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Tous les avis sur 12 Chip Trick 2017

309838 Résultats

Retour gagnant après The Vale of Eternity
Vin d'jeu: 12 Chip Trick est vraiment ingénieux. Il s’explique en moins de 5 minutes (ou un paragraphe 😉 ) et est très profond. Les 12 jetons c’est déjà une excellente idée en soi! Il n’y en a que 12. Il ne faut pas une grande mémoire pour rapidement savoir plus ou moins où se trouve chaque jeton. Il se met alors en place une vraie partie d’échec où chaque jeton joué va avoir des conséquences, surtout que ces jetons vont changer de main. On va tout d’abord tenter d’avoir une main assez petite pour ne pas dépasser 21 mais le défi est difficile et on basculera souvent vers d’autres stratégies où on essayera de mettre tout le monde dedans. Tout ça avec une mécanique originale et assez maitrisable même si certaines situations sont inextricables 😉 Quel exploit de sortir un jeu pareil, si simple et profond sans s’inspirer d’un autre jeu. Chapeau! Tous nos avis sur: https://www.vindjeu.eu/

SwatSh

07/05/2024

9
DRAGON BOATS : c'est le même jeu en mieux !
On peut considérer que ce "nouveau" jeu (d'un auteur qui ne créé presque plus rien) nommé Dragon Boats of the four seas est une version brillamment corrigée de Felinia, ce que l'on n'a pas trop rappelé, sans doute à cause de la piètre réputation de Felinia. Signalons d'abord que l'éditeur, Mapple games, n'a rien fait pour rendre justice à cette relecture de Michael Schacht par lui-même: la notice est vague, le plateau ressemble nettement à un proto, les cartes comportent de petites erreurs et manquent cruellement d'une aide de jeu, les bateaux en carton sont durs à monter... et pourtant ! ...Moi qui n'avait guère apprécié Felinia et son système d'enchères conduisant à lancer des expéditions, je dois reconnaître que Schacht a très bien revu sa copie. Ayant rapidement revendu Felinia, j'aurais du mal à vous dire exactement ce qui est différent dans cette nouvelle version. Je constate que le départ a été placé au milieu de 4 îles différentes au lieu d'une seule, que les symboles/couleurs sont plus faciles à distinguer, que les bateaux ont des conditions de départ selon le nombre de meeples, et il doit y avoir plein d'autres petites modificiations qui ont rendu cette refonte NETTEMENT meilleure, à tel point que j'ai désormais envie de le sortir à chaque fois que l'on souhaite lancer un jeu de majorité astucieux mais accessible Majorité? Oui mais pas que, loin de là. Je dis surtout ça parcequ'on fonctionne sur une carte des territoires, mais en fait il mêle pose d'ouvriers / enchères / collections / majorités. Ce n'est pas à proprement parler de la gestion de ressources, même si certaines servent à effectuer des actions plutôt qu'à être simplement collectionnés pour les points de fin de partie, on parlera plutôt de collections (principalement des animaux dont le scoring est exponentiel jusqu'à une certaine quantité indiquée dessus). Le système assez original entre pose d'ouvrier et enchères rappelle par exemple le sous-estimé Francis Drake, sauf qu'ici les enchères ont lieu en premier, avant l'expédition. La sensation de répétitivité est moins grande que dans ce jeu de flibustiers, puisqu'on ne reboote pas ses colons et son matériel entre chaque expédition (on doit juste stocker un nombre maximum de marchandises sur son plateau, ce qui est assez logique pour éviter l'effet réserve d'écureuil). L'aspect le plus sympa du jeu ce sont les pouvoirs spéciaux, qui sont très variés: ils assurent la diversité des situations pendant et entre les parties. On peut obtenir quasiment tous ces bonus de 2 façons différentes: une avec des cartes possédant un texte explicatif très clair (qui s'achètent avec une marchandise spéciale, les trésors), l'autre avec des tuiles disposant du même symbole que la carte mais sans aucun texte. Évidemment, ce symbole n'a pas la moindre chance de vous faire comprendre le pouvoir concerné, parfois un peu complexe. Les éditeurs semblent parfois avoir fait le pari de réaliser entièrement un jeu avec leurs pieds... Il va donc falloir confectionner une aide de jeu pour laisser voir le texte des cartes en permanence à la vue de tous! Une fois cette démarche essentielle effectué, vous aurez un jeu qui est plus que solide, je dirais qu'il côtoie presque les grands anciens jeux de majorité Krameriens tels qu'El Grande ou Tikal. Une vraie perle ludique cachée dans la boue, donc ! Diggeurs ludiques, ce jeu est fait pour vous! Il est certain que malgré ses règles assez simples, visant manifestement le public familial +, absolument AUCUNE famille qui aime Little Towns et Machi Koro ne va le comprendre ni d'adopter !!!

