Enchères, intimidation, bluff, troc, coups fourrés et suspense sont au menu de Morgenland, et font de ce jeu un remarquable cocktail ludique dont on savoure l'ambiance.
Le thême oriental sied merveilleusement à la somptueuse mécanique de jeu, le matériel est d'excellente facture ; dommage que les graphismes ne soient pas au même niveau (ils paraissent même bâclés !) ...
Sans cette petite faute de goût, Morgenland aurait été exempt de défaut.
A déguster sans modération.
Dans une gamme de jeux abstraits de positionnement, Jericho apporte des idées très agréables à mettre en œuvre.
Les stratégies sont diversifiées et les règles très simples.
Les amateurs de réflexion seront comblés par presque tous les aspects ludiques de cette création française. Presque ?
Oui car hélas les partis pris marketing amateur risque de compromettre la réussite de cette belle idée. Une boite de format gigantesque à la forme bizarroïde et inrangeable, une impression fadasse et des graphismes vieillots, un plateau de jeu en carton façon « loupe d’orme ». Tout ça pour 250 F, hélas voilà un bon projet mal fagotté…
Reste à espérer que les joueurs sauront dépasser ces handicaps pour découvrir ce jeu.
Le jeu fonctionne sur un système simple et efficace. Un peu de mémoire et un peu de prise de risque, un cocktail parfait pour des enfants qui manipulent les nombres de 1 à 50.
C’est à dire que vous ne tenez compte que de l’indication qui vous dit « à partir de 7 ans » et pas à partir de 5 (trop petits pour les nombres) comme c’est indiqué au dos de la boite.
Mais pourquoi diable une si grosse boite avec autant de vide à l’intérieur ?
50 tuiles en cartons à 135 francs, c’est carrément exagéré !
Il aurait été si simple de faire le même jeu sous forme d’un paquet de carte comme les petits jeux de chez Amigo. Du coup, le jeu aurait été vendu aux alentours de 60 francs et il gagnait une étoile de plus…
Je crains que les jolies illustrations de D. Ehrahrd et le design avenant d’Asmodée ne suffisent pas à rattraper cette notion de vide que l’on ressent à l’ouverture de la boite.
Voilà un gentil petit jeu facile à mettre en place à ranger entre une partie de Kleine Fische, ou de Yams.
Les illustrations me plaisent beaucoup et l'ambiance est bien réussit quand on a pas envie de trop se casser le crâne.
C'est ce qu'on peut appeler un jeu apéritif, qui est tout aussi agréable qu'un ascenceur ou un trou du cul (je parle du jeu °=°).
Pour un moment facile et des joueurs bon enfants, on passe un chouette moment.
Ha oui ! Il y a du hasard et plein d'injustice. Maîtres de l'inuvers passez votre chemin ! Joueurs de UNO, achetez le les yeux fermés !
C'est linéaire.
C'est long.
C'est ennuyeux.
...
... mais c'est le seul jeu auquel toute ma famille jouait et c'est quand même moins long, ennuyeux et linéaire que Destin ;) .
Dominique Ehrhard est un adepte de la belle mécanique de jeu, et "La fureur des dieux" n'échappe pas à cette règle. Le système est original, dès la première partie, on sent la subtilité des rouages et on se dit qu'il faudra bien en faire plusieurs, des parties, pour bien apprendre à doser ses décisions et savoir attendre son heure.
Le système n'est pas difficile à comprendre, les enfants (pas trop jeunes) peuvent s'y essayer, mais bien jouer est une autre paire de manches. Attention, je ne dis pas qu'il s'agit là d'un pur jeu de cerveau aux synapses vitaminées, juste que pour espérer gagner, il faut réfléchir, savoir être raisonnable avec ses cartes et assez opportuniste.
Le must est de pratiquer à six, à moins, surtout à quatre, si vous avez une carte objectif où votre 3 n'est pas en 2 chez un autre joueur, vous êtes mal. Je ne sais pas si vous comprenez vraiment ce que je viens de dire là, même en relisant plusieurs fois, mais quand cela vous arrive, vous comprenez tout de suite, et je sais de quoi je parle.
Sur la boîte, il est indiqué à partir de 3 joueurs, mais dans la règle fournie par l'auteur, il propose le jeu à 2, et, sans l'avoir essayé (mon cerveau aux synapses vitaminées me permet ce genre de suppositions), je suis persuadé que c'est très jouable, voire pas désagréable...
Bon, le gros hic vient de la partie graphique. Le jeu n'est pas très beau, enfin le plateau fait vraiment peine à voir. Pourtant, l'auteur est un esthète convivial à tendance qui a du goût, mais je crois savoir qu'il n'a pas eu vraiment le choix. Enfin, passé les cris d'effroi, une fois le plateau posé sur la table et que l'on joue, on oublie bien vite.
Le Monopoly c'est vraiment dégueulasse ! Ce jeu illustre à merveille le vieil adage capitaliste "l'argent appelle l'argent".
Je n'aime pas y jouer. Mais un jour, la pression familiale s'étant faite trop importante et la méteo trop incertaine, je fus contraint d'exhumer la longue boîte blanche (ed. Miro Meccano), relique datant de la fin des années soixante pour en faire une partie.
