L'auteur de Cacao et Barenpark a encore frappé !
Troisième jeu (si on ne compte pas les nombreux Exxit) et on commence à bien sentir la patte de l'auteur : des tuiles, peu de règles, mais d'une efficacité optimale et une durée maitrisée qui assure une sortie régulière et facile du jeu.
Et une nouvelle fois, c'est très réussi. Je pense même qu'il s'agit de mon préféré de la trilogie.
Ses points communs avec Barenpark et le fait qu'il apporte à mes yeux plus de profondeur pourrait me faire me séparer de mes jolis oursons, même. A réfléchir après une nouvelle partie rapprochée pour pouvoir comparer les deux et savoir s'il est nécessaire de conserver les deux.
Mais ça reste un sans faute de la part de l'auteur selon moi. Pas certain que la couv attire, cependant, ce qui pourrait entrainer que le titre ne soit pas aussi connu que les deux autres cités aussi (ce que je pensais également -couv pas vilaine mais pouvant déplaire- de l'excellent Almadi, lui aussi riche avec un minimum de règles).
Ah, et en plus le jeu dans la pratique est beau et le matos de très bonne qualité (jetons deux fois plus épais que le standard).
Vraiment bon. Juré, craché.
8,5
Ma compagne et moi-même qui adorons ce style de jeu, pour ne pas citer Kingdomino ou Carcasonne, avons trouvé notre bonheur avec cet excellent jeu.
+1 pour les objectifs
+1000000 pour les Lamas 🦙
J'ai acheté le jeu purement par hasard car je l'ai trouvé en occasion dans une auberge.
Nous avons été plutôt agréablement surpris. Le jeu est très simple, on peut jouer avec des non-initiés facilement et le thème colle parfaitement à la mécanique.
Même si le hasard est très présent, il y a quelques façons de la réduire et de prendre moins de risques mais c'est rarement payant sur toute une partie. Il faudra donc un peu de chance.
On est là sur un jeu pas prise de tête, une bonne introduction aux jeux d'optimisations pour les moins experts, très facile à sortir avec n'importe qui et même si on peut être un peu frustré par les dés on passe globalement un très bon moment sur le jeu.
Il a les qualités requises pour le public auquel il s'adresse et le jeu est plutôt beau, c'est donc une bonne note pour ma part.
Deux parties découvertes et de toute évidence ce jeu n'est pas fait pour moi.
Dés la fin de mon second tour de jeu, j'avais a chaque fois perdu et ne pouvait plus contrer mon adversaire.
Il est vrai que je souffre traditionnellement sur les jeux de pose ou déplacement 3D comme Java ou même 2D s'il faut tourner les tuiles dans sa tête.Ce jeu est de plus très abstrait avec une mécanique de coup contre coup comme aux jeux de dames et ce n'est pas ce que j'attend dans un jeu dit moderne.
En autre jeu rapide et également abstrait : AZUL emporte bien plus mes faveurs
NB : Quelques commentaires ne comprennent pas mon avis, mais bien d'autres sont positifs alors je ne vois pas le problème, on a le droit de ne pas aimer un jeu et de ne pas le trouver bon. Il y a bien d'autres jeux que je considère comme des chefs d’œuvres et que d'autres n'aiment pas. L'important est d'y prendre du plaisir.
Et puis cela permet peut-être à certains de ne pas se précipiter sur l'achat de ce jeu sans se demander s'il vont l'apprécier.
Certain parlent d'objectivité, je ne pense pas que ceux qui proclame ce jeu comme un chef d'oeuvre soient objectifs.