grotesk

07/05/2024

9
un jeu pépère, joli et qui tourne bien.
Voilà un jeu de pose d'ouvriers avec création de moteur léger, pour une partie courte, lisible et simple. Le matériel est absolument splendide, mais dans un genre heroïc fantasy complètement générique. C'est un jeu dont les gamers chevronnées pourront se moquer pour son côté simpliste, mais au final il va sortir très souvent dès qu'on n'a qu'une petite heure disponible, qu'on doit jouer avec des enfants ou bien qu'on a un peu mal au crane! Sans tension, sans choix cruciaux ni même guère d'interactivité, construit, on explore, on exploite des ressources, on tue des monstres, on "achète" des cartes héros qui rapportent des points en fin de partie. Étrangement ce sont plutôt les artefacts qui jouent le rôle de héros (pouvoirs actifs) et les héros qui font de la figuration et jouent plutôt le rôle de trésors / PV. Il y a des petits twists intéressants avec les deux territoires de son plateau personnel: les 3 zones de la carte (de plus en plus difficiles d'accès), la présence des monstres et des tours de défense (elles sont activables indépendamment des zones, et sans risque de monstre), l'activation par rue horizontale des bâtiments urbains. Les pouvoirs de ces derniers ne sont pas toujours de simples productions de ressources, certains par exemple vous donnent des meeples supplémentaires pour la manche en cours. Je me demande si cela n'aurait pas été plus logique de pousser cette différence plus loin et de complètement scinder l'activité en deux: production dans les territoires et transformation/industrie dans la ville. Ok, dans ce cas-là, on n'aurait pas pu choisir de se spécialiser plutôt dans la ville ou plutôt dans la conquète... Bon, on reste sur des damiers de 3X3, activables uniquement à l'horizontale, donc on comprend vite qu'aucun neurone utilisé pour ce jeu n'aura été maltraité. Il y a un peu un feeling de Zapotec (moteur en forme de petit damier) mais en beaucoup moins malin et tendu, et surtout sans interaction ou presque. Cependant, vous ne lancerez pas facilement une partie de Zapotec avec des enfants de 8 ans (quoique...) C'est vraiment du pépère tranquilou, que vous pourrez faire un jour où vous n'êtes pas assez réveillé pour un Lorenzo ou même un Loyang, ou bien sinon avec des enfants (un peu comme Montana ou Little Towns). Personnellement je lui préfère quand même Montana, qui a une certaine pureté et des tours extrêmement rapides. Settlement a ses bons moments, il est très agréable mais manque un peu d'élégance en fin de partie, et à 4 joueurs les tours sont trop longs. Par contre, il se joue à l'identique en solo et ça fonctionne très bien, exactement comme avec le mode solo d'Hallertau, sans aucun bot, juste en mode puzzle game pour battre son score. Ca lui remonte sa note à 7 car c'est assez rare.

