search
S'inscrire
arrow_backRetour

Tous les avis sur Platypus 2005

309827 Résultats

Platypus

EricJPlus

06/12/2024

6
Verona Twist

EricJPlus

06/12/2024

6
Allo la Terre
  Un nouveau Dixit, Story Box, Mystérium, un zeste de Traitres mots? Un peu de tout ça, au royaume des rêves. Une image de départ (un capitaine squelette sur son bateau), des guides qui doivent raconter une histoire, placer un mot dans leur récit via les cartes inspiration (ex:obstacle) et surtout faire deviner au rêveur quel sentiment, mot, ils ont essayé de décrire (ex: bisounours). «Le capitaine squelette est gentil, plein d'amour, il s'est tatoué un arc en ciel sur le torse et vogue rejoindre sa fiancée. Hélas, un groupe de navires pirates l'empêche de continuer sa route». Le rêveur a le double des mots sur ses cartes, il devra juste faire le rapprochement entre le récit et ses cartes. Cela permet à un joueur un peu plus timide de participer sans stresser. Si le jeu ne nécessite pas de mémoire ou de trop se creuser la tête, il est primordial d'avoir de l'imagination, du blabla et d'être capable de rebondir sur le récit du voisin qui ne va pas forcément dans votre sens. Quelques chapitres plus tard, il faut maintenant clore le récit et coller à la fin qui vous est imposée «je dois secourir le roi des lapins prisonnier de l'infâme taxidermiste». A part une mise en place un peu longue, le jeu remplit totalement son office de jeu narratif d'ambiance.

morlockbob

04/12/2024

7
Encore une belle horloge de Rudiger Dorn.
Apportant une nette amélioration par rapport à Louis XIV (dont il est une refonte) Mafiozoo se situe exactement à la croisée de l'enchère et de la majorité. Quelque part entre Istanbul, Las Vegas et Medici, il propose finalement de tempérer les défauts des deux genres. L'ensemble reste simple mais donne une agréable sensation de fourmillement sur ce (très grand) plateau. On ne peut pas lui faire les reproches habituels destinés aux jeux d'enchères classiques à la Knizia, car ici la chance et l'aspect psychologique ne tiennent pas le devant de la scène. On ne peut pas non plus lui reprocher l'aspect figé de pur calcul spatial de tous ces vieux jeux de majorité qui n'ont pas le génie l'El Grande. Finalement, Mafiozoo est très frais et original. Concrètement, on offre des bijoux (en mode awalé, coucou Istanbul) à des personnages, puis on attend les résolutions pour gagner des objets permettant ensuite de prendre le contrôle des bâtiments, ainsi que des jetons représentant les 6 quartiers qui scorent en fin de partie de différentes façons. Imaginez donc que les placements de dés de Las Vegas sur les différents casinos ne soient que le début d'une arborescence vers les points de victoire possibles. Tout cela semble banal dit comme ça : comme souvent chez Rudiger Dorn, l’originalité et la qualité résident plus dans l’agencement que dans les idées elles-mêmes: on est vraiment bluffé par cette mécanique d'horloge. Cette très bonne refonte livrée par Super Meeple me semble cependant encore largement perfectible, en particulier au niveau de la taille des jetons de conditions/récompenses des enchères, qu'on place aléatoirement sur les personnages: pourquoi diable sont-ils si petits et si grisâtres, perdus sur cet immense plateau? De grosses plaques visibles de loin auraient étés mieux indiqués, car c'est LE mécanisme central du jeu (la corruption, ses conditions et ses gains possibles). EDIT: Bon, j'ai hésité à baisser la note, mais finalement non, ce n'est pas une bonne raison... Je m'explique: en enrôlant des joueurs assez "grand public", j'ai eu un mal fou à leur faire retenir les règles! Au final, bah je le trouve assez dur ce jeu, et beaucoup plus que ne le laissent penser ces illustrations animalières à la Zootopie. Certes, ce n'est pas un jeu de pose d'ouvriers à la Simone Luciani, Pfister et compagnie, donc il n'y a pas tant de règle que ça mais... n'empêche qu'un public familial lambda aura mal à assimiler toutes ces enchères et placements imbriqués. Je finis par croire que Mafiozoo devrait plutôt être considéré comme un expert léger et non un familial+ à la Catane, car il n'y a pas grand chose d'intuitif et les choix sont complexes. Après, ça dépendra de votre "culture ludique familiale": dans un foyer ultra branché jeux ou bien avec des parents ingénieurs qui font faire des racines carrées à leurs enfants de 10 ans ça passera crême!!! Ou bien peut-être simplement des... allemands???