J'ai finalement gagné, d'une façon écoeurante mais conforme à la règle du jeu (c.a.d. sans tricher). Pourtant je n'avais pu obtenir lors des négociations qu'un unique lot constructible (les terrains oranges), tant mes adversaires, et néammoins épouse et enfants, s'étaient dès le début de la partie spontanément ligués contre moi en s'accordant réciproquement prêts et crédits au gré de leurs besoins, et en refusant catégoriquement de me vendre leurs terrains isolés.
Je les ai donc ruinés avec mon misérable hôtel de la Place Pigalle : à 100.000 le loyer ! Moi, à ce tarif là, j'aurais évité de m'y rendre, mais eux non : merci à la fréquence de sortie du 7 avec 2D6 ! LOL. Il est vrai que ce quartier reste encore de nos jours l'un des hauts lieux du tourisme parisien.
Depuis il me traitent régulièrement d'usurier, et attendent sournoisement dans l'ombre l'occasion de prendre une revanche afin de "me mettre sur la paille".
Quant à moi je continue de haïr ce jeu, décidément trop immoral !
Tayü annonce ouvertement le désir de donner le plaisir du Mah-jong mais avec la possibilité de jouer aussi bien à 2 qu’à 3 ou 4.
Du point de vue du matériel, le pari est réussi. Les tuiles/dominos sont en résine luxueuse avec des graphismes sobres.
Dommage que les jonctions ne coïncident pas toujours, ce qui nuit à la lisibilité des chemins.
Le jeu semble avoir surtout été conçu pour 2 joueurs et les parties à 3 ou 4 ressemblent plus à des variantes qu'à des conditions naturelles de jeu.
Le principe de relier deux bords opposés du plateau a déjà fait ses preuves dans plusieurs autres jeux. L’originalité est ici plutôt dans la fin de partie puisque ce sont les départs et arrivées qui comptent. Bien sûr comme on commence au centre, le début de partie est la mise en place des futures ramifications…
Hélas, en pratique le jeu se trouve à être assez laborieux. Trop hasardeux pour les stratèges et manquant de dynamisme pour le reste.
Avec un prix un peu moins élevé ou une meilleure qualité de fabrication, j'aurais sans doute été plus clément.
Y a bon !
Kahuna est à mon avis un excellent jeu à deux qui tient dans la durée.
La chance existe bien sur dans ce jeu mais elle est TRES limitée : à part au début du jeu (le tirage initial est inconnu), le joueur qui suit :
1 - les cartes déjà jouées
2 - les cartes prises par l'adversaires
ne prend pas ses décisions à l'aveugle.
Ce jeu peut réserver des rebondissements spectaculaires, fait travailler les meninges, est beau , rapide et amusant et posséde des rêgles ultra-simple (et bien écrites/traduites). What else ?
Les critiques : les cartes sont de qualités dégueu et le jeu est peut-être un peu cher pour le matériel fourni.
Ha, pour sûr, si l'on aime les jeux de négociations et de bluff, Kuhhandel est le produit parfait. Un vrai régal. Pour se faire détester par ses petits camarades, il n'y a pas mieux.
Simple à comprendre et facilement transportable, c'est un simple jeu de cartes, il n'est même pas cher du tout. Bon, d'accord, les dessins sont laids, mais franchement, quand un de vos adversaires retient un cri de rage pour ne pas montrer qu'il s'est fait avoir... Hummmmmm. Ce regard... Haaaaaaa, que du plaisir pur !
Soyez tour à tour maquignon et commissaire-priseur.Vendez et achetez les bestiaux de la feme au meilleur prix afin de vous constituer le meilleur cheptel. Soyez roublard, bluffeur, arnaquez vos confrères...
Le jeu est génial ; la masse globale d'argent augmente au fur et à mesure de la partie ; les cours flambent, et un modeste coq peu se négocier à prix d'or à la clôture du marché.
Le système de comptage est très astucieux et oblige chaque joueur à diversifier son élevage.
L'ambiance est généralement très chaude.
Dans une soirée jeux, une table de joueurs de Kuhandel, ça se remarque forcément !
Personnellement je touve les illustrations humoristiques très réussies. Je suis donc sur ce point en total désaccord avec Monsieur Phal qui ose qualifier le jeu de "moche" (à croire qu'il n'a jamais joué à Modern Art, un autre excellent jeu d'enchères au look absolument ringard)
Reprenant le principe d'une belote bridgée, Njet est un jeu d'une facture extrèmement classique malgré un look qui se voudrait fun.
Une idée toute bête est de retourner les enchères. On ne demande plus l'atout, on refuse qu'une couleur le soit.
De même tous les autres paramètres seront choisis "par défaut".
Cette importante phase de jeu avant le "jeu de la carte" tout à fait traditionnel (ormis la présence de "super atouts") apporte un vrai sang neuf.
Il est passionnant d'estimer le jeu des autres en fonction de leur refus et de choisir son partenaire ensuite.
