Le plaisir prédomine là ou durant la partie elle même on se prend au jeu en imaginant à chaque coup (voir plusieurs avant) ce que l'on va pouvoir faire après. C'est de l'Ystari et cela se voit rapidement (clarté des règles, matériel de qualité, jeu pour "joueurs").
Chaque partie me renforce dans cette impression d'avoir en face de moi un jeu abouti, subtil et équilibré. Les stratégies peuvent êtres évidentes mais d'autres plus subtil voient le jour à mesure qu'on enchaîne les parties.
Après une dizaine de parties je sens que j'ai une courbe d'apprentissage encore très longue avant d'en avoir fait le tour, sans pour autant avoir l'impression de faire face à un jeu trop compliqué. Ainsi il se livre aisément aux débutants mais invite chaque joueur à peser longuement son choix au moment de poser un ouvrier, le système de défausse d'ouvrier s'il n'est pas unique reste fin et bien trouvé.
Si je devais lui trouver des défauts (minimes) ce serait un intérêt plus faible à deux (du fait de la rareté de l'argent) et 2/3 cartes de plus en phase A pour ne pas tomber à chaque fois sur les mêmes cartes (par contre la phase C figé offre un point de repère pour le dernier tour qui détermine des stratégies, c'est à mon sens une bonne idée bien que clairement au désavantage du joueur débutant).
Je donnerais mes félicitations à Ystari pour avoir su mettre ce jeu dans la gamme de jeux moyens en terme de taille de boite et de prix, vu le nom de l'auteur, la complexité de la chose et la qualité du matériel je n'aurais pas trouvé scandaleux de le voir dans la grande gamme et de devoir donc le payer plus cher. Donc merci :)
**Compatible deutéranomalie**
Les + :
* La disposition des cartes aléatoires,
* Qui viennent de manière progressive,
* Une seule ressource à gérer,
* La manche en 2 temps : Poser et savoir à partir de quand retirer,
Les - :
* Difficile de se faire de l'argent à 2 joueurs,
* Nécessite d'être 3 ou plus pour y trouver un intérêt dans l'interaction.
Un peu de fraîcheur dans le monde de la gestion : il est aussi important de penser à quand on va retirer ses ouvriers qu'au moment où on va les placer. Si j'ai aussi eu l'occasion de tester Tzolk'in qui impose une réflexion similaire, je trouve Spyrium beaucoup plus accessible : nul besoin de calculer des tours à l'avance car l'opportunisme prime sur la stratégie (et en ce qui me concerne, je préfère : trop d'anticipation de stratégie ralentie beaucoup la partie d'un jeu). De plus le fait de gérer une seule ressource (+ l'argent) permet de limiter les prises de tête mais oblige vraiment à compter au plus juste (mais ça va vite avec 1 seule ressource à considérer).
Comme souvent avec ce genre de jeu, différentes façon de gagner sont possibles et valables : les scores sont souvent serrés et le dernier tour beaucoup plus lent car là, chaque mouvement est analysé. Mais le jeu se jouant en 6 tours il reste au final très rapide et tendu du début à la fin.
Un mot sur le thème steampunk : c'est une réussite de mon point de vue. Si on reste dans du classique pour le jeu de gestion, il est ici bien réalisé et la petite touche de fantaisie apportée correspond bien à la petite touche de fraîcheur à l'intérieur d'une mécanique très classique.
**En bref : *à tester pour les fans de gestion qui veulent renouveler leurs expériences de jeu***
Très bon jeu de gestion et de placement, qui récompense autant l'opportunisme que la planification.
Mes + :
- beau croisement entre le jeu de placement et le jeu de production économique
- belles illustrations
- pas mal d'interaction, mine de rien (oui je l'ai déjà faite celle là)
- pas trop complexe pour un jeu aussi riche en possibilité et stratégies
Mes - :
- choix ergonomiques peu pratiques (surtout les lettres quasi-illisibles sur le dos des cartes, pas pratique pour la préparation) mais c'est un détail
- demande de l'expérience pour remporter la victoire (il faut connaitre les possibilités offertes par les cartes aux différents stades du jeu) mais on peut aussi voir ça comme une qualité si on n'oppose pas un débutant à des joueurs initiés
Bref, surtout du + !
bon jeu avec une mécanique intéressante de placement ou retirement de ces meeples. Le jeu est clairement meilleur à 4 , avec un maximum de tension pour remporter les cartes. Sinon le thème est plutôt plaqué et le jeu assez froid. Tout le sel du jeu tient dans le placement et à quand passer à la phase d'activation au bon moment!
Des cartes, des meeples, une ressource, on se dit "encore un kubembois de gestion". Oui mais non. Car Spyrium n'est pas de ces jeux où finalement chacun fait ses actions dans son coin et à la fin c'est le joueur solitaire le plus proche de l'autisme quand il prépare ses combos qui gagne.
