majorité)
- Aspect traditionnel mais renouvelé d'optimisation entre acquérir-poser des ouvriers, déclencher des productions et obtenir des points bonus
- Dynamique du jeu
Points négatifs :
- Difficile de savoir réellement qui est devant, le dernier tour de jeu permettant de scorer énormément
- 12 actions ... c'est court ... mais pas de sentiment d'inachevé
Conclusion :
J'achète !
J'ai découvert ce jeu au salon d'octogones où j'ai un participé à un concours. Je suis reparti avec la boîte :-) Donc pas mécontent du tout !
Le jeu est vraiment plaisant et les parties sont bien tendues. Les choix sont cornéliens car il faut à la fois bien placer ses pions et également choisir la carte qu'on veut activer ou acheter car on ne pourra pas tout avoir. Soit un joueur va vous la piquer sous votre nez ou soit par manque d'argent, vous ne pourrez pas tout acheter.
Les parties se renouvellent grâce à des jetons qui modulent le pouvoir des cartes, par des cartes événements et aussi 2-3 cartes qui ne seront pas présentes dans la partie. Bref, un très bon moment de passer !
Juste un p'tit bémol (qui lui empêche d'avoir la note max) mais à voir avec l'expérience : quelques brevets plus forts que d'autres et 1 ou 2 qui peut s'avérer moins fort à 2 joueurs.
**Les + :**
Visuels
Mécanique
Stratégique
Moultes tactiques
Rapide
Simple à prendre en main
Le prix
**Les - :**
Pas accessible à tous, jeu cérébral pour kubipousseur !
**Bilan :**
Il va arriver très vite dans ma ludothèque celui là !!!
Spyrium est un jeu plus léger que Caylus, mais n'en reste pas moins un bon brise-neurone pour joueurs velus.
Comme dans tout bon jeu de gestion, le but du jeu est d'accumuler le plus de points de victoire en optimisant des ressources, ici au nombre de trois : l'argent, le spyrium, et les ouvriers. L'argent permet d'acquérir ou d'utiliser, au cours de 6 rondes de jeu successives, des cartes bâtiment, personnage, ou brevet, parmi 9 cartes placées au centre du jeu.
Pour ce faire, les joueurs vont à leur tour placer leurs ouvriers entre deux cartes, renchérissant ainsi la valeur des cartes adjacentes, puis les retirer pour encaisser des revenus ou bien pour acquérir ou utiliser les cartes. Ce système équivaut à des enchères hollandaises déguisées, où la valeur des cartes décroit jusqu'à ce qu'un joueur craque et achète la carte convoitée.
Les ouvriers et le spyrium servent aussi à activer des cartes acquises (bâtiments), ou restant en place (personnages), et gagner ainsi des points de victoire.
Les cartes brevets achetées génèrent des combos et permettent de maximiser ses revenus, sa production de spyrium, ou ses points de victoire.
Spyrium est donc un jeu de gestion très complet, aux règles relativement accessibles mais qui présente une grande profondeur. De nombreuses voies stratégiques sont possibles pour l'emporter, ce qui montre que le jeu a été finement réglé par l'auteur et l'éditeur.
La rivalité pour les meilleures cartes engendre une belle interaction, plutôt supérieure à la moyenne dans cette catégorie de jeux.
Comme souvent dans les jeux de gestion, le thème est assez plaqué, et de fait, le jeu est surtout une course aux points de victoire. Le parti pris graphique steampunk, qui n'est pas ma tasse de thé, n'aide guère à l'immersion.
Comme le jeu se contente d'un matériel réduit, et que son prix est établi en fonction, on a avec Spyrium un très bon rapport qualité / prix dans sa catégorie.
Spyrium est une petite merveille, et c'est louche !
Le jeu débute simplement : 3 types de cartes (bâtiments, brevets, personnages) et 3 "ressources" à gérer (spyrium, argent, personnages), 6 tours, 2 phases par tour (enlever des pions qu'on vient de mettre, bizarre...)...
Mais derrière ces principes se cache un jeu redoutable... En quelques coups, on commence à construire des combinaisons, à entrevoir des tactiques... Rapidement, les possibilités deviennent très nombreuses, et les tours 4, 5 et 6 demandent une longue réflexion.
Oui, il faut aimer le calcul pour aimer Spyrium. Mais une telle richesse, tout en préservant les interactions entre les joueurs, n'est sans doute pas naturelle. Ce jeu est diabolique !