search
S'inscrire
arrow_backRetour

Tous les avis sur Napoléon 1806 2005

309904 Résultats

Osez affronter Napoléon 1806 !
Napoléon 1806 est un excellent jeu "passerelle" entre wargame et jeu de plateau. Premier jeu d'un tout nouvel éditeur, sur un créneau éditorial plutôt risqué : qu'en est-il ? Il s'agit d'un jeu historique, mais les règles sont plutôt simples, et la durée d'une partie dans les normes des jeux de plateau (environ 1h30 la partie). Le matériel est d'excellente qualité, donc le prix assez élevé est "adouci" lorsqu'on ouvre sa boîte. Dés gravés, paravent, plateau d'ordre d'armée, pavé, petit sac, pas de souci pr les cartes, nombreux cubes et autres tokens... tout est nickel. Je trouve le plateau très beau, j'adore ce style. Très élégant. L'iconographie des cartes aurait pu être + travaillée à mon goût, en allant vers qqch de + esthétique et moins brut tout de même, tout en restant lisible. On peut faire le parallèle avec la couverture de la boîte. Les flammes oranges surchargent la couverture et font un peu filtre photoshop vite fait, alors que les illustrations originales N&B des portraits sont réussies, tout en sobriété. Ca contraste. J'aurai bien vu une belle illustration de Nicolas Treil en pleine page, avec les portraits en haut, surplombant une armée en marche. D'ailleurs j'apprécie d'avoir opté pr une représentation originale de Napoléon plutôt que d'avoir pris un tableau de maître. C'est un risque, ça ne plaira pas à tout le monde, mais je trouve ça très très bien. Bref, y avait moyen de mieux faire sur ces aspects cosmétiques je trouve. Mais il ne s'agit que d'un bémol (subjectif), même si c'est un poste à ne pas négliger. Le jeu est un affrontement tactique entre la Grande Armée de Napoléon, avec ses principaux généraux, sa force de frappe, sa mobilité... face à des Prussiens moins puissants, + lents, moins talentueux ... Mais ce déséquilibre des forces est justement l'un des intérêts du système de jeu. Les Français vont devoir être très agressifs et entreprenants, alors que les Prussiens jouant à domicile peuvent se permettre d'être + sur la défense, à tenter de retarder et engluer l'armée adverse. Cela dit, il n'y a pas un tel déséquilibre au point que les troupes Prussiennes fassent figure d'épouvantail, donc le Français devra se montrer prudent. Le jeu n'est pas une simulation, mais ses règles simples ne l'ont pas empêché d'avoir des petites touches bien pensées offrant de très bonne sensation de gestion d'armée : les difficultés de déplacer des regroupements de corps d'armée, l'aléa des batailles et des déplacements, la cavalerie coupant une armée en déroute, les effets des cartes cohérents, les axes de retraite, etc. Et surtout la fatigue. Je trouve que la gestion de la fatigue, axe essentiel du système, est vraiment excellent. C'est très simple, et ça rend vraiment bien sans être lourd à gérer. A noter que le système de combat tourne avec les cartes, mais personnellement, je préfère largement les dés. Les règles proposent un mode de jeu "découverte", où on joue pile à découvert. Très bien pour découvrir le jeu et connaître les bonus des différents Généraux, mais le jeu prend tout son sens en mode "grognard", avec pile cachée. On peut alors utiliser des leurres, et l'adversaire ne sait pas, jusqu'à la rencontre, quelles sont les corps d'armée en mouvement. Le jeu y gagne beaucoup de part la dimension bluff, les options tactiques supplémentaires, le stress de l'incertitude ... Napoléon 1806 est un excellent jeu d'affrontement asymétrique dans un contexte historique original (pas pour Napoléon, mais pour 1806). Le fait de retranscrire de bonnes sensations avec des règles plutôt simples est un challenge difficile et ici parfaitement réussi. A la fin d'une partie, on sait qu'on ne la rejouera pas pareil la prochaine fois : ce qui est un gage de qualité. Et la durée tout à fait modérée d'une partie permet d'oser des approches et tactiques risquées (ou pas), parfaitement supportées par une mécanique bien huilée.

