Diplomacy est un jeu génialement simple.
Mais ça simplicité cache les pires coups tordus et réveille l'âme du conquérant sans scrupule qui est en chacun de vous (parce que moi je suis gentil et nul en diplomatie).
Alors je vous dis attention !
Ce jeu est un terrible engin à dispute ! Ici, oubliez la convivialité et l'esprit bon enfant si vous voulez arriver à la fin de la partie avec des pions sur le plateau.
Sachez également que la qualité des parties sera intimement liée à la qualité des joueuses et des joueurs plus que dans tout autre jeu. Un joueur qui craque et qui cherche à vous éliminer et c'est la fin des haricots. (ce qui vous permet d'aller jouer à Bohnanza !).
Tous les ressorts de la persuasion sont permis et l'hypocrisie et la duperie seront reines. Et ça pendant assez longtemps, puisque la durée d'une partie complète vous entrainera au bout de la nuit.
Voilà pourquoi je n'aime pas ce jeu en respectant ses qualités. Je n'ai pas le profil du joueur de diplo !
Reste que le jeu se prête très bien à la correspondance, car cela permet d'éviter les réactions à chaud trop vives.
La malignité de Reiner Knizia s’exprime à nouveau dans ce petit jeu de course très agréable.
Bien que la part de hasard soit importante, c’est elle qui rend le jeu palpitant en entraînant des prises de risques.
En tant qu’amateur inconditionnel de Top Race, aujourd’hui disparu, j’attendais impatiemment ce Royal Turf et je n’ai pas été déçu.
La convivialité et les coups fourrés cohabitent très bien et l’ambiance est toujours au rendez-vous.
Il me faut vous dire que je suis allergique aux voitures sous toutes leurs formes.
Regarder Turbo est forme de torture particulièrement affreuse pour un homme comme moi qui ne possède même pas son permis !
Pensez donc que je me soucie des courses de bolides recouverts d'autocollants publicitaires comme d'une guigne !
Pourtant, surmontant mes hauts de coeur, j'ai participé à une première partie de Formule Dé (c'était il y a lonftemps). Et voilà que peu à peu, je me suis pris à négocier des virages, fabriquer des voitures et lever les bras au ciel quand je passais la ligne d'arrivée.
Aujourd'hui c'est moi qui propose des parties aux autres.
"-moi tu sais les courses de voitures ...
- Attends ! Tu vas voir !"
Il sont forts ses bougres !
...qui sortait des sentiers battus. En fait ça n'a rien d'un jeu, mais ça demeure une partie de plaisir. Pour qu'une scéance d'il était une fois soit attrayante il faut que les participants soit dans le même état d'esprit : celui d'inventer de belles histoires, pas de gagner.
Une histoire mal fagottée ne satisfera personne tandis qu'une histoire à rebondissements, avec des personnages récurrents de partie précédente, et où la chute est logique et en même temps innatendue, voilà l'objectif. Evidemment il faut que les joueurs est un certain sens de l'art du comte et une imagination débordante. En même temps il faut jouer le jeu et laisser la possibilité aux autres de prendre la main, éviter systématiquement les termes apparaîssant sur les cartes n'a pas d'intéret.
Pas un vrai jeu je vous dit, un état d'esprit.
Le jeu en lui même est très distrayant, dès qu'on a un bon millier de carte et un peu de jugeotte on peut se faire des supers jeux et on va tataner les copains.
Avant le millier de carte on rame comme un porc et vos jeux sont loins d'être optimals.
Les parties à trois, quatre, cinq joueurs sont les plus marrantes, en équipe ou solo. Le mieux c'est chacun un jeu unicolore différent à cinq (le rouge perd systématiquement mais à blaster un ou deux autres jeux avant).
Le jeu serait donc plutôt bon si l'on pouvait pour une somme modique avoir ce petit millier de carte à sa disposition, d'autant qu'étant donné le nombre d'édition les richesses du jeu sont énormes. Mais non, le gros problème du jeu c'est son aspect mercantile et bouffe fric, l'ambiance très "collection" des tournois (cartes sous pochettes plastiques, cahiers de philatéliste, voire valises entières, remplis de cartes...), le précepte de wizzard est simple :
Tu veux gagner ?
Aboules la thune.
Pour les tout-petits qui ne peuvent pas encore jouer aux petits-chevaux, il existe des escargots colorés.
C'est plus facile et ca va moins vite !
En plus, le dernier gagne aussi. Un peu de subversion dans le concept de gain, ca ne peut pas faire de mal !
Les corbeaux font Croa !
Les grenouilles font COA !
Il fallait rectifier cette grossière erreur...
Plutôt destiné à un public jeune et ado, son petit format cache hélas un encombrement assez grand du fait de la fabrication de l'échiquier avec des cartes.
C'est donc un grand jeu (en taille) dans une petite boite.
La phase de construction de l'échiquier est d'aileurs particulièrement barbante.
A cheval entre l'initiation aux echecs avec quelques pions et un roi et un mémory, Croa est ratrappé de sa non originalité par un graphisme somptueux et une jouabilité très agréable.
Diplo est certainement le meilleur jeu de stratégie où le hasard n'a pas de place -si ce n'est le tirage des nations au début- et qui puisse se jouer à sept.
Le plus gros problème de diplo c'est de savoir quand faire confiance et quand trahir. Le vainqueur est souvent celui qui a réussi à contracter une alliance durable qu'il déshonore dans la dernière ligne droite.