Avec Spyrium, l'interaction est totale : tout le sel du jeu repose sur le timing entre les actions de chacun. Où poser ses ouvriers, à quel moment les retirer, payer tout de suite le surcoût d'un bâtiment ou prendre le risque de se le faire souffler sous le nez ? On jauge ses adversaires, on évalue leur stratégie, on prépare quelques coups de Jarnac. Aucune partie ne se ressemble, et en plus il est aussi agréable à deux qu'à cinq joueurs.
Sans nul doute un de mes jeux préférés de 2013.
Mon ressenti sur ce jeu est assez mitigé.
A la fois le principe est assez original, un jeu sur l'ère industriel, acheter vos usines de spyrium et votre industrie et rentabiliser à chaque tour.
Mais ce jeu nécessite vraiment une planification à la pièce et au spyrium prêt qui peut désappointer les joueurs les moins experimentés et n'ayant pas forcement envie de reflechir 5 minutes avant de faire une action.
A conseiller donc pour des joueurs non-occasionnels
Bien vendu sur Tric Trac, j'ai voulu voir un peu de quoi retournait ce petit jeu qui m'avait l'air fort sympathique.
Personnellement, j'aime beaucoup le thème. L'illustration de la boîte est super jolie et le matos à l'intérieur est de très bonne qualité. Les illustration des cartes sont plutôt réussies et j'aime beaucoup les petits cristeaux de spyrium. Bref, rien à redire de ce côté là!
Au niveau du jeu, on se retrouve avec un jeu de placement et de retrait d'ouvrier très prenant! Bien sûr, il ne révolutionne rien mais tout s'imbrique bien de manière très fluide. Il permet donc de jouer à un jeu très complet en 1h-1h30, ce qui est très appréciable. Plusieurs chemins mènent à la victoire. Il y a de la prise de risque et on peut gèner ses adversaires pour les empêcher d'avoir la carte qu'ils veulent.
Le jeu est jouable de 2 à 5 joueurs et il est bon dans toutes les configuration même si j'ai une légère préférence pour le jeu à 4 et 5 joueurs beaucoup plus tendu!
Bref, un bon jeu et du bon matos à un prix plus que raisonnable. Si vous cherchiez un jeu pour remplir la gamme "jeu de gestion en 1h-1h30" de votre ludothèque, arrêtez-vous là vous avez trouvé!
Je ne suis vraiment pas fan du thème.
Je n'aime pas non plus globalement la couleur du jeu, mais ce n'est pas une surprise, car dans le ton d'Ystari :)
Je trouve original et efficace la gestion des ouvriers et des actions, excellent même avec l'impact sur les revenus.
Nous en avons fait une dizaine de partie, il plait beaucoup à Ma Dame et à nos compères de jeu.
Quant à moi, j'ai un peu plus de mal à cause des éléments cités ci-dessus et le côté froid/calculatoire du jeu.
Un 7, si j'arrive à régler le curser...
et bravo à Ystari pour le prix, qui correspond au jeu.
C est la chronique d un succès annoncé, un bon auteur et un éditeur pour gros joueur, ça donne forcément un succès et un jeu qui plait. Beauciup de réflexion, un mécanisme de dépose, retrait d ouvrier très original et une duree de partie pas trop longue font de ce jeu le succès que j attendais. Merci pour le plaisir ludique.
exellent jeu de placement et d'optimisation
le theme est un peu bof ,mais les illustrations sont tres jolies
le jeu tourne aussi bien à deux qu'à 3 qu'à 4
le seul point peut etre négatif serait que l'on connait les 9 dernières cartes vu que c'est toujours les mm
Excellent jeu de gestion de ressources. J'aime bien la gestion du marché : on positionne des ouvriers près des cartes que l'on souhaite acquérir. Plus on en place, plus les adversaires devront payer cher pour prendre la carte, mais plus ils pourront récupérer de sous (à se faire des noeuds au cerveau). Le reste est plus classique : activation des cartes acquises avec des ouvriers, pour produire des ressources (le spyrium), les transformer, etc...
Avec du très bon matériel (sympas les petits cristaux de spyrium, et les cartes sont très bien illustrées).
Et pour couronner le tout, le jeu est très transportable (il s'agit foncièrement d'un jeu de cartes, avec très peu d'éléments un peu volumineux).
Un bon goût de reviens-y. Et sans doute un gros candidat pour les TT d'or 2014.
Spyrium utilise une technique de placement d'ouvriers et d'achat de cartes qui ressemble à hermagor: on se place entre deux cartes et peut-être qu'on aura une carte ou peut-être que non.
Tout comme les pilliers de la terre (et d'autre jeux) les cartes permettent de convertir la ressource en points de victoire, ou d'obtenir la ressource, ou des points de victoire directement.
Bien sur il y a d'autres type de cartes, et il y a également des événements.
Il y a 6 tours de jeu, on pense que ça peut laisser du temps de se développer mais finalement c'est assez rapide étant donné qu'on part de rien, et du coup le moindre faux pas rend la victoire plus difficile.