grotesk

06/05/2024

7
WISE GUYS: Pourquoi on ne gagne presque pas de réputation???
Je précise d'abord que c'est bien de la version WISE GUYS en français dont je parle ici. J'ai vraiment eu l'impression de mal lire la règle de ce jeu tellement il semble mauvais!!! Mais je l'ai relue 10 fois et il semble que non! Tout à l'air impeccable à la première lecture, un petit feeling d'Istanbul, pose d'ouvrier sur tuiles, beaux dessins, règles simples, bien thématisé. Au début ça semble un assez bon cocktail, mais très vite on à l'impression d'un jeu qui aurait à peine été testé, genre on lance des idées et on verra bien si c'est jouable ou pas. En l'occurence non seulement on l'a trouvé injouable mais aussi très ennuyeux, en particulier à cause des lieux de plus en plus nombreux qui enlèvent la tension mais n'ajoutent aucun intérêt vu que leurs pouvoirs sont très similaires! Le nombre d'aspects approximatifs est impressionnant, mais je vais me focaliser une UN SEUL aspect complètement fucked up pour vous demander à vous, chers lecteurs, si vraiment je ne me suis pas trompé. Je m'explique: -On commence la partie avec des personnages TRES dissymétriques, notamment au niveau de la réputation, qui est très importante. -La réputation est TRES difficile à gagner. Dans notre configuration (tirage des lieux au hasard) je n'ai jamais gagné au combat le SEUL lieu qui permettait d'en regagner en l'activant. Du coup à force de mauvais lancers j'ai fait la partie en pure loose et la personne qui est restée dans ce lieu a bien réussi! Je n'ai jamais regagné la moindre réputation, on alors une seule fois un seul point grâce à un carte... Je n'ai donc presque rien fait, que de la figuration! En relisant la notice je pensais trouver l'erreur, par exemple un "salaire" de réputation pour la faire remonter à chaque tour, petit à petit, son niveau. Peut-être un oubli à la traduction? Si on n'a pas de réputation, on ne peut pas combattre, on ne peut pas vendre de bouteilles, bref on ne peut pas grand chose. Et du coup je reste persuadé que j'ai fait une erreur, car ce jeu a quelques bonnes critiques et il me semble quand même douteux qu'on ait laissé passé un truc aussi broken à 325 % !!!

grotesk

05/05/2024

3
Lopiano héritier de Colovini?
Ragusa semble assez simple à la lecture des règles mais chaque coup vous entraine dans un terrible dilemne, et sa durée très courte renforce ce sentiment! L'auteur a poussé le bouchon encore un peu plus loin par la suite avec Zapotec, et je me demande si je ne le préfère pas car on s'y rend immédiatement compte de l'enjeu lié à la courte durée et des choix cruciaux qui en découlent. Dans Ragusa, la première partie est une pure découverte avec des choix un peu random, d'autant que certains points des règles peuvent sembler flous. J'ai un peu l'impression de jouer à un obscur Léo Colovini alambiqué (Islas Canarias, Go West, Shangri-la, Alexandros, Magna Grecia, Masons... bigre il en a fait plein comme ça!) qui demanderait presque trop d'investissement au joueur même s'il y a un côté très original et excitant. Dans Zapotec les chaînages sont plus faciles à voir car il n'y a pas le côté spatial typique de Colovini, c'est juste de l'ouvrier basique. Ragusa est donc un jeu bon mais difficile, qui pourra sembler trop cérébral au début. Au final je retourne quand même au premier jeu de cet auteur, Calimala, qui est vraiment génial et facile à jouer malgré son côté sophistiqué. C'est d'ailleurs un autre point commun avec Colovini: après Carolus Magnus, le coup de génie alambiqué MAIS facile à comprendre, il semble qu'il aie toujours voulu mais jamais réussi à reproduire cette quinte flushe! PS: attention la plupart des éditions de ce jeu ont une ENORME erreur, car il y a plein de bateaux identiques et un seul d'un certain type, ce qui fausse complètement les objectifs. Or, Atalia ne répond plus à ces demandes de nouveau paquet de cartes, il faut donc adapter le nombre de cartes pour garder des objectifs égaux, mais du coup on se retrouve à chaque fois sans bateaux à la fin de la partie, ce qui n'est quand même un peu embêtant. Apparemment seule la première édition du jeu ne comporte pas cette erreur, mais toutes les suivantes (dans toutes les langues) l'ont!