grotesk

04/12/2024

8
Un très très bon jeu
Etonnant d'habitude les adaptions de livre en jeu ne marche pas très souvent et là nous avons un superbe et intéressant prenant pour thème la suite des piliers de la terre lui même un très bon jeu. Accessoirement on peut aussi lire les 2 livres de Mr Ken Follet qui sont eux mêmes formidables.

musashi886

03/12/2024

9
long sorry moche
Une situation de départ (en deux lignes) et des cartes avec des mots. Il faudra en choisir un pour avancer, découvrir, obtenir un objet... Ici on doit réunir Carmen et Carlos. Tout ce qu'on sait c'est que Carmen est serveuse. Que fait elle ? Elle sert ou elle rêvasse, elle rentre chez elle ou va se promener ? Notre choix va vous amener à une autre carte, un nouveau dilemme et un nouveau choix. Le cœur du jeu est de développer l'imaginaire ai-je lu et de mener le récit à sa guise. Vous faites les mauvais choix, l'aventure se termine, on recommence. Cela peut être long et ennuyeux. A la découverte du paquet, je voyais cela comme un Eila (et l'éclat de la montagne) de poche, un livre dont vous êtes le héros mini. Cela manque cruellement d'ambiance pour rentrer dedans. Ici tout est brut, aucun indice. Qui est Carmen : une bosseuse, une fille déprimée d'avoir perdu son copain, une rebelle ? On dira que c'est à nous de choisir, d'extrapoler et si ça ne colle pas, de changer. Certes, mais contrairement à Eila ou Back Stories, on est face à un jeu purement mécanique, froid, on retourne des cartes et ça marche, ou pas. Jeu-table, dans tous les sens du terme. Idéal pour le Père Noël Secret sinon je vois pas...

morlockbob

03/12/2024

2
Génial malgré l'apparente banalité
Parfois, il est vraiment difficile de savoir pourquoi on apprécie un jeu ou pas. Prenez la Havane et Citadelles: j'adore le premier, le deuxième me laisse complètement complètement froid, alors qu'il en est visiblement l'influence principale. En effet, dans les deux jeux on mise des personnages faces cachées pour construire petit à petit une ville. Je ne vais pas m'éterniser dans cette comparaison vaine, mais sachez juste que, dans la Havane, la sensation de jouer des personnages pour construire des bâtiments est beaucoup moins abstraite: on a vraiment l'impression d'une version jivaro -très bien réduite- d'un jeu de ressources tel que son grand frère Cuba. Pourtant, c'est incroyablement simple, mais vraiment très bien foutu: on joue simultanément deux cartes d'action face cachée, dont chaque chiffre va composer une fois retournées un nombre qui déterminera ensuite ensuite l'ordre de tour. Chaque joueur résout ensuite les actions dans l'ordre établi, et il peut éventuellement aussi acheter un bâtiment disponible qui peut avoir des exigences variées (combinaisons de matériaux, ouvriers, architecte). Au tour suivant, on recouvre UNE des cartes (donc un des chiffres du nombre) avec une nouvelle carte: on construit ainsi un nouvel orde du tour, une action sera jouée une deuxième fois avec celle nouvellement ajoutée. Gasp quelle leçon de game design! C'est vraiment très "é-lé-gant", ou sinon je ne sais pas ce que ça signifie! Beau comme du Colovini, quand il est en forme! Et puis bien sûr 'est évidemment avec les cartes action qu'on acquiert les ressources nécessaires, mais certaines servent aussi à un peu embêter les autres, car c'est un jeu extrêmement interactif, ce qui est rare dans ces jeux de ressources. Au final je le trouve par exemple supérieur à Istanbul le jeu de dés, qui est certes sympathique mais déploie beaucoup de règles pour finalement pas grand-chose, une impression de chance qui domine la course. Sur une base assez proche (déclencher des actions pour prendre des ressources qui permettent ensuite de débloquer des points de victoire) la Havane s'avère un cran au dessus et s'impose comme une référence du familial+.

