C'est un bon jeu, il n'y a rien à dire.
On est dans du familial plus, donc pas trop long, pas trop complexe, visuellement très sympa.
Je le sortirai quand même pas aussi facilement qu'un fresco ou aventurier du rail devant des néophyte tout de même, car chaque case apporte sa règle en plus de celle de base, donc le temps d'explication peut être un peu long.
Mon mais vient surtout du fait que je traine ma bosse depuis un certain nombre d'année dans ce type de jeu, et il ne m'a rien apporter d'innovant en terme de sensation.
Bref pour moi, si vous aimez le thème et que vous avez peu de jeu de ce type, cela peut être un bon choix (bien que j'en conseillerai d'autres...), si vous êtes un bon adepte de ce type de jeu, il n'est pas du tout obligatoire de le posséder.
le plus :
- une très belle édition tout de même, les illustration fourmille de détail, c'est très agréable.
- une très bonne rejouabilité car le plateau se renouvelle à chaque partie.
Dans Istanbul vous allez devoir optimiser vos mouvements afin d'être le premier à remporter les rubis nécessaires à la victoire. Pour cela vous devrez vous déplacer en laissant derrière vous vos assistants qui récupérerons les ressources, argents ou rubis. Il vous faudra donc rebrousser chemin pour les récupérer sous peine de ne plus avoir d'action possible.
Le jeu est beau et ne prend pas trop de place sur la table. Les règles sont assez simples à comprendre même pour des joueurs occasionnels. La rejouabilité est là car il est possible de placer au hasard les différents quartiers. Il se joue très bien à deux comme à trois ou quatre.
Si vous aimez les jeux de placement d'ouvriers, Istanbul est fait pour vous.
Istanbul est beau, simple d'accès, agréable à jouer, idéal pour faire découvrir le jeu de société... mais au bout de quelques parties et malgré toutes ces qualités, le jeu s'avère tout de même très répétitif et, l'interaction étant proche du zéro (c'est une pure course d'optimisation), on finit par s'ennuyer ferme.
Jeu de **gestion de ressources** (4 dont 1 spécial, à ne pas confondre avec les points sous forme de rubis) avec un système encore jamais rencontré de **déplacement**, ce qui est son principal attrait.
On voit les points marqué en temps réel (le premier à avoir 6 rubis). Le plateau de se compose de 16 quartiers distincts.
Malgré le nombre d'interactions entre joueurs (le mouvement des autres influe sur vos mouvement), le jeu reste assez calme (bien sur ça dépend des joueurs autour) et on réfléchis à ses mouvements à venir et anticiper ceux des autres comme aux échecs ou aux dames. J'y ai joué hier à 5 (maximum), on hâte d'attendre son tour pour faire son action et sur le dernier tour tout le monde à mis le temps de voir s'ils pouvaient m'empêcher d'acheter mon dernier rubis alors qu'il n'y aucun moyen de m'en empêcher.
Plus pour le coté cérébral qu'ambiance et à la portée d'un grand nombre, comme colon de catane mais avec moins de hasard et beaucoup plus de placement. Dans la même veine que Five tribe.
Le Kenner 2014, pour moi plutôt du familial, et qui plaît à tous, petits et grands. Assez stratégique, il faut bien gérer ses actions, ses déplacements, et retourner le moins souvent à la fontaine ou au Kebab du coin pour rapatrier ses assistants. L’utilisation du cousin est souvent très profitable. La mise en place aléatoire permet de renouveler un peu, parce que la mise en place facile de base ne laisse aucune chance aux nouveaux joueurs face à quelqu’un qui maîtrise le jeu.
Un tres beau materiel qui donne envie de jouer, avec un plateau modulaire pour varier les parties!
Notre marchand avec ses assistants va deambuler sur les differents lieux pour recuperer des ressources dans sa charette ou recuperer des sous en jouant aux des. Les actions des lieux sont variees. C’est chouette, il ne faut pas trainer en route, ne pas perdre de vue qu’il faut etre le premier a recuperer le nombre de rubis adequa!
Un gros coup de coeur pour ce jeu, autant par sa mecanique et par sa beaute!
Bon, soyons honnêtes, j'ai emprunté Istanbul à la ludothèque avant de l'acheter parce que les lauréats du Spiel m'ont parfois vraiment déçue...
Eh bien c'est un excellent jeu que je qualifierai de familial + : pour des gens habitués à jouer, rien de bien novateur dans les mécanismes si ce n'est que l'on doit laisser un assistant dans la case pour réaliser l'action et qu'ensuite eh bien il faut aller les rechercher si l'on veut refaire des actions. Sinon tout le reste est un peu déjà vu mais fonctionne très bien ensemble: on prend des ressources, on en vend au marché, on active des tuiles, etc
Le jeu me parait très équilibré car le 2e est en général vraiment sur les talons du vainqueur!
Il y a un petit air de Five Tribes mais en moins stratégique. Comme dans five tribes également la rejouabilité est assurée par le fait que les tuiles sont posées aléatoirement a chaque partie. Cela renouvelle un peu mais il y aura forcément une lassitude si l'on ne joue qu'à ça!
A noter que ce jeu se joue très bien à 2, ce qui est notre configuration la plus récurrente.
Les +
Joli matériel
Règles du jeu simples
Tours rapides
Se joue très bien à 2
Les -
Certainement une lassitude à long terme malgré le placement aléatoire des quartiers
Rien de bien novateur dans les actions
A la maison, Rudiger Dorn a beaucoup de succès. Space Walk, Goa puis surtout Vegas et son extension, et maintenant Istanbul. Tous ses jeux sont des hits par de chez nous . Acheté il y a plusieurs mois , mais jamais testé car à chaque fois , il y avait une nouveauté à découvrir à la place de ce jeu et donc , Istanbul ne trouvait pas sa place dans ma ludothèque . Hors , depuis 2 ou 3 semaines, rien ne m'attirait sur les nouveautés annoncées . Alors, on a décidé de faire une partie, ma femme et moi , juste à 2 , pour voir . Au début , difficille de retenir tous les pouvoirs des tuiles qui constituent le souk d'Istanbul, ainsi que ceux des cartes bonus. Notre première partie fut donc hésitante, seuls le salon de thé et le marché noir nous avaient tapé dans l'oeil, amateur de dés que nous sommes. Mais à la deuxième partie, cela a été le déclic. Et depuis, on a enchainé dans toutes les configs , notamment à 4 joueurs notamment. Tous le monde adore ce jeu. Des amis non joueurs nous ont même confié , que, parmi tous les jeux qu'on leur a fait tester , Istanbul est celui qu'ils ont préféré. Chaque partie est différente, et il y a plusieurs façons de gagner les fameuses pierres précieuses, sans pour autant que le jeu en soi compliqué. Optimisation semble etre le maitre mot d'Istanbul. De la gestion de ressources associée au hasard du lancer de dés, cela donne un jeu original, tout en étant rapide, fluide , qui mérite toutes les récompenses et les nominations accumulées depuis une année .
Assurèment, Istanbul est un must have , dès lors qu'on a passé le cap de la première partie . Fallait juste que je daigne le tester .
Istanbul est un jeu très bien pensé. Les tours de jeu vont vite du coup on ne s'ennui pas une seconde.
J'ai fait une partie à 3 joueurs mais je pense que le jeu est encore plus prenant à 4 ou 5 joueurs (plus difficile).
D'ailleurs le jeu se termine bien trop vite à mon goût. Les choix des joueurs sont donc tous cruciaux.
Le jeu est riche