Nombre de parties : 2
Spyrium est un jeu très plaisant à jouer et avec une belle interaction qui fera même parfois couiner.
Le jeu est annoncé à 1h max, mais se jouant en 6 tours, ça sous-entend, si on met de côté l'éventuelle explication des règles et la mise en place, dix minutes par tour, ce qui me semble tout de même assez juste (à deux joueurs, après quelques parties, à la limite).
Du coup, on a là un assez gros jeu, aux durées correspondantes, mais le tout rentrant dans une boite pas trop grande et proposée à un prix assez attrayant. Et vu le matos à l'intérieur, on ne se sent pas lésé.
Si on chipotait, on pourrait dire qu'il aurait été sympa que les jetons bonus soient double face, que les cartes de jeu soient numérotées discrètement pour retrouver leur explication dans les règles (en même temps, seules les contrats le nécessitent selon moi, et il n'y en a, actuellement -rêvons tous d'extensions- que sept) et que les cartes de départ aient deux faces différentes : une avec les ressources de départ et l'autre avec le récapitulatif des règles. Ainsi, sur le rappel de cout des cartes bleues, on aurait eu la place de rappeler les règles et couts du principe "d'écrasement"...
Mais là, c'est pour chercher la petite bête. Le jeu est donc sympa de bout en bout, même si le dernier tour laisse un peu sur la fin. Dommage que la tactique consistant à rusher sur le gain de thunes par l'amélioration de l'apport en début de tour pour ensuite prendre des PV à la place ait été ignoré en dernier tour, aucune carte ne permettant de scorer sur cette tactique là.
Si le jeu ne rejoindra pas, en tous cas pour le moment, ma ludo, c'est vraiment de peu. De plus, malgré ce fait, je serais toujours chaud pour m'y attaque quand on me le proposera, le petit goût de reviens-y étant fortement là, au moins pour une bonne dizaine ou quinzaine de parties, j'imagine...
Excellent jeu de placement d'ouvriers, qui devient aussi un jeu de retrait d'ouvriers pour gagner de l'argent et/ou acheter des cartes à activer.Le jeu est tendu (parfois à la limite du frustrant), avec une gestion de trois paramètres, l'argent, les ouvriers et le spyrium pour obtenir les PV.Seul défaut pour moi: son univers steampunk, et des illustrations sombres, caractère inhérent à cet univers. A vérifier aussi, à cause de l'étalement des scores qui semble assez élevé: les cartes sont-elles bien équilibrées ou certaines combo vraiment efficaces ?
Le thématiser sur la ruée vers l'or aurait pu être plus sympa... ?
Spyrium n'a peut-être pas la puissance ronflante d'un Caylus ou d'un Steam, l'envergure d'un Goa ou d'un Mégawatts, mais quelle finesse !
Ma première partie n'est pas exaltante, tout juste agréable. Et puis partie après partie, je découvre les différentes couches qui constituent le jeu. Oh on peut gagner sans mine ! Oh on peut gagner sans usine ! Avec très peu de revenus ! Avec très peu d'ouvriers ! Des stratégies extrêmes, tout ce que j'aime dans un jeu...
Au cœur du jeu, le système d'enchères déguisées en pose d'ouvriers est tout simplement génial.
Avoir foule d'ouvriers n'est pas forcément ultime, car il est souvent bon de passer tôt, auquel cas la moitié de mes ouvriers pourraient s'avérer inutiles.
Et que dire des bonus à 8 et 20 PV ? Encore une idée géniale. Là où dans de nombreux jeux de gestion on a intérêt à garder ses cartouches pour marquer des points sur le tard, Spyrium rend la stratégie inverse viable. Un bon bol d'air ludique !
Autre chose appréciable, Spyrium est le genre de jeu où si l'on vous pique quelque chose sous le nez au premier tour, c'est toute votre stratégie, toute votre partie qui se redessine et il faudra alors vous adapter.
L'équilibre et l'élégance de ce jeu me soufflent.
Le seul bémol concerne le design, très austère et qui peut ne pas donner envie d'y (re)venir.
Selon moi ce jeu synthétise tout ce que j'aime dans le jeu de société, le tout dans un format condensé avec un matériel sobre et en quantité mais sans excès; chaque élément dans ce jeu a son utilité, ce qui en fait un objet ludique incroyablement équilibré où chaque aspect a été travaillé et fignolé, du moins c'est ce que je ressens tant que je trouve ce jeu élégant.