grotesk

05/05/2024

6
Super mais austère
Loyang est un jeu d'échanges de ressources sans ouvriers, mais qui ne fait pas du tout penser à Goa ou à d'autres jeux de Rudiger Dorn, grand spécialiste du genre. Ce n'est pas non plus un jeu scripté comme Agricola du même Uwe Rosenberg: il y a une grande liberté d'actions à chaque tour mais aussi une certaine répétitivité qui peut rebuter. La seule progression est due à l'ajout de champs (on a de plus en plus de ressources) et de nouvelles cartes, mais en gros on fait la même chose du début à la fin. Le draft puis les échanges sont très particuliers, ce qui fait qu'il ne ressemble finalement à aucun autre jeu. C'est très, très astucieux, et peut-être trop pour ceux qui veulent avant tout s'amuser! Un autre détail original est l'achat de points de victoire avec des pièces à la fin de chaque tour. Je peux faire un lien avec d'autres jeux plus légers de Rosenberg comme Bonhanza ou Babel, mais pas vraiment avec ses autres jeux agricoles qui semblent beaucoup plus influencés par Caylus et ses ouvriers. A chaque tour, vous faites ce que vous pouvez parmi de très nombreuses combinaisons possibles et dans l'ordre que vous le souhaitez. Il faudra donc veiller à ne pas rester calculer vos coups possibles trop longtemps, le mieux étant sans doute de partir dans une direction et de s'y tenir, d’autant qu'on peut largement prévoir ses coups pendant que le tour de l'autre joueur. Car oui, je ne parle que d'un autre joueur... Loyang est à mon avis principalement un jeu à deux, car à trois il est trop long et à quatre un peu tordu, avec une règle alambiquée et arbitraire (jeu simultané pour éviter la longueur). On a énormément de chances de se tromper (c'est à dire de tricher involontairement) quand on applique cette règle de jeu simultané. En effet, à moins d'être un génie des jeux ou d'avoir fait 20 parties, Loyang est typiquement un jeu où vous êtes obligé de commenter toutes vos actions aux autres joueurs pour éviter les erreurs, en particulier avec les cartes de clients réguliers insatisfaits! Peut-être qu'à l'instar de Babel du même auteur (ils ont en commun les actions illimitées et le choix de leur enchaînement), Loyang ne devrait se jouer qu'à deux. Il paraît que le mode solo est excellent aussi, je ne l'ai pas essayé mais j'imagine que cela doit bien fonctionner puisque le draft reste à la fois stratégique et aléatoire. Finalement, je pense qu'il s'agit d'un jeu pour esthètes du game design: il a un côté austère qui ferait passer Agricola ou Hallertau pour des party games déjantés, mais ses mécaniques uniques lui confèrent un charme et une indéniable légitimité dans une collection exigeante. Et puis, détail plus pragmatique, ses couleurs méga flashy rendent vraiment bien sur une table, ça change du maronnasse ou du verdâtre habituel à ce genre allemand froid.