Foussa67

10/07/2022

9,7
Warteau Napoléonien
Lors de mon adolescence, avant de pratiquer le jeu de plateau, j'ai beaucoup joué aux Wargames Napoléoniens ( toute la série International Team), avec des pions austères, des tableaux excels et des D6. Ces dernières années, j'ai surtout joué aux jeux de gestion, mais le système "Warteau" qui favorise à la fois une simulation historique, une certaine fluidité et du plaisir ludique m'y a ramené. Ce jeu s'inscrit tout à fait dans cette nouvelle lignée (tel que Holdfast) permettant de rendre accessible ce domaine, avec des règles simples et une certaine originalité, notamment avec sa gestion de fatigue, sa résolution de combat sans dés. Du soin a été apporté au matériel, à la rédaction des règles. On peut espérer une extension pour lui apporter plus de profondeur, l'arrivée d'autres titres tout en conservant son système, pour vivre d'autres campagnes A recommander sans réserve.

studiordl

10/07/2022

9,4
Pas assez testé
Que de lourdeurs dans ce jeu! Il y a clairement un déficit de playtest. Au moins une des ressources est de trop, la mécanique de retour dans le temps semble entrée au marteau histoire de rajouter un peu de fluff, les bâtiments sont très peu équilibrés, la fin de partie est bâclée… Il y a pourtant de bonnes idées mais c est essentiellement un proto survendu J aurais vraiment aimé aimer ce jeu qui avait tout pour le plaire sur le papier mais…non