J'ai beaucoup de plaisir à y jouer, du fait de ses mécaniques bien pensés, de ses différentes ressources à gérer (même si le Spyrium est la seule ressource en soit il va aussi falloir s'occuper de ses ouvriers et de son argent), des multiples possibilités de scorer etc...
La rejouabilité est assurée par la sortie aléatoire des évènements, de la disponibilité et de la disposition des cartes du marché, de ce que font les autres joueurs; d'ailleurs pour ce dernier point le jeu peut limite entrer dans la catégorie jeu d'ambiance par moment lorsque vous avez des joueurs qui veulent négocier histoire de se faire du pognon, de mettre les bâtons dans les roues au leader au score, entre autres ! mais qu'on ne s'y trompe pas, on est avant tout face à un jeu chauffe neurones et calculatoire, même si ça râle, ça jubile, ça se moque gentiment !
J'ai volontairement omis de préciser les règles pour vous laisser tout le plaisir de la découverte si un jour vous avez l'occasion d'y jouer. Les règles se trouvent facilement en ligne ou expliquées en vidéo sur YouTube.
Voilà ! Voilà tout le bien que je pense de Spyrium. Ce jeu a tout pour sortir régulièrement, il est riche, profond, se joue bien dans toutes les configurations (de 2 à 5 quand même), possède une bonne marge de progression, et même une fois la bête apprivoisée il est toujours agréable de se refaire une partie.
Je sais que le thème et les illustrations ne sont pas très sexy, moi au contraire j'aime !
Sinon comme reproche que je lui ferai c'est que le jeton bonus de 5 livres ressemble trop à la pièce de ... 5 livres justement !
Le jeu est sorti en 2013 et n'a pas été réédité depuis, pourtant on peut encore le trouver neuf dans certaines boutiques et pour pas cher en occasion. Et pour mon plus grand plaisir j'ai constaté que le jeu n'est pas oublié, qu'on le retrouve parfois dans certains commentaires et vidéos sur le net, même si il reste encore trop méconnu du grand public. Quoi qu'il en soit j'espère qu'il continuera à vivre ! Moi en tout cas j'y retourne avec plaisir.
Chapeau (melon) bas à toutes les personnes ayant travaillé sur ce fabuleux jeu. Cheers !
Voilà tout est dit dans mon titre. Un matos froid et affreux. Un thème complètement inexistant durant la partie. Mais la mécanique du jeu est d une intelligence telle qu on plonge dedans. Un vrais régal !
Un jeu qui mériterait une réédition avec un matériel plus beau.
découvert il y a peu, j'adore. je trouve après quelques parties ,comme beaucoup de jeux, on s'organise on apprivoise et on s'éclate. très bon matériel. j'ai eu la chance de trouver une boîte dans une superbe boutique à Avignon, la Vouivre, bon conseil et acceuil
Les + :
Règles simples et bien pensées
Matériel de qualité
Les 2 phases
Principe de pose et de retrait des pions
Gestion de l’argent
Les - :
Austère et froid
Manque de rejouabilité (pas assez de cartes différentes)
Du déjà vu
Pas convaincant à 2 ou 3 joueurs
Donc :
Spyrium tourne bien mais je n’ai pas envie d’y rejouer comme avec (beaucoup) d’autres jeux. Allez comprendre !
Spyrium est un jeu de gestion qui présente quelques particularités intéressantes.
La présentation sombre et les illustrations ne sont pas au premier abord attirantes. Elles sont pourtant en concordance avec un thème actuellement à la mode. On appréciera par contre la lisibilité parfaite des icônes qui sont intuitives et facilement compréhensibles.
Le tarif de vente est également en bonne adéquation avec le format du jeu. Une nouvelle fois l'éditeur ne déçoit pas.
Spyrium est avant tout un jeu très tactique où l'interaction est très forte et où il faut constamment s'adapter. Le jeu reste toujours très fluide et les parties sont rapides. L'achat des cartes ou le gain éventuel en livres sterling dans la deuxième phase sont malicieusement conditionnés au nombre de meeples positionnés autour des bâtiments ou des personnages convoités. Il faudra donc surveiller continuellement ses adversaires pour s'adapter et faire les bons choix. La pose ou le retrait d'un ouvrier est toujours un dilemme.
Spyrium est un jeu très accessible mais qui peut paradoxalement paraître frustrant. Le challenge est très tendu et la moindre erreur de gestion de son argent pourra se révéler très pénalisante.