grotesk

05/05/2024

8
Un jeu d'initiation parfait... mais pas très fun.
Ce jeu n'a visiblement pas obtenu le succès escompté puisqu'on le trouve aujourd'hui pour une poignée d'euros dans des magasins d'invendus. Il s'agit de gérer de ressources en vue de réaliser des objectifs (des objets en verre) un peu dans la tradition de Rudiger Dorn (Goa, Assante ou plus récemment les très bons Dice Farm ou Steam Time...). Son matériel est plutôt sympa et ses actions bien pensées. C'est un jeu pour se creuser le ciboulot, mais pas trop non plus. Parmi les points positifs: - On voit dès le début l'ordre de ses objets à réaliser jusqu'à la fin de la partie mais on peut le modifier. - On dispose d'actions gratuites qui permettent de comboter et réaliser des tours vraiment glorieux. - Parmi elles, on peut faire appel à des pouvoirs spéciaux très sympas qui changeront complètement d'une partie à l'autre (un aspect hérité de jeux plus experts). - On peut prévoir à peu près les ressources qu'on pourra obtenir grâce à une plateau mobile très ingénieux. En fait, tout est à peu près parfait dans Murano, et reconnaissons qu'il y avait là tous les ingrédients pour un méga succès, je dirais même qu'il est beaucoup plus intéressant que certains gros hits tels par exemple Sagrada. Il n'est peut-être pas très beau, mais le thème se tient puisqu'on retrouve bien les couleurs de verre utilisées dans les objets fabriqués. Pourtant, on a une sensation de répétitivité. Je me rends compte que le jeu nécessite un poil de programmation et d'investissement, donc de penser aux tours suivants, donc il n'est pas TOTALEMENT répétitif... mais j'ai quand même nettement la sensation de refaire toujours la même chose, de regarder toujours ces mêmes satanés morceaux de verre. Cette répétition n'est pas si grave car cette petite course aux échanges est assez courte (à l'instar de Istanbul le jeu de dés) mais ça sent quand même un peu la mécanique trop simple: une seconde façon de scorer n'aurait pas fait de mal (genre quantité vs qualité, quelque chose comme ça). Le joueur qui termine a de grandes chances de gagner (puisque les autres ne feront sans doute pas toutes leurs œuvres) donc on reste dans une compétition assez basique et sans surprise, qui aurait mérité une règle optionnelle supplémentaire pour les joueurs plus chevronnés. En gros les conditions de fin de partie et de scoring sont un poil en dessous de ces élégants mécanismes que j'ai listé plus haut. On a un peut envie de dire "pfff tout ça pour ça". Au final, ce jeu très bien pensé est assez stimulant pour les neurones mais pas tellement fun: c'est presque du hard fun familial! Si vous êtes branché jeux d'échange à l'allemande mais que vous en recherchez une version simplifié pour partager ces sensations avec des enfants ou des non-joueurs, c'est sans doute un jeu pour vous. Les actions gratuites lui donnent un petit côté libre qui est très appréciable, un peu comme un Loyang pour moins de 10 ans. Dans le genre initiation à l'échange de ressources, c'est donc un numéro gagnant. Et puis, de toute façon, inutile de dire que pour 4 euros 99 (le prix que je l'ai payé à Noz), c'est franchement une bénédiction!

grotesk

04/05/2024

7
Thématique intelligent et simple

indoromain

28/04/2024

9
Un peu de papier sur votre dorade ?
Théo Rivière aime les jeux de collections et de combos de cartes : Sea Salt & Paper rappel par certains points Sea of clouds et c'est un compliment. Le gros avantage de SS&P c'est sa taille. On peut le transporter partout et je félicite Bombyx de ne pas avoir chercher à le rendre plus visible en magasin avec une boîte plus grosse ! Les règles sont très simples et la diversité des collections et combos est bien dosée pour donner du piquant à chaque partie. Passer les premières parties, il est vraiment plaisant d'essayer de contrer son adversaire tout en essayant de lui cacher nos intentions. Ce qui fait le "sel" du jeu ce sont les deux possibilités de finir une manche : La dernière chance ou le Stop apportent de la tension tout au long de la partie et un soupçon de stop ou encore qui donne toute la saveur (poivrée) au jeu ! Le tout est sublimé par le choix artistique des origamis ! Un grand bravo pour cette belle réussite !