Gogywan

10/07/2022

5
Bon

Ced77

10/07/2022

8
Indigestion mécanistique : comme on dirait dans ma campagne les auteurs nous en ont mis ras la gueule
Enfin, j'ai pu découvrir cette Granja et comment dire, je suis des plus circonspects. Honnêtement, je ne peux pas dire que ce soit un mauvais jeu mais il constitue pour ma part la caricature du jeu de gestion allemande que je déteste. La principale cause est le mélange de mécanismes déjà utilisés dans d’autres jeux (Gloire de Rome, Ispahan-El Gaucho et Luna), qui est en soit une bonne idée mais dont les auteurs n’ont pas tiré la substantifique moelle, comme l’a réussi Friedmann Friese et son très bon Copycat (Fremde Federn). Avant Propos : Que savais-je de ce jeu avant de jouer : La Granja, gros jeu de gestion à l’allemande dont les auteurs ont revendiqué l’emprunt de mécanismes et de thème à plusieurs grands hits ludiques : la Gloire de Rome de Carl Chudyk, Luna de Herr Meister Feld (parallèlement c’est le jeu que j’apprécie le moins de cet auteur avec Bruges) et la patte Agricola avec la thématique agricole et les fameuses transformations de ressources de Uwe Rosenberg (l’auteur allemand le plus surcôté à mes yeux). Le gros jeu de Pearl Games de l’année 2015, traduit de l’écurie SpielWorxxx, maison allemande connu pour ses cubes. Qui dit Pearl Games, dit a priori une très bonne réception sur Tric Trac et un buzz très positif de la part des joueurs et dit méfiance pour moi car pour l’instant aucun jeu de cet éditeur ne m’a convaincu (n’ayant pas encore testé Deus et Gingkopolis) à part l’Auberge Sanglante (sympathique, je n’ai pas non plus sauté au plafond) De mon point de vue, c’est donc avec une impression mitigé voire négative que je m’engageais et malheureusement tout cela s’est bien vite confirmé cartes et pions en main. Je précise ici que je me suis quand même donné du mal, finissant premier ex-aequo, autant dire que je n’ai pas joué en dilettante. Graphismes et ergonomie : Contrairement à beaucoup, je trouve que les graphismes et l’ergonomie sont plutôt adaptés à ce style de jeu (les pointilleux trouveront toujours à dire sur un bout de cadre qui dépasse d’une carte lorsqu’on la place, que les cartes glissent…). La disposition des cartes est claire, on comprend bien le tenant et les aboutissants des quatre coins des cartes + du pouvoir associé à la carte. Les iconographies du plateau individuel et commun est optimale (étoile pour les améliorations gratuites, chapeau de paille pour la siesta)… Le jeu est fonctionnel, notamment les marqueurs ressources neutres qui remplacent une forêt de tuiles (qui fonctionne aussi bien que dans Clochemerle, il faut juste se concentrer un minimum). Rien à dire non plus sur la règle, assez dense mais précise avec un rappel des pouvoirs des cartes très utiles. Thématique : Totalement absente, on pourrait forer du pétrole sur Mars, vendre des tracteurs au fin fond de la Creuse ou des tapis au souk que ça serait le même jeu. En soit la thématique n’est pas l’élément le plus important de ce type de jeu à mes yeux mais on a vu plus sexy et moins éculé que la ferme, je cite ici volontairement Bora Bora et ses tatouages maoris et ses dieux païens, ça fait un peu plus rêvé. Mécanisme : « Miam miam miam miam yuupsss PFFFffff, j’ai trop mangé moué, allez encore un peu de bûche… excusez moi beeeeuuuargh » J’ai à peu près résumé tout ce que je pense de ce jeu qui est loin d’être un ratage complet. En effet, on ne peut pas nier qu’il tourne, les phases s’enchaînent assez bien après un premier tour de jeu, il y a de la tension dans la gestion dans les ressources produites et de l’argent, dans le choix des actions. Voilà, un jeu de comptables poussés à son paroxysme avec pas grand-chose de très marquant. Pourtant la profusion de mécanismes ne me font pas peur, étant un grand fan de Bora Bora qui empile beaucoup de choses mais avec une maestria que les auteurs de la Granja n’ont malheureusement pas eu (il faut dire que c’est particulièrement difficile). Jouer aux deux jeux, et vous me comprendrez la différence de classe entre les deux. La Granja : - les mécanismes NE S’IMBRIQUENT PAS UN POIL : je me demande pourquoi avec les charrettes, on ne faisait pas plutôt tourner un awalé, une roue de calendrier maya, on gagnait des point d’action ou on pouvait drafter des cartes. - Aucune mécanique n’est exploitée à fond lors d’une partie : le jeu ouvre 40 façons de scorer à la Uwe Rosenberg et du coup, ça devient juste une bonne purge, lundi je fais du cochon (on va bien voir combien de points je vais faire), mardi allez vive la siesta (ah 3 points de moins que les cochons, ça marche moins bien), mercredi allez je vais charreter comme un bœuf (3 point de plus, bravo)…pfff… - Très peu de latitude (à part les caisses remportées au compte-goutte lors de la vente de charrette, du coup très peu de libertés) - Une interaction très très faible (ah lui il a pris ce pouvoir il gagne un PV lorsqu’il livre un blé, ah ben je vais le bloquer en piquant du blé mais en même temps je laisse ce raisin à lui qui en a bien besoin car il les convertit en vin pour moins cher, en même temps, moi je peux prendre un cochon avec mon éleveur ils se reproduisent plus). Bref, on se contente de lire ces cartes et de faire son « petit bazar » de son côté, les autres RAF ma petite dame - Des pouvoirs de cartes complètement risibles et caricaturaux : j’ai pris le cordonnier qui me permettait de faire une sieste supplémentaire pendant que les cochons copulaient pour faire une portée LOL (j’ai bien ri) Bora Bora : - Imbrication des mécanismes justes énormes : tout se croise et se chevauche, travailleurs, dieux, bonus de flamme, objectifs voilà ce que j’attends d’un auteur !! - Beaucoup d’interaction (prise d’ouvrier, prise de bijoux, prise d’objectifs, temples, choix des dés) - Des choix cruciaux permanents - Une grande latitude avec les cartes et tuiles de dieux et les bonus de flamme Au passage, niveau accumulation de mécanismes, Copycat est un exemple à suivre d’un auteur qui a vraiment décidé de les réadapter et d’en faire autre chose même si on sent la patte d’Agricola et de Dominion derrière. Pour la Granja, on a juste un plaquage froid avec un habillage de points de victoire et de transformations de ressources en veux-tu en voilà, ce que n’importe quel auteur ou passionné de jeux peut faire dans ses protos. J’avoue que l’équilibrage est quand même bien fait mais c’est pareil, l’équilibrage si peut que l’on bosse et que l’on teste le jeu, il vient à mon avis naturellement. Points positifs : - Le travail d’édition pas parfait ni splendide mais le matériel est très fonctionnel pour ce type de jeu avec du matériel de qualité - Le jeu est huilé, pas de bugs, il tourne bien - Rejouabilité importante avec les pouvoirs des cartes qui diffèrent Points négatifs : - Aucune vraie sensation ludique, le jeu est juste froid - Aucune interaction (un bon solitaire à 4) - Jeu de comptables avec 10000000000 façons de scorer (les fans d’Agricola et les adorateurs de l’ordre Rosenbergien seront aux anges, le moine de l’ordre des Feldiens que je suis, ne peut que conspuer un jeu pareil) Bilan : la moyenne 10/20, avec une patte plus visible des deux auteurs et une meilleure articulation, ce jeu aurait sans doute eu beaucoup plus car certaines idées sont bonnes “Rumour spreadin' a-'round In that Andalusia town 'Bout that shack outside La Granja And you know what I'm talkin' about Just let me know If you wanna go To that home out on the range They gotta lotta cold games ah

rammillica

10/07/2022

4,9
Ca c'est du casse-tête!!!
Bien sympa ce jeu original et tord-neurones!