grotesk

02/12/2024

9
Le Kamoulox blanc plutôt !
Voici un jeu compact et rapide de pause d'ouvriers qui est brillant à plus d'un titre: matériel magnifique, variabilité incroyable, mécaniques ultra fluides incluant un draft de dés d'action... n'en jetez plus! Bah si justement, moi je le jette (ou plutôt le revend) et d'ailleurs vous aussi devriez peut-être essayer de vous faire une idée avant de vous jeter dessus devant l'avalanche d'avis dithyrambiques. Pourquoi je ne l'aime pas? Parce que cette distribution des cartes sur le plateau à la mise en place, qui garantit une variabilité quasiment infinie, ne donne finalement aucune saveur particulière à la partie. Tout choix est complètement abstrait et désincarné, exercice virtuose d'opportunisme qui donne une impression de course stressante et performative plutôt que d'une quelconque sensation de construction de moteur, de twists tactiques astucieux. Bien sûr, tous les jeux de pose de meeple n'ont pas besoin d'être des bacs à sables créatifs et expérimentaux, mais ici les mécaniques semblent tellement... mécaniques! On est récompensé facilement par une avalanche de combos wtf très proches les uns des autres: faire ceci permet de faire cela qui permet de faire cela. Faire quoi exactement? Bah, te prends pas la tête man, ça va te permettre de gagner! C'est comme une sorte de mélange entre Candy Crush et le Kamoulox. Ayant joué au subtil (et magnifique) Lorenzo juste avant, je peux vous dire que la chute fut rude, car ce château blanc ne procure qu'une satisfaction unidimensionnelle, axée sur un seul type de gratification: gagner en optimisant chaque tour à coups de combos totalement arbitraires. À part la compétition très dynamique qui ressort de la partie, je trouve qu'il n'y a aucun plaisir particulier à jouer. On oublie rapidement les magnifiques meeples très bien découpés en forme de personnage variés, pour ne se concentrer que sur les combinaisons de coups disparates kamouloxiens. Tant de savoir-faire au service de rien, c'est quan même dommage, mais encore une fois c'est juste mon avis et avec de tels atouts le jeu a de quoi plaire à énormément de monde, car ses règles pas si simples peuvent être assimilées dès les premières dix minutes de jeu. Argh... je ne pensais pas que j'écrirais un jour une critique qui descend un jeu à cause de son manque de thème, et d'ailleurs ce n'est pas vraiment ça, c'est juste que finalement chaque pièce de ce chateau, chaque jardin et chaque centre d'entraînement est tellement "samey", ou en français on pourrait dire "rien à battre" ! Un peu de sens ça fait pas de mal messieurs les designers!