LedLink

27/04/2024

10
Mini pas si mini
Excellent petit jeu d’exploration de donjon. Un jeu qui sort facilement, règles vite apprises et une très bonne rejouabilité. Le seul point qui me chiffone : la taille des icônes sur les cartes, bien trop petites.

Eärwen

02/04/2024

8
Un classique idéal pour initier vos amis
C'est un jeu léger, mais que je sors avec plaisir, et c'est LE jeu que je conseille pour une initiation au JdP si l'on a une heure devant soi. - Des règles simples à expliquer - Un temps de jeu de moins d'une heure - Un matériel joli et coloré qui colle bien au thème - du hasard, mais un peu contrôlable (le choix du tirage des cartes au hasard ou dans la pioche "ouverte") - Une mécanique bien huilée où les tours s'enchainent rapidement - Des petites décisions à prendre à chaque tour, qui maintiennent le joueur engagé. - Le plaisir de construire "sa" ligne pour ceux qui ne veulent pas être trop compétitifs - La possibilité de prendre des risques et de se fixer des objectifs supplémentaires pour les joueurs audacieux - Jouable et interessant de 3 à 5 joueurs (avec la disparition des "routes doubles" à 3 joueurs pour maintenir l'enjeu du contrôle des lignes) Pourquoi la version "Europe" plutôt qu'une autre? Elle est certes un chouia plus complexe que la version de base "US" avec l'ajout des gares et des tunnels (mais juste un chouia, ça reste un jeu simple), mais elle a l'avantage de parler plus à un public français. C'est superficiel, mais "Londre-Istambul" est plus évocateur pour moi que "Phoenix-Montreal"

kardwill

02/04/2024

8
Un petit rafraîchissement ?
La quête : Après nous être échappés de la Moria dans la boîte Deluxe qui lançait le cycle, nous voici chargés d’escorter Arwen chez son père. Visiblement, personne ne s’est dit que passer par le col du Caradhras en plein hiver était une mauvaise idée… Si on croisera quelques ennemis peu amènes au cours de notre session d’alpinisme, c’est en effet le froid qui se pose en menace centrale dans ce scénario. Tempête de neige, éboulis, blizzard… rien ne nous est épargné et il convient de bien mener la phase de quête pour espérer voir l’autre côté des montagnes ! Le héros : Elrohir (Leadership) n'est pas particulièrement séduisant seul, malgré la possibilité de le faire défendre plusieurs fois par tour, mais devient très intéressant une fois appairé avec son frère, leurs statistiques boostées s’associant à leurs capacités pour en faire un duo redoutable. Les cartes : ayant acquis l'intégralité du cycle d'un coup, je juge ici l'ensemble des cartes. Les nains sont évidemment mis à l’honneur avec de nombreux alliés et effets de cartes leur permettant de briller (au point qu’une paire de deck nain utilisant ces cartes et celles des boîtes de saga du Hobbit doit être trop facile à jouer) mais on trouve également de quoi venir renforcer tous les styles de jeu et tenter de nouvelles choses, notamment autour de l’archétype Sylvan. Petite déception sur la nouvelle mécanique Secrecy, qui réduit le coût de certaines cartes si le niveau de menace du joueur concerné ne dépasse pas 20 : l’idée est très bonne et permet sur le papier de constituer des decks dirigés par seulement deux héros, mais le nombre de cartes permettant de soutenir une telle stratégie n’est pas encore assez important pour la rendre viable.