melanoch_tagada

10/07/2022

7
D'enfer
Petit jeu de cartes à trimballer partout et à proposer à tout le monde. A son tour on choisit quelle carte on joue et avec quel voisin on l'a partage. Pas plus compliqué que ça et pourtant suffisamment calculatoire et tendu pour qu'on est envie d'y revenir et faire mieux! J'ai hâte de le faire tester autour de moi!

melanoch_tagada

10/07/2022

8
Surprise dans le bon sens!
Je n'étais pas du tout attirée et pourtant à l'essai, je dois reconnaitre qu'on se prend au truc... On a forcément envie d'essayer et encore plus envie d'y revenir! La p'tite tension autour de la table quand les aimants commencent à remuer... on se marre bien!

melanoch_tagada

10/07/2022

6
Chef-d'oeuvre
null

RP

10/07/2022

10
Chef-d'oeuvre
null

Evanes

10/07/2022

10
Trop, c’est trop !
3 parties En résumé : des trucs, des bidules, des machins, des effets PARTOUT. J’ai l’impression de jouer à un jeu qui contient déjà 8 extensions. Et du micro-équilibrage pas très discret (tiens, les ingénieurs sont pas assez forts, on va leur mettre des effets rigolos et tous différents). Et les bâtiments qui ont 2 voire 3 effets possibles mais qui n’ont rien à voir entre eux. Le summum de l’inélégance. \*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\*\* (EDIT 03/04/2020 : le détail) J’aime bien les trucs logiques et/ou cohérents. Et pas trop chargés. Et sur ces points, GWT est à l’opposé, d’où mon overdose quand j’y joue. J’ai pourtant essayé 3-4 fois, abordant chaque nouvelle partie l’esprit vierge et ouvert. Logique/cohérence : - les deux (ou trois) pouvoirs des bâtiments n’ont rien à voir l’un avec l’autre (y a pas "le bâtiment spécialisé dans X", "le bâtiment spécialisé dans Y"). Résultat, plein de bâtiments aux doubles (ou triples) effets que mon cerveau a un mal fou à retenir tant il y en a de différents, sans logique pour les "mettre dans une case" - les effets rigolos des ingénieurs n’ont rien à voir avec l’avancement de la loco - idem pour les cowboys (mais il y en a moins) - mention honorable pour les architectes, dont les effets rigolos collent à leur spécialité - les coûts de recrutement : 6-6-7-5-7-9-6-8-10-6-5 (Pfister, c’est pas le mec qui a décidé de l’ordre de sortie des Star Wars ? :-D ) Épure/élégance : - des bâtiments à deux pouvoirs (voire un, plus un parmi deux) - on a chacun 10 bâtiments devant nous au début de chaque partie × 2 effets sur chacun, et d’une partie sur l’autre on peut en utiliser d’autres - et tu peux remplacer l’activation d’un bâtiment par un effet rigolo de ton plateau perso (5 options) - et des trucs qui m’inspirent le micro-équilibrage au tournevis (effets rigolos des ingénieurs, mains vertes/noires, bâtiments qui permettent de jeter une carte) - et les tipis bleus, et les tipis verts, et les montagnes, et les déserts, et les rivières - et les rubans violets - et l’effet rigolo à la pose d’un objectif - et les barrières de chemin de fer, qui te font une pénalité à la livraison si loco pas assez avancée - et les gus que tu peux mettre en gare, avec en plus un surcoût, pour avoir tel petite tuile de scoring + effet rigolo - et les bâtiments qui te demandent tantôt une 2 blanche, tantôt une 2 verte, tantôt une 1 pour toucher des sous (« attends, il demande quoi, déjà, celui-ci ? ah c’est la verte ») - et un atomixer, une armoire à cuillère, un évier en fer et un poêle à mazout - et la tête, alouette ! Alors c’est sûrement ce qui fait sa richesse, sa profondeur (coucou le go), et les tours ont beau être fluides sur le papier, mais avec tous ces bidules PARTOUT, j’ai l’impression de jouer à un jeu avec 8 extensions pré-incluses. Ou alors j’ai le cerveau atrophié incapable de gérer un nombre si dérisoire de paramètres et d’éléments.