La gestion du tempo est primordiale. Le basculement inattendu et rapide d'un joueur en phase 2 peut provoquer la surprise. Tout est dans le subtil timing de pose ou de retrait des ouvriers.
On pourra juste regretter une impression de manque de variété des cartes qui peut engendrer un sentiment de répétitivité. Sur le long terme le renouvellement des parties pourrait peut être en souffrir.
Spyrium est donc un jeu de gestion relativement innovant à sa manière. Il titille les neurones de façon inhabituelle sans trop les surchauffer. Ce n'est pas le jeu que j'aime le plus chez cet éditeur mais il mérite largement le détour.
Après Caylus, W. Attia revient chez Ystari avec Spyrium qui disons-le tout de suite n’arrive pas à la cheville du premier cité. Nous dirigeons un conglomérat industriel et nous allons faire fructuer notre « empire » en utilisant nos petits travailleurs pour gagner des bâtiments, activer des personnages, etc
Pose d’ouvrier classique dirons-nous.
Oui mais pas tout à fait car là où se trouve toute la beauté de ce jeu c’est dans cet espèce de « Stop ou encore » à la pose d’ouvrier ! En effet, chaque tour se décompose en 2 phase : Phase de pose et Phase d’activation ! Mais à tout moment, un joueur peut décider de passer en phase d’activation tandis que les autres resteront en phase de pose. On comprend maintenant tout le sel du jeu : vais-je encore poser des ouvriers ? ou vais-je m’empresser de passer en phase 2 pour pouvoir récupérer les bâtiments qui m’intéressent ?
La seconde chose qui corse le tout est qu’au plus il y a d’ouvrier autour de la carte « visée » au plus celle-ci vous coûtera chère. Mais c’est également par ce biais que vous gagnerez de l’argent
Bref, Spyrium est un jeu extrêmement bien équilibré, il y a vraiment plein de manières de gagner et une combo n’est jamais « ultime ». Le jeu se renouvelle assez bien, les parties ne sont pas trop longues et il y a une bonne balance entre la réflexion et l’opportunisme.
Un bon jeu et j’y rejoue avec plaisir mais personne n’a ressenti ce sentiment qui fait qu’on a une envie irrépressible d’y revenir tous les jours !
Après 2 parties à 4 joueurs, je peux dire que Spyrium est un jeu très plaisant. Tout le sel du jeu repose sur le moment où on arrête de poser ses ouvriers pour les activer. On se demande toujours si ce n'est pas trop tôt ou trop tard.
On a pu voir autour de la table plusieurs stratégies qui se révèlent toutes efficaces: arriver très vite au max d'ouvriers, créer une combo production de spyrium/points de victoire, faire la course à l'argent pour se payer les meilleurs bâtiments. Au final à chaque partie, à part un joueur un peu distancé, il y avait moins de 5 points de différence entre le premier et le troisième.
En résumé, un jeu qui tourne bien, qui est rapide (première partie en 1h30 avec les explications et deuxième partie en 1h) et pas frustrant malgré seulement 6 tours (on arrive quand même à mettre des choses en place).
Je dirais que ses seuls défauts sont sa présentation et ses illustrations un peu arides (mais c'est une question de goût) et le coup de coeur que je n'ai pas eu qui fait que je n'ai pas eu envie immédiatement de l'ajouter à ma ludothèque.
A essayer donc.
Le matériel est soigné et plutôt minimaliste (pas de fioriture).
La règle est assez simple (20 minutes d’explication maximum).
Le jeu se décompose en deux phases distinctes : la première on pose des ouvriers autour des cartes, la deuxième on les reprend pour soit activer les pouvoirs des cartes adjacentes, soit les acheter (bâtiments, diplômes) soit gagner de l’argent (une pièce par personnage autour de la carte). Enfin, durant la deuxième phase on peut également poser nos ouvriers restants pour activer les cartes bâtiments acquises précédemment.
Spyrium est donc un jeu ultra calculatoire où il faudra trouver le bon tempo pour enchainer nos actions si on veut gagner (changer de phase au bon moment, réussir à faire des combinaisons gagnantes).
Il faudra aussi profiter des positions adverses autour des cartes pour optimiser ses gains d'argent sans pour autant se faire doubler.