grotesk

02/12/2024

5
D'un arôme simple et profond
Tout en tuilant des cartes qui constituent peu à peu notre appareil productif de café, on active les différentes étapes de la production dont les symboles sont représentés sur ces cartes. D'une évidence géniale et fluide, Café m'a un peu rappelé le pourtant très complexe 6 Castelos, autre jeu d'assemblage spatial du même duo d'auteurs. Comme dans ce brûle-méninges ultime qui n'est pas pour tout le monde (loin de là) on ne place pas les nouveaux terrains pour simplement scorer des zones à la Carcassonne ou Kingdomino mais pour provoquer des interactions beaucoup plus interessantes entre les différents lieux déjà posés. On a aussi un peu l'impression d'un Honshu rendu plus logique et "streamlined" (adieu là encore le scoring poussif de zone, on ne garde que l'interessante production). Si l'expert 6 Castelos provoquait souvent une surcharge cognitive à cause de ses chemins exponentiels vers la victoire, ce petit jeu malin se concentre à présent sur l'essentiel de ce concept exigeant de "combos spatiaux": il faut juste gérer les variétés de café et la chaîne de production jusqu'à la livraison au commerce. Très accessible et thématique, Café se révèle dans sa version de base un superbe casse-tête familial, mais il reste du pur "solo multijoueur" -contrairement à 6 castelos on ne partage pas le terrain mais on a chacun le sien. Une variante avancée, suggérée en fin de règle, rajoute un peu d'intéractivité en mettant le pion premier joueur aux enchères pour choisir les tuiles (pion qui est en fait le dernier joueur dans la version normale). EDIT: Après d'avantage de parties, je dois baisser la note de 9 à 8. La raison? C'est VRAIMENT du solo multijoueur, un peu comme pouvait l'être le très bon Limes, et je pense que ce style de jeu se rapproche un peu trop près du casse tête et ne peut pas dépasser une certaine note en tant que jeu de société. Même si la résolution du trajet du café est effectivement super bien trouvée, il aurait peut-être fallu trouver au moins un élément d’interaction. La règle des enchères pour le cafetier premier joueur n'est pas 100% satisfaisante: elle fonctionne avec les grains de l'entrepôt, ce qui donne une impression assez désagréable de dilapider son stock de points supplémentaires pour un achat de tuile difficile à évaluer, et surtout elle amène à jouer contre le joueur en tête, du style "toi qui as plein de cubes, tu dois acheter cette tuile sinon il va gagner !".

grotesk

01/12/2024

8
Where is my mind ?
Joli mais très très léger. Trop pour moi qui ai fini par le trouver répétitif et téléguidé après peu de parties. Bien en famille avec des enfants.

Brissac

01/12/2024

5
Le Roy décevant
Décevant. Prévisible après quelques parties, les victoires se jouent un peu au coup de bol. Magnifique en revanche.

Brissac

01/12/2024

6
Ce soir, je tiens Mad en haleine
Alambiqué et déconcertant mais vrai jeu de plis au format nano.

Brissac

01/12/2024

7
Sarah Connor ? J'ai la robo...
Original et impliquant. Fonctionne parfaitement. Ne se joue qu'à 3 mais on ne doit pas plus lui reprocher qu'aux échecs de ne se jouer qu'à 2 ! Il existe suffisamment de jeux de plis à 2, 4 ou plus...

Brissac

01/12/2024

8
Coup de Bröwl
A la Knizia, on prend des bouts de jeux et on en fait un nouveau... Bröwl est à mi-chemin entre Hit ! et Korsar... (Enfin, plus proche de Hit par sa légèreté quand même.) Petite gestion de main, prise de risque et tchatche. Sympatoche si bon groupe, familial mais oubliable.

Brissac

01/12/2024

6
Du jardin zen au divorce
Aujourd'hui, je suis à la rue. J'ai perdu mon logement, une partie de mes économies et la garde de mes enfants. Alors qu'à la base moi je voulais simplement jouer à construire un jardin japonais ! A cause de Niwashi, j'ai tout perdu. Je vais vous expliquer la raison de cette descente aux enfers. En 2019, avec ma conjointe nous partons en voyage au Japon. La suite on la connait, demande en mariage, achat de maison, naissance des enfants, Scenic à crédit... Les années passent et notre amour du Japon reste intact. Il y a quelques jours je tombe en boutique sur la boite de Niwashi, arborant en couverture une superbe illustration représentant deux jardiniers japonais assis dans un jardin. Le pitch du jeu est chouette et original. En duo coopératif et en silence, chaque joueureuse doit (faire) réaliser des objectifs secrets en faisant placer des tuiles au bon endroit par son binôme de façon à former des symboles, le tout sans communiquer. Les joueureuses doivent donc élaborer un langage commun, entrer en connivence, pour coopérer devant l’adversité des mauvaises herbes et valider le maximum d'objectifs. Le jeu s’arrête lorsqu'on ne peut plus jouer de tuiles et on compte les objectifs réalisés. Quelle catastrophe. Nos parties ne furent que cris silencieux, regards noirs et soupirs exaspérés. La tension dans la pièce augmentant au rythme des indications mal interprétées et des tuiles posées rageusement. Du jardin zen attendu, il ne restait enfin qu'un tas de braises chaudes. Nous en avons conclu que nous ne pouvions plus continuer ainsi, Niwashi ayant révélé notre vraie nature et mis en lumière notre incapacité à communiquer. C'est un jeu simple, malin, auquel on prend plaisir à rejouer pour s'améliorer. On apprend à se comprendre, à regarder les actions de l'autre et à les interpréter. Si on ne gagne jamais vraiment, on ne perd pas non plus. En plus, Niwashi est un petit bonbon d'édition qui tient dans la poche. Je vais de ce pas le conseiller à mes voisins, je les trouve beaucoup trop heureux.