Vin d'jeu: Voilà un petit jeu de collection qui propose un jeu raisonnable 🙂 Le truc vraiment sympa du jeu est qu’il va vous forcer à la retenue. Le tout est d’aller chercher les cartes qui vous intéressent mais pas trop. Beaucoup de collections vous rapportent moins si vous en avez trop voire vous pénalisent. Ce sera un peu un concours à celui qui en aura le moins 🙂 Et il y a moyen de faire des coups vaches en obligeant les adversaires à prendre les cartes qui ne les intéressent pas. Ces faisans sont sympas sans néanmoins transporter outre mesure à cause d’une mécanique de collection qu’on a trop vue.
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- Avis édité.
Note initiale : 9,5 -
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Avis initial :
Quel jeu ce Too Many Bones tout de même, quel jeu...
Heureusement qu'il n'existait pas il y a 10 ans, car cette immense boîte remplie de matériel m'aurait rendu fou étant adolescent !
Puisqu'on en parle, parlons du matériel... Non, il n'y a pas grand chose à en dire si ce n'est que Chip Theory Game a fait très fort une fois de plus. C'est magnifique en plus d'être un bonheur pour nos doigts. Faut-il ajouter quelque chose d'autre ? Oui, allez, j'ai envie de chipoter : l'intérieur de la boîte en plastique fin est un peu fragile et s'est fissuré. Mais un morceau d'adhésif ou deux devrait y remédier.
Parlons d'ailleurs des dés.
Vous aimez les dés ? Ca tombe bien, il y en a plus de 100 à l'intérieur. Des dés d'attaque, des dés de défense (surtout des dés de défense), des dés d'état, des dés de tyrans, des dés d'initiative et surtout, des dés de compétence.
Les quatre Gearlocs (voyez-les comme des petits lutins rigolos au début puis comme des machines à tuer en fin de partie) possèdent chacun un véritable arbre à compétences formé à l'aide de dés. Chaque dé représente une compétence unique. Autant dire que cela donne un bon rendu pour le joueur !
Concernant le jeu lui-même.
C'est simple, vous incarnez un Gearloc dont le pays natal est menacé par le vilain Tyran (sept différents au total). Ce dernier a en effet envoyé sa cohorte de monstres tous plus méchants les uns que les autres (il y a des gobelins, des orques, des trolls, des dragons, des gros dragons, des loups, des kobolds, des manticores et même des grenouilles). Tout ce joli monde, les Gearlocs vont devoir le poutrer au cours de combats souvent létaux. Banal, n'est-ce pas ? Ca serait une grossière erreur de faire une fixation là-dessus.
Les combats sont tactiques, stratégiques, épiques et rendent paraplégiques (désolé, je voulais un quatrième mot finissant en "ique"). On y affronte des monstres tirés au hasard aux capacités aussi variées que détestables. Vous verrez par exemple que les canidés mordent quand on les attaque, que les armes se brisent sur le corps des golems, que les gobelins appellent des renforts, que les trolls ont la peau dure etc. On est très loin des autres jeux où les ennemis se différencient seulement par leur nombre de points de vie et leur jauge d'attaque.
Les combats varient d'ailleurs en fonction de la carte rencontre piochée. Mieux, il nous est souvent possible de choisir comment nos Gearlocs vont aborder l'affrontement. Vont-ils demander de l'aide aux gardes en haut des remparts où vont-ils montrer de quoi ils sont capables en affrontant les ennemis seuls ? Les décisions rendant le combat plus difficile offriront davantage d'expérience et de trésors en cas de victoire mais nous feront perdre un temps précieux en cas de défaite. Car les jours nous sont comptés, bien évidemment.
Et alors, Too Many Bones, ça se joue en solo, du coup ?
Eh bien oui, très bien même. En tant que coopératif pur, il nous est facile d'incarner plusieurs personnages. Pour le moment, je ne joue qu'avec deux Gearlocs à la fois. Mais un seul Gearloc ou trois (voire quatre pour les courageux) est tout à fait possible.
Et y aura-t-il une VF, sinon ?
Faut pas trop y compter. Malgré la qualité de ses jeux, Chip Theory Game est un tout petit éditeur américain : faire traduire ses jeux n'est pas sa priorité.