Dans ce jeu rien d’original véritablement mais ça fonctionne comme une horloge suisse et le carré de 3 cartes sur trois à chaque tour fait que les combinaisons de jeu sont quasi infinies permettant de renouveler les parties sans lassitude.
Enfin des bonus additionnels lorsqu’on marque des points oblige les joueurs à ne pas thésauriser mais à dépenser les ressources pour progresser le plus vite possible sur la piste de score, ce qui rend le jeu ultra rythmé.
En conclusion, Spyrium est un jeu équilibré, dynamique, très stratégique, exceptionnellement agréable à jouer : tout simplement indispensable !
William Attia reste un auteur rare, mais quand on a réussi une oeuvre comme Caylus, que faire après?
Spyrium est un grand jeu dans une petite boite, une merveille de mécanique, bien dans l'esprit de la maison Ystari.
L'interactivité y est très présente, et fit penser à Keyflowers, tout va être dans le timing, le positionnement pose/retrait ouvriers comme forme originale d'enchère, une montée en puissance du moteur à marquer des points de victoire, le tout dans une durée très raisonnable.
Y rejouer reste toujours un plaisir.
L'immersion dans le jeu ne se fait jamais vraiment. Ça tourne bien, et offre pas mal de perspectives de jeu. Mais quelques lacunes persistent : les cartes de tour tombent rarement bien, et servent trop souvent à rien; peu d'actions sont disponibles ; il n'y a guère de logique dans ce que nous faisons, si ce n'est pour gagner des points...
Ma conjointe l'apprécie beaucoup...
Spyrium est un jeu a priori un peu austère, un Ystari, un jeu de pousseurs de cubes qui aiment bien se prendre la tête avec des choix cornéliens. Le thème est froid au possible, les couleurs ternes. Et pourtant... La mécanique de pose et de retrait d'ouvriers est réglée au petits oignons, le jeu est magnifiquement équilibré entre toutes les stratégies gagnantes possibles.
Spyrium est un jeu profond qui a l'avantage de ne pas être trop long (bien que cela dépende du temps de réflexion des joueurs). J'avais un peu peur en lisant les règles, le fait que le tour se déroule en deux phases distinctes et qu'un joueur puisse passer en phase 2 alors que les autres sont encore en phase 1 me faisait un peu peur. Je craignais que ce soit le bordel. Et bien non, pas du tout ! Tout a été pensé également pour que le jeu sois fluide. Et cette distinction entre la phase 1 et 2 est même le coup de génie de la mécanique de ce jeu. C'est là que beaucoup de choses se jouent. Passer en phase 2 permet à un joueur d'activer une carte avant l'adversaire mais lui interdit de poser d'autres ouvriers. C'est le dilemme, la carte en vaut-elle vraiment la peine ? Merci à Ystari pour le prix, le matériel est simple mais c'est un jeu grand format au niveau stratégique, tout autant que bien des boites à 50 euros. Autre fait non négligeable, le jeu tourne très bien à deux joueurs !
En résumé : un jeu au thème pas du tout excitant, complètement plaqué. Mais ce n'est pas spécialement ce qui est recherché dans ce type de jeu. Spyrium c'est avant tout une mécanique d'orfèvre qui réjouira les amateurs de jeux catégorie "expert" qui cherchent quelque chose de stratégiquement riche, pas trop long et encore relativement simple (dans sa catégorie, on est dans du 14+ quand même).
Sans être d'une innovation à faire pâlir la concurrence, Spyrium propose un chalenge d'optimisation intéressant.
On y trouve une dose de stratégie, et il est important de bien connaitre le méta-game, les différents brevets et façon de les jouer. Il est toutefois vain de vouloir décider de son orientation avant la partie, puisqu'en fonction des tirages et des mouvements adverses, une façon de jouer peut devenir inapplicable ou moins rentable.
Il faut donc s'adapter. Car c'est surtout de tactique et de timing qu'il s'agit.
A ce titre, la transition irréversible entre deux phases est particulièrement savoureuse. Parfois, il est intéressant de retirer ses ouvriers tôt pour s'assurer une rentrée d'argent ou la primeur d'une carte, parfois il vaut mieux camper en attendant que le terrain se dégage... L'utilisation de l'évènement et/ou l'activation de ses cartes en interne permettent le cas échéant de temporiser à bon escient.
On a donc un dilemme permanent et surtout très interactif. Pour faire surpayer ses adversaires, la surveillance de leurs intentions est plus qu'obligatoire. Savoir se placer au bon endroit, à la fois potentiellement lucratif ou intéressant pour soi, et à la fois gênant pour au moins un adversaire, est tout un art.