Chips

24/03/2024

7
Le royaume souterrain. Ses vastes halls, ses richesses, sa menace latente...
Les quêtes : Avec Khazad-dûm inscrit sur cette première « grosse » boîte d’extension, on sait où on met les pieds. Si les créateurs prennent peu de risques sur le plan narratif en se contentant de retracer le parcours de la Communauté de l’anneau (entrée dans la Moria, découverte du tombeau de Balîn, course-poursuite vers la sortie), les trois scénarios de la boîte proposent des mécaniques toujours aussi bien trouvées pour donner aux joueurs le sentiment d'être au coeur de l'action. Les lieux traversés, déjà dangereux, grouillent d’ennemis tous plus irritants les uns que les autres et la nécessité de progresser dans le dédale de pierre tout en affrontant ceux qui l’occupe nécessite un bon équilibre entre capacité à mener la quête et prouesses martiales. On avance, on se bat, on ploie sous le nombre avant de s’en sortir d’un cheveu, on souffle un coup et on remet le couvert. Mention spéciale pour la fuite éperdue du troisième scénario, au cours duquel on sent la fébrilité monter de manière irrémédiable. Les héros : Bifur (Lore) donne davantage de versatilité aux decks multi-sphère et permet une potentielle redistribution des ressources entre les joueurs, tandis que Dwalin (Spirit) fera le bonheur des joueurs cherchant la discrétion. Les deux personnages se fondent évidemment très bien dans tout deck « nain », archétype décidément bien mis en avant à ce moment du jeu (entre cette boîte, Retour à Mirkwood qui amenait le héros Dain et les deux extensions Saga du Hobbit). Les cartes : assez peu de nouveaux outils pour les joueurs dans cette boîte, les extensions Deluxe étant plutôt dédiées à lancer un cycle avec leurs trois quêtes et leus cartes rencontre associées. On trouvera tout de même de quoi grignoter en attendant de déballer le reste du cycle avec des alliés, équipements et évènements venant soutenir l’archétype « nain » (plus de dégâts, de volonté, de points de vie). Difficile d’être surpris puisque le dernier héros du premier cycle annonçait clairement la couleur (Dain et son +1 de volonté et d’attaque aux autres nains tant que lui-même est dégagé). Bref, de quoi creuser jusqu'aux tréfonds de la Moria !

Chips

24/03/2024

8
Say captain, say wot!
Celestia est un sympathique jeu d'ambiance et de fourberies, à savourer en famille (ou pas). Mes enfants (8 à 10 ans) adorent et il ne se passe aucune partie sans couineries. Mais chaque manche étant rapide, les fourberies sont vites oubliées (et de toutes façons peu nombreuses et sans conséquence importante) et on se prend au jeu en espérant au prochain voyage faire mieux. Un zeste de stop ou encore, une planification très légère et beaucoup de fun autour de la table, que demander de plus ?

Lymon Flowers

19/03/2024

8
Un incontournable du double (triple, quadrupe...) guessing

Rodenbach

18/03/2024

8
Magistral
Gros fan de La Boca et l'utilisant régulièrement pour des ateliers pour enfants, j'ai fini par l'oublier sur mon palier -quelqu'un a sans doute cru qu'il s'agissait d'un don, j'éspère qu'il l'a apprécié, d'autant que Marrakech était avec. C'est un jeu semi-coopératif (on fait des alliances temporaires entre les 6 joueurs maximum) dans lequel deux joueurs doivent construire un bâtiment, chacun voyant uniquement le modèle de sa face du bâtiment. Entre tous les jeux de communication type Dixit, Code Names etc..., celui-ci est très original puisque complètement abstrait et uniquement basé sur l'agencement spatial, donc beaucoup plus proche de la pure logique des jeux à l'allemande que des jeux bavard habituels (rappelons que le couple de créateurs est à l'origine de nombreux excellents jeux comme Descendance). Constatant que La Boca flirte allègrement avec les 30 euros d’occasion, je me suis résolu à serrer les dents, me boucher le nez et acquérir sa réédition moche avec dessins mignons photoshopés... et grand bien m'en a pris! Malgré mes à-priori contre ce type de réédition (voir par exemple l'atroce remise à jour de Manhattan) je dois reconnaître que cette version super meeple est en tous points supérieure à son aîné! Plus compacte, sans chronomètre qui ne marche pas bien (débrouillez-vous pour le temps!) mais avec des pièce de bois encore plus belles, des jetons d'attribution du coéquipier plus jolis que ces étranges billets grisâtres, des scores beaucoup plus faciles à lire, et il semble aussi des plans des maisons repensés -je peux me tromper mais dorénavant ce n'est peut-être plus la présence d'une pièce rouge qui conditionne le niveau de difficulté? Il est aussi très bon marché, souvent à peine au dessus de 20 euros neuf. La Boca était un chef-d'oeuvre pas totalement bien réalisé, et ici avec Recto-Verso on frôle le sans-faute, alors pourquoi râler à cause de dessins moches qui semblent issus d'un commité de designers fatigués dans leur bureau du 16ème étage, d'une esthétique "sympa-sse-partout" sensée attirer les familles et si typique de l'industrie contemporaine des jeux de société? De toute façon La Boca n'était pas vraiment beau non plus. Vraiment, plus j'y pense plus je crois Recto-Verso mériterait un immense succès car il a forcément sa place dans votre ludothèque, quelle que soit votre orientation ludique!