Un point négatif tout de même ?
Oui, les règles sont mal organisées : on a beaucoup de peine à retrouver un point précis. En revanche, j'ai beaucoup apprécié le "petit exemple de début de bataille" en fin de livret. Très utile pour les noobs comme moi qui ne savent pas comment aborder les affrontements lors de leurs débuts.
Ah, et j'oubliais. Les règles ont beau être calamiteuses, les aides de jeu sont quant à elles exceptionnelles ! J'en ai rarement vu d'aussi bonnes. Attendez-vous à passer un temps fou dessus, mais cela sera un véritable plaisir.
Quelque chose à dire encore ?
Oui, je vous souhaite bon amusement si vous avez l'occasion de vous procurer ce jeu. Vous aurez en plus la satisfaction de soutenir un petit éditeur qui n'en demeure pas moins appliqué dans son travail. Longue vie à CTG !
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EDIT du 24 juin 2019
Du temps a passé ; mon avis sur Too Many Bones s'est quelque peu déterioré. Voici ce qui ne me plaît plus vraiment :
1. Une progression de personnage redondante
Ce qu'il y a de génial avec Too Many Bones, c'est que les personnages sont très différents : le guerrier ressemble à un guerrier ; le doc à un doc ; la grenadière à une grenadière etc.
Ce qu'il y a de moins bien, c'est que leur évolution est un poil répétitif. A moins d'être un amateur de combinaisons farfelues et diverses, on se retrouve toujours à augmenter les mêmes caractéristiques de nos personnages, et dans le même ordre la plupart du temps. Sans Attaque élevée, vous n'irez pas loin. Sans une armada de points de vie, vous vous ferez écraser avant même d'avoir démarré la bataille. Quant aux compétences, c'est pareil : certaines sont trop indispensables pour être écartées, ce qui fait qu'on se retrouve avec un personnage similaire de partie en partie. Vraiment dommage.
2. La possibilité d'être pulvérisé dès le premier round
Comme je le souligne déjà dans le point précédent, il est possible, voire courant, que notre personnage se fasse tuer avant même qu'il n'ait le temps d'agir. La faute à des monstres infligeant des dégâts monstrueux impossibles à prévenir. Vous en viendrez à maudire les dés d'initiative lorsque ceux-ci vous positionneront tout en bas de l'échelle. Heureusement, la mort n'est pas synonyme de fin dans Too Many Bones, sauf qu'elle peut nous conduire au troisième point que voici :
3. Un cercle vicieux parfois sans fin
Pour gagner à Too Many Bones, il vous faudra être fort. Pour être fort, il vous faudra gagner vos combats.
Des combats, il y en a plein, et chacun vous offre une récompense en cas de victoire. Sympa !
Sauf que vous n'obtiendrez souvent rien si vous perdez. Embêtant quand on sait que les ennemis sont de plus en plus forts au fil des combats.
Si vous remportez la plupart de vos combats, vous avancerez à un bon rythme et aurez toutes vos chances face au boss final. Mais si vous perdez vos premiers combats, vous ne serez pas en mesure de gagner les suivants (à moins d'avoir une moule incroyable), ce qui fait que vous ne progresserez pas et que vous serez toujours aussi nuls face aux monstres lançant des brouettes de dés en attaque. La partie ne sera pas finie que vous la saurez perdue. Et ça, cela peut être extrêmement frustrant !
En conclusion, Too Many Bones reste un gros jeu au matériel magnifique et aux idées géniales. Mais comme le disait Colin dans l'un de ses commentaires de sa chaîne (One Stop Coop Shop), le jeu apparaît comme inachevé sur certains points, ce qui a gâché mon plaisir après une vingtaine de parties. Bien entendu, il est possible de combler quelques brèches avec des variantes, mais je reste dans l'ensemble déçu.
Dommage, car Too Many Bones avait vraiment un potentiel énorme !