Pour ceux qui aiment les cartes, c'est à essayer sans problèmes...
Un jeu d'une très grande simplicté de règles où il faut correctement gèrer son jeu et l'adapter à celui des autres joueurs.
Un vrai jeu d'opportunités un peu abstrait mais dont les parties sont souvent très différentes.
A'arrivée la difficulté est fonction de la sagacité des autres joueurs.
Cet étonnant petit jeu de carte à deux possède un mécanisme de déplacement automatique des cartes très ingénieux.
Rien que pour ça, ca vaut la peine de l'essayer.
Dommage que l'aspect graphique amateur gache un peu le plaisir d'un jeu qui aurait pu être vraiment joli sur le même thème du flux et du reflux.
Son aspect de casse-tête/jeu de patience lui permet même de jouer en solitaire. Et ca pour certain, c'est aussi un plus.
Cet étonnant jeu de carte ne tient que sur le bluff et la négociation.
Mais contrairement à d'autres jeux du même type, il est rare qu'on ait l'impression de patauger sans pouvoir avoir une incidence sur le déroulement du jeu.
Sans doute est-ce l'aspect économique qui renforce le coté pragmatique du jeu.
Facile à mettre en place, facile à expliquer et à comprendre, Kuhhandel peut réussir à mettre de l'animation même avec des joueurs(ses) néophytes. Mais attention aux disputes, les arnaques sont légions et ils vous faudra être bon joueur après vous être fait dépouillé dans une négociation tordue...
L'ambiance est particulièrement réussie quand vous avez des beaux (belles) parleurs(ses) autour de la table.
Ne vous fiez pas aux illustrations, Kuhhandel est un jeu pour les grands filous.
Difficile de faire une bonne critique de la Belote.
Si dans sa version de base elle est un peu trop basique, il existe suffisament de versions pour trouver chaussure à son pied.
Que les plus jeunes ne soient pas rebutés par son coté populaire, on ne refuse pas une bonne partie de Belote !
L'othello est un jeu qui permet à la fois de ravir l'amateur de jeu abstrait simple et celui qui recherche la profondeur de la stratégie.
Au fur et à mesure de son aprentissage, on mesure la richesse des parties. Dans un premier temps prenez conscience de la force des coins.
Ne soyez pas effrayé par son coté abstrait. L'environnement se transforme à la pose de chaque pion et souvent il faut réadapter son jeu. On ne s'ennuie jamais. Et l'impression de pouvoir toujours remonter un mauvais coup est une des grandes forces de ce jeu.
Il est des jeux qui sont entachés de mélancolie et de souvenir.
Combien de fois dans mon métier ais-je entendu dire d'un vieux jeu dépassé : - "Celui là il est génial ! J'y jouais avec mon frère quand on était petit."
Et pourtant, il y avait sur l'étagère d'à coté un jeu génial qui ne recevrait même pas un regard...
C'est ce moment de plaisir ludique qui ne peut jamais être retrouvé, une pulsion Proustienne de la recherche du jeu perdu qui fait qu'on a tant de monopoly, de dada, de 421, de Bonne Paye, encore et encore...
Alors ce n'est pas moi, petit critique ludologue qui va aller casser la baraque des souvenirs de nos enfances. Tant pis pour nos gosses s'il jouent encore à des trucs dépassés, du moment qu'ils y jouent avec nous et qu'ils voient la petite lueur idiote qui s'allume dans nos yeux quand on pose un "increvable"...
Réadapter un jeu comme le Stratégo avec des cartes, il fallait le faire...
La diversité des cartes et le faible coût d'achat permet une grande richesse de jeu.
Pour ma part, je ne suis pas un grand amateur des jeux où les cartes s'utilisent comme des pions. On n'a l'impression d'acheter un petit jeu et à l'arrivée on a besoin d'une grande table.
Mais vous allez dire que je fais la fine bouche et vous n'aurez pas tort.
Pour commencer, vous pouvez tester une armée cohérente avec des Zoons d'une seule sorte. cela permet de connaître les faiblesses et les forces inhérentes à chaque peuple.
Petit à petit, vous pourrez mixer différents peuples pour essayer d'obtenir des combinaisons plus puissantes.
Souvenez-vous que Zoon ne se collectionne pas, au sens ou vous ne serez pas obligé d'acheter des centaines de cartes inutiles pour vous constituer une armée correcte.
Avec un seul paquet, des heures de jeu vous attendent.
Une fois dépassée l’illusion que Carabande est un jeu uniquement enfantin, c’est un jeu qui sort automatiquement du placard quand on veut s’amuser en bande.
Loin des jeux de réflexions ardus ou des récréations ludiques du type « les joyeuses colos », Carabande permets un loisir complet, qu’il soit familial ou amical.
Le matériel est très soigné, bien qu’un peu fragile. Ne laissez pas les petits démontez le circuit après la partie !
Reste que le rapport qualité-prix est très bon.
Les différents circuits proposés vous donneront des difficultés de jeu très différentes.
Les amateurs de pichenettes découvriront bien vite que ce jeu peu devenir vraiment très fin dans sa pratique.
A quand un Championnat de France ?