beri

10/07/2022

1
Alambiqué...
(attention: cet avis émis après une unique partie!) "Alambiqué". C'est le mot qui m'est venu après ma première (et sans doute dernière) partie de GWT. Un assemblage de mécanismes divers qui ne rendent pourtant pas le jeu très complexe (bien expliquées comme ce fut le cas ce soir-là (merci Lionel!), les règles ne sont pas si compliquées à comprendre) mais qui font qu'il y a foule de petits détails à ne pas oublier (les trois joueurs débutants ce soir-là en ont oubliées...), une salade de points à comptabiliser et au final un jeu qui ne m'a pas emballé... A noter, une tentative - pour le moins louable - de thématisation. Assez bien faite et suffisamment rare pour être soulignée! Mais le jeu plaira surement aux afficionados kubenbois, à part peut-être le coté aléatoire de la pioche de carte (qui peut tomber très bien - ou pas- juste avant l'arrivée à la ville). A essayer pour se faire son idée...

tt-81dfbd221baa195...

10/07/2022

4,2
Bon
null

micmac85

10/07/2022

8
Bon
null

WizHardcore

10/07/2022

8
Vraiment bon
null

WizHardcore

10/07/2022

9
Bon
null

perian

10/07/2022

7
Bon
null

perian

10/07/2022

8
Bon
null

perian

10/07/2022

9
Robin des sous-bois ?
Avis garanti sans spoiler Voilà une bien agréable aventure… Les Aventures de Robin des Bois, c’est un bon jeu familial, certes, avec beaucoup de qualités : - la narration au travers du livre façon « livre dont vous êtes le héros », - un plateau open world, - une sensation de calendrier de l’avent, - du beau matériel, - de belles illustrations, - un juste équilibre dans la difficulté, - un souci évident de l’éditeur/auteur pour rendre le jeu rejouable, - le hasard du bag building bien maitrisé/maîtrisable, - une sensation d’Andor light famille. Mais aussi quelques défauts : - plateau et fenêtre manipulés = abimés très rapidement (malgré toutes les précautions), - un sentiment de répétition inévitable d’un scénario à l’autre compte tenu du matériel disponible (l’idée d’avoir l’un ou l’autre plateau auxiliaire ou des objets supplémentaires aurait suffit à régler le problème). Franchement, étant donné la catégorie et le public ciblé par le jeu, je ne vois pas d’autres défauts (ET IL NE FAUT PAS SE TROMPER SUR LE PUBLIC CIBLE DU JEU). Quelques petits détails de joueur relevés en bonus : - Robin des Bois est le premier jeu « Plug & Play » que je rencontre : vous ouvrez a boîte pour la première fois et Zou!, c’est parti, vous jouez votre première aventure. Franchement, il n'y a quasi aucune règle à lire avant de commencer... - Lors des parties suivantes, même topo, vous renversez le sac de matériel sur la table et c’est reparti. - Les fenêtres à ouvrir et refermer ont un potentiel intéressant. Cela ne m’étonnerait pas qu’un système de jeu en découle à l’avenir. - L’open world a été sous exploité, et le côté répétitif y est pour quelque chose : bien qu’incomparable (même si cela reste aussi un jeu familial) regardez du côté de « L’île au trésor », et là vous verrez un potentiel open world bien mieux exploité et collant vachement au thème. - Allez… J’avoue, un petit twist scénaristique final qui m’a mis une petite fessée comme il faut… Non, mais… Jeu familial, peut-être… ‘Vais pas m’laisser faire moi…

Arhaa

10/07/2022

7
O dilali, o dilali, quel beau jeu vraiment !
Après Andor et son petit côté Le Seigneur des Anneaux, voilà Michael Menzel reparti pour nous offrir une pléthore (je l'espère pour lui et les joueurs) de jeux, facon Robin de Locksley cette fois-ci. Et vu la prise en main simple et les multiples histoires à raconter, cela semble tout à fait croyable. Après cinq parties (et cinq succès relativement faciles), le jeu est plaisant - par rapport à Andor : moins punitif, moins frustrant (où il était important ne pas tuer tous les mortels envahisseurs...) et plus narratif. On croirait presque à une histoire racontée, où les auditeurs pourraient intéragir avec le jeu/histoire. Le côté négatif de cette simplicité est que les mécaniques sont très... simples et peu stratégiques. Le jeu peut se rejouer entièrement. Il suffit de vouloir revivre l'histoire dont on connait déjà la fin ou de vouloir la faire vivre à d'autres joueurs. Avec ce jeu, on se rapproche d'une oeuvre culturelle plus classique (livre, film, musique) que l'on souhaite découvrir ou faire découvrir.

Winsclav

10/07/2022

7