Le bémol de ce jeu, pour moi, est la frustration. Car vous ne savez pas si vous aller avoir la carte que vous aviez programmé. Car d'autres vont peut-être la prendre avant vous. Et ceci est d'autant plus flagrant qu'il y a de joueurs. Bien sur, c'est cette mécanique qui fait que ce jeu est ce qui l'est. C'est donc à savoir avant d'acheter, Spyrium est un jeu où l'interaction entre joueur est très présente et peut être frustante. Contrairement à des jeux de pose d'ouvriers, où, si on vous prend l'action que vous souhaitiez, vous pouvez rebondir sur une autre, ici, étant donné que la pose d'ouvriers se fait avant le retrait, si vous n'avez pas prévu le coup (ou si vous avez la poisse et que ça se passe mal) vous avez pris un sacré coup derrière les oreilles pour la victoire.
Finalement plus vous êtes nombreux, plus il y a une part hasardeuse.
Dommage j'aime beaucoup le jeu mais cette part de hasard (bien qu'il vienne du choix des autres joueurs) l'empêche d'être un jeu parfait.
J'aime beaucoup l'idée qu'il faut garder des ouvriers pour les jouer avec les cartes ensuite.
En résumé: bon jeu mais avec une interaction pouvant être très frustrante !
Spyrium repose essentiellement sur une mécanique de placement d'ouvriers originale. Originale et plutôt exceptionnelle !
Les cartes mises en vente (ou plutôt, devrais-je dire, jetées en pâture...) sont peu nombreuses et provoquent des conflits entre joueurs. Plus une carte est convoitée, plus elle est chère. Les joueurs sont dans un état de dilemme permanent : prendre une carte en la payant parfois très cher ou se retirer pour gagner des sous proportionnellement à la convoitise des autres joueurs. De surcroît, on ne peut prendre des cartes et de l'argent qu'après avoir fini de poser ses ouvriers pour déterminer ce qu'on convoite, ce qui apporte encore plus de sel au jeu.
Une réserve toutefois : le jeu à deux n'offre que très peu de ces choix cruciaux car on se marche moins dessus. Le jeu devient alors beaucoup plus tactique pour optimiser au mieux une combinaison de cartes et gagner le plus de points de victoire.
Car oui, on gagne ici encore des points de victoire. On gagne des sous pour acheter des usines pour produire du spyrium pour le transformer en points de victoire. Un concept épuré et simpliste, mais qui peut toujours faire recette : ce cher William Attia nous le prouve une fois de plus ! La règle est expliquée en à peine 10 minutes (un pur bonheur pour un jeu de ce type !) et les parties sont relativement courtes (1h-1h30 max), ce qui permet à ce jeu de sortir souvent de sa boîte.
Découvert ce week-end, et après 3 parties, il s'avère que c'est un jeu très orienté sur le timing (il est vital d'arriver à faire tel action avant ou après tel joueur). On se sent bien dans le thème et les mécanismes (à appréhender sur la première partie) deviennent vraiment fluide dès la seconde.
Pas un coup de coeur, mais une bonne surprise, j'y retournerai à l'occasion !
Jeu avec des cartes assez cérébral. Au final c’était assez plaisant une fois qu’on a bien compris comment fonctionne les achats. Il faut bien positionner ses meeples qui permettent d’acheter et renchérissent les cartes. La gestion en devient serrée, donc risque de longue réflexion à 4 ou5. Il ne faut pas hésiter à sacrifier ses bâtiments et prendre des risques.
Au final j’ai trouvé qu’on avait pas tellement de bâtiment devant soi (3 ou 4) mais il y a quelques beaux combos à faire.
Ce jeu est un grand jeu que ne laisse pas présumer sa taille. Il est relativement simple, donc facile à expliquer, mais présente une profondeur intéressante.
Je ne l'ai essayé qu'à 4 ou 5 et ne le juge donc que dans ce cadre, car j'ai des doutes à moins, particulièrement à 2.
Que peut on lui reprocher, franchement à ce prix (celui d'un jeu de moyenne taille) pas grand chose.
A noté que la durée des parties est un peu plus longue que 15 minutes par personnes comme indiqué sur la boite.
Une de mes meilleures acquisitions de l'année 2013
Pour tout dire, au départ, je n'étais pas du tout attiré par ce jeu. La faute à des dessins vraiment pas très sexy selon mon point de vue, et surtout à un thème dont j'ai vraiment horreur. Au final, la TTTV a fini par me convaincre et je ne regrette pas. Le jeu possède un defi intellectuel assez interressant pour un jeu avec une durée raisonnable. L'interraction entre joueurs est omniprésente grâce à une mécanique vraiment interressante de pose d'ouvriers autour de cartes.
Petit bémol: Le nombre de cartes assez faible, permettant peu le renouvellement des parties, même si le positionnement aléatoire de celles-ci corrige un peu ce problème.