Bidoulait

30/11/2024

8
Spassky & Hutch
Paolo Mori aime les jeux à deux. Après Blitzkrieg, voilà le championnat d'échec façon Watergate (autre jeu à 2). Si l'échiquier peut faire peur, ici nul besoin de savoir comment se déplace une tour ou un cavalier. Les pions augmentent la valeur des cartes et les autres pièces servent de marqueurs de tours. Tout se joue aux cartes. Divisées en 2, on alterne les côtés à chaque manche. Les valeurs peuvent être fortes avec des pouvoirs moindres ou le contraire. Il faut être supérieur à l'adversaire pour gagner mais on peut aussi lui concéder le match, tenter de perdre un coup pour appliquer l'effet collatéral et anticiper la prochaine manche puisqu'on connaît une partie de ses cartes. On peut aussi, avec les pouvoirs le pousser à la faute et lui faire perdre du mental, ce qui peut faire très mal (moins de pions, moins de cartes). Un jeu subtil, où on sera encore meilleur en connaissant les cartes à force de pratiquer. Ambiance tendue, fine, pour ce duel de cerveau.

morlockbob

30/11/2024

7
Chef d'oeuvre de la renaissance italienne du cubenbois !
Dans le genre Engine Builder à la fois beau, tendu et parfaitement équilibré, Lorenzo se pose là comme une référence difficile à égaler. Ici, nos "ouvriers" sont nos cousins dans une famille noble de la Renaissance. Ces cylindres prennent la valeur des 3 dés de couleur que l'on lance à chaque manche, ils vont nous permettre de récupérer 4 types de cartes que l'on va placer sur son plateau: - les violettes qui sont de réalisations et donnent ponctuellement des PV - les bleues pour une collection de PV exponentiels et quelques pouvoirs permanents. - les verts qui sont des territoires et offrent des ressources lorsqu'on fait l'action hache. - les jaune qui représentent la technologie et permettent surtout des échanges lorsqu'on active l'action engrenage. Évidemment, on a tendance à préférer ces deux dernières catégories, plus fun puisque réactivables, mais il faudra sans doute décider si on ne part pas aussi vers les violettes ou les bleues, et ne pas se disperser avec les pouvoirs des cartes réactivables: on pourrait se retrouver en fin de partie avec des tonnes de ressources ou des pouvoirs d'échanges qu'on n'aura pas le temps de profiter! Ce n'est pas que Lorenzo soit si court avec ses 6 manches de 4 tours chacun, mais le côté tendu du placement vous amène souvent à temporiser, il est impossible à moins de connaître super bien le jeu d'enchaîner les tours "royaux" qui déclenchent combos sur combos! Vu la taille des noms sur a boîte, Je soupçonne Gigli et Brasini d'être les vrais auteurs de ce jeu, et que l'apport de Luciani aurait surtout résidé dans l'incroyable équilibrage qui donne tellement envie de rejouer. Chef d'Oeuvre !!!