grotesk

21/12/2023

10
A peine un jeu...
Je ne comprends pas les avis parfois dytirambique sur ce jeu de pur hasard. Si encore on avait chacun nos vies il y aurait peut etre un debut de quelque chose. Mais la je ne vois ni le fun ni la frustration a essayer de poser des cartes dans un ordre croissant et de probablement se tromper. A essayer avant d acheter car ca peut etre le genre de jeu qui fini tres vite au placard. D ailleurs il y a fini tres vite en attendant d etre revendu....

tt-ca864db16d15594...

21/12/2023

1
Pas vraiment bon - The Mine De Rien

crossangel

21/12/2023

2
Simple et Génial!

studiordl

21/12/2023

10
Probablement l'un des jeux de 2018
Si certains goguenardent sur l'aspect visuel du jeu et de ses lapins accompagnés de Shuriken, j'ai la conviction intime que c'était le meilleur choix pour un tel jeu. The mind ne joue pas sur la réflexion mais sur la sensation à l'autre, sans comprendre tous les tenants et aboutissements lorsque l'on joue une carte, l'aspect va dans ce sens, une étrangeté visuelle et incompris apportant un réel mysticisme au jeu. Wolfgang Warsch nous plonge dans un univers lychéen, suréealiste, une sorte de trou noir où pour sortir il faudra trouver la bonne combinaison de cartes permettant d'accéder à une autre forme d'existence. Les lumières blanches du jeu me donnent également cette sensation de mort et de ma réincarnation en un être fantasmagorique : Le lapin ninja ! La règle du jeu commence d'ailleurs par cette phrase incroyable : « Nous ne faisons plus qu'un ! » Sommes-nous des êtres bloqués au purgatoire tel les héros Lost et tentant vainement d'échapper à leur forme d'existence ? Ne faudrait-il pas non voir The Mind comme un jeu mais plutôt comme une renaissance de notre moi intérieur en adéquation avec 1, 2 ou 3 autres êtres humains avec qui l'on partage cette expérience surréaliste ? J'ai la forte sensation d'avoir affaire ici à une vraie œuvre d'art, incompréhensible et mystique comme la fin de 2001 l'odyssée de l'espace. Certains avec Kubrick n'ont pas voulu accepter ou comprendre qu'il ne fallait justement rien tenter de comprendre et voudront chercher voire même trouver la solution au jeu! Certains oseront, c'est déjà fait, de critiquer. Critiquer sans voir, en regardant ailleurs... "Assez du buzz!" Disent-ils ​Mais quel buzz? Je leur réponds. ​Avez-vous un buzz quand Picasso ou Basquiat terminaient leur dernière pièce? Avez-vous un buzz quand Bowie ou les Beatles composaient? Le chef d'oeuvre n'a pas besoin du Buzz messieurs. Il existe, point.

tt-15797ff70714958...

21/12/2023

10