Les traîtres à la petite semaine n'ont aucune chance.
Ce qui est très intéressant avec ce jeu c'est le fait que même au fond du gouffre on peut s 'en sortir. Les pays sur le déclin sont souvent très utiles aux grands qui les préservent, jusquau jour où ils se sont refaits une santé.
Il existe une version P.C. du jeu qui ne vaut rien quand on joue contre l'ordinateur.
Ma version préférée de diplo se joue de manière épistolaire (ou par mail, téléphone...) avec un arbitre qui reçoit une fois par semaine les ordres de tous les joueurs. Ca laisse le temps de parlementer, la partie dure des mois et surtout on peut contacter les autres joueurs dans le plus grand secret... ça évite la méfiance mal placée.
La Coopérative est stupide !
Elle distribue les graines au hasard.
Nous voilà obligé de nous lancer dans des transactions incroyable avec nos concurents pour mettre un peu d'ordre et de rentabilité dans ce foutoir de chaos !
Pour m'aider, je dois aider mes concurents. Quel crève-coeur ! Mais je les ai à l'oeil ceux là !
Même si vous ne vous sentez pas l'âme d'un planteur de haricot (essayez quand même), vous serez très vite pris dans ce petit jeu facile d'accès et très malin.
Le jeu est nettement plus intéressant avec de vrai joueur, tenter de prendre tous les points pour faire bouffer les autres devient une vrai gagure.
La dame de pique est une variante édulcorée du barbu, plus long (2 heures de jeu) et plus complexe (un chouille).
Rapide, demandant de la réflexion, de savoir prendre des risques. Une bonne suée en perspective !
Le plus difficile est de jouer les doubles (le petit dé qui double les mises) avec à-propos.
Evo c'est rigolo
Evo c'est du gateau
Evo c'est des jolis dino
Evo ça pète pas haut
Le jeu est fort simple et très distrayant, il faut absolument jouer avec un gène de moins que le nombre de joueur si l'on ne veut pas craindre l'endormissement. Les règles, plutôt intelligentes, tournent bien. A mon sens aucun gène n'a le dessus sur les autres et c'est l'aspect le plus réussi du jeu. On peu très bien gagner avec un seul oeuf ou sans corne etc. Les politiques de jeu sont donc nombreuse ce qui est bien le moins que l'on puisse demander.
Bien sur il ne faut pas être un fin stratège pour gagner et on en a vite fait le tour du système, cependant en hiver au coin du feu ou en été avec une boisson fraîche !
Un petit jeu d'apéro et de combat qui est rendu terrrriblement sympathique par le splendide matériel de jeu.
Les figurines de sumo sont à mourir !
Pas mal de hasard mais des potentialités pour que les joueurs aguerris puissent y trouver des variantes.
Le thème de San Francisco est certainement discutable, mais il n’est pas pire que beaucoup et il est vite oublié au cours de la partie.
Les joueurs expérimentés avides d’originalité risquent d’être particulièrement déçus puisque que l’on pourrait s ‘amuser à établir la liste de tous les mécanismes qui ont été « empruntés » dans d’autres jeux.
Les autres (c’est à dire la majorité), y découvriront une œuvre particulièrement astucieuse où l’ennui n’a pas sa place et le hasard une petite seulement.
La diversité des options obligent à jongler sur plusieurs plans les uns après les autres. Les gestionnaires tireront aussi bien leur épingle du jeu que les bluffeurs !
Les tuiles du jeu présentent quelques difficultés pour les identifier. Ce n'est pas très grave et même, ça rajoute une once d'embarras dans un jeu qui n'en manquait déjà pas.
Pour passer de très agréables moments….
Quand j'avais 6 ans j'adorais ce jeu, j'y jouais chez ma grand mère en buvant de la grenadine et mes petites lèvres bordées de rouge tremblaient d'émotion à l'idée de poser une carte 200 Km ou le feu vert libérateur d'une panne un peu longuette à réparer.
Il y a peu j'ai retrouvé le jeu dans le fond d'un placard (toujours chez ma grand-mère) et est tenté de retrouver mes joies enfantines. Déception, le jeu est monotone, sans aucune place à la réflexion, le bide. Il vaut mieux parfois rester avec ses souvenirs d'enfant.
Union Pacific est, pour ceux qui le connaissent, la réplique quasi exacte d'Air Lines mais avec des trains. Cet excellent jeu n'étant plus édité il est tout à fait agréable d'en voir un clone avec quelques petites améliorations.
Pour les grincheux n'aimant pas le hasard, la défaite de leur magnifique stratégie sera toujours due à ce "##%µ$¤" de tirage de cartes de "¤@&~#". Pour les autres, il s'agira d'un pur jeu d'adaptation opportuniste et de dosage.
Ce qui est agréable, donc et en fait, c'est le plaisir de voler la majorité à un camarade après qu'il s'est évertué à construire une compagnie magnifique, son regard plein de haine lorsque vous posez suffisamment de cartes action juste avant un comptage, l'habile dosage entre la prise de risque sur les choix de pioche et le bleuf, l'analyse des buts des adversaires : "jusqu'où est-il prêt à aller pour cette compagnie ?", "Et si je l'attaque là, vue qu'il se défend là, je lui fais pleurer sa mère !!!".
Personnellement, j'adore, même si je suis un grincheux ne supportant pas le hasard, mais il paraît que je suis chanceux. Je ne dis pas ça parce que je gagne à Union Pacifique.