grotesk

30/11/2024

10
Pimp my Taluva... ou pas.
J'ai parfois lu des avis du style "Taluva est un jeu simple, pourquoi lui donner une extension qui le complique et lui enlève ainsi sa principale qualité". Je pense notamment au chroniqueur US d'habitude ultra pointilleux Zee Garcia. Comme c'est exactement ce que je pense de pas mal d'extensions de jeux simples, je me suis donc abstenu de la prendre. Au final, les règles supplémentaires sont si ridiculement peu nombreuses qu'on ne peut pas du tout faire cette accusation: je me demande si Zee avait mal dormi ce jour-là, mais sa critique ne tient pas du tout le coup! En fait, il s'agit d'avantage d'un petit "pimp" que d'une véritable extension: on peut désormais jouer à 5, on peut ajouter un joli plateau bleu qui empêche de trop s'étendre (pratique pour éviter que la partie s'éternise à 4 ou 5 mais à 2 ou 3 cette fin là ne se produit que rarement). Et puis il y a une mini règle du bateau, que l'on place dans un "lagon" vide de tuiles mais néanmoins fermé, et qui départage les égalités en troisième position derrière les temples et les tours. Ha, et il y a aussi des tuiles de seulement 2 hexagones, que l'on peut jouer une seule fois chacun pendant la partie. C'EST TOUT! Alors non, ça ne dénature pas du tout le jeu, et c'est plutôt sympa, on sent que l'auteur a juste voulu le customiser un poil. Peut-être l'éditeur lui a-t-il dit "Marc-André, je sais que tu n'as pas envie de faire une extension pour Taluva, mais le jeu s'est super bien vendu alors trouve quand même un truc!" Après, franchement, le plateau bleu vous pouvez le créer vous-même (avec des limites que vous décidez) et pour les bateaux trouvez deux pions et c'est réglé.

grotesk

29/11/2024

7
Puke & over
Partant d'un carré de 12 cartes on va essayer, en bougeant ou en recouvrant ses cartes, d'avoir le moins de points d'éclaboussure à la fin de la manche. Une carte de la pioche sert de valeur du tour. Déplacer ou recouvrir ou, si vous ne pouvez rien faire, passer en disant « coin » (c'est trop stylé quand trois personnes passent !!!). Le jeu a pour lui d'être dynamique puisqu'on joue en même temps, coloré, de s'enorgueillir du thème le plus original de l'année (des canards en plastique qui éclaboussent la baignoire), c'est déjà ça. En poussant un peu, on pourrait même lui prêter une micro stratégie, en imaginant qu'on va compter les cartes, puisque chaque valeur est présente deux fois. A contrario, moins on a de valeurs devant soi, plus c'est la chance qui fera la différence et les tours peuvent être long à dire « coin ». Ca ne vole pas haut mais ce sont des canards en plastique me direz-vous. Comme l'expliquait la famille avec qui j'ai partagé cette partie « mon père joue au Skyjo et pour le gamin c'est bien ». Vu comme ça, c'est compréhensible, même s'il y a d'autres jeux tout aussi accessibles et plus malins qui existent. Bravo donc au marketing et à la comm' pour avoir poussé ce jeu sur le devant de la scène, énième copie de copie du jeu du golf. A quand « prout & cover » on bouge sa carte à gauche en disant prout. Pouet & cover, on retourne sa carte et on dit pouet (mais où allez vous chercher tout ça, c'est génial !), Paf & cover, on colle une baffe à son voisin et...

morlockbob

28/11/2024

5
Die romantik ist tot
Succès et Prix, il était donc normal de s'attendre à une suite de ce titre. Chose faite avec la version 2 joueurs qui reprend le principe du Duplicate que l'on trouve par exemple dans les compétitions de Scrabble. Trier les éléments est déjà un bon boulot avant de se lancer. Il faudra également une table conséquente. Un joueur sert donc de maître du jeu en dévoilant une tuile, son adversaire devra chercher la tuile identique dans son paquet. C'est assez relou et surtout ça casse le rythme du jeu à vérifier à chaque prise si c'est la bonne. Une fois trouvée, on place sa tuile et on constitue son décor comme on le veut, essayant de valider les points d'objectifs mais aussi d'assembler la rivière et la ligne de chemin de fer la plus longue. Outre la fouille permanente de la tuile pas très confortable, ce jeu n'est pas plus à deux que seul ou à 25, 100 puisqu'il s'agit de copier ce que fait le maître des tuiles. Aucun intérêt si vous avez la version de base.

morlockbob

27/11/2024

6