La variation liée à l'ordre de sortie des cartes procure une rejouabilité plus que correcte, sans être infinie puisque les parties finissent par se ressembler tout de même. Quand à l'équilibrage impeccable, il est de toute évidence le fruit d'un gros travail de tests.
Il faut par ailleurs souligner l'effort et l'honnêteté de l'édition Ystari pour nous proposer un boitage adapté et le prix conseillé raisonnable qui va avec. D'aucuns n'auraient peut être pas hésité à gonfler un peu le volume du matériel pour passer dans la catégorie au dessus...
**Malgré un thème qui s'efface rapidement et sans être absolument exceptionnel à mes yeux, W. Attia signe au final un jeu solide qui devrait contenter sans problème les amateurs de jeux d'optimisation tactique pour un bon paquet de parties.**
Pour finir, on apprécie la mise à disposition en version Online gratuite, signe d'un éditeur transparent sur la qualité de son jeu.
Voilà au moins un auteur qui ose. Après Caylus sa piste d'actions et ses dérivés, voici Spyrium et son retrait d'ouvrier. Il n'y a pas à dire ce gars a des idées côtés mécanismes originaux. Là où ça pêche c'est dans les sensations de jeu. Autant le dire Caylus m'a laissé froid, et j'ai préféré l'utilisation de la piste d'action d'un "Carlson city". A l'inverse le retrait d'ouvrier est très interessant. C'est une super trouvaille, et ça fait un très bon jeu. Par contre à l'instar de Caylus, le charme n'est pas là ...
Bref un beau moteur sans emballage
Spyrium est;
-Un jeu de gestion, d'enchère, de développement et de prise de risque
-Un gros jeu dans une petite boite, beau, innovant et excellent
-Relativement difficile pour ce qui est du timing de jeu
Spyrium n'est pas;
-Pour les débutant
-Très long (pour ce type de jeux)
-qu'un simple jeu de gestion..
Un bon jeu de placement d'ouvrier dans un format plutôt court.
Il a un je-ne-sais-quoi que j'adore.
Je le trouve plutôt équilibré, où la tension et le timing pour passer de la phase de placement et de reprise de ses ouvriers est cruciale.
Tout l'intérêt du jeu réside dans cette tension de placement de ses ouvriers et de reprise de ceux-ci dans deux phases séparées où chaque joueur décide quand il souhaite passer de la première phase à la deuxième.
Tous les joueurs ne joueront donc jamais pareil pendant la partie et ce à chaque tour !
Ils placeront plus d'ouvriers avant de les reprendre ou n'en placeront que très peu. Quel intérêt ?
La phase de reprise de ses ouvriers ne nous permettra plus d'en placer ce tour-ci, mais nous permettra d'acheter probablement les bâtiments que l'on veux avant que les autres ne nous les piquent, alors que placer beaucoup d'ouvriers ne nous garantira pas d'avoir les bâtiments que l'on veux mais augmentera quand même le coût des bâtiments à l'achat aux autres joueurs. Et à défaut on fera les actions qui restent....ou pas !
Bref, très très jouissif.
Pourquoi j'ai acheté ce jeu ? Je voulais un jeu de gestion consistant pas trop cher.
Je n'ai pas été déçu, c'est typiquement le style de jeu que certains éditeurs auraient vendus 10€ de plus dans une boite plus grosse :)
J'ai joué une dizaine de parties, souvent à deux.
Les plus :
> bonne mécanique, équilibrée
> fait bien chauffer les neurones pour les derniers tours :p
> très bonne rejouabilité, on a envie de tester les 7 différentes techniques et le changement des cartes évenements joue énormément sur le cours de la partie et sur les ressources qui vont être difficiles ou non d'accès (spyrium, argent, ouvriers)
> c'est rare un bon jeu de gestion comme ça pour moins de 30 €
> le matériel est sympa, même s'il plaira pas à tout le monde
Les moins :
> le graphisme du titre est dégueu
> certaines techniques sont pas top à 2 joueurs, mais on peut éventuellement les enlever
> l'un des aspects du jeu est dur à expliquer et peu fluide en jeu, c'est l'histoire des 2 phases par tour, qui parait complexe pour pas grand chose
Je trouve ce jeu un peu sous-évalué, il mériterait d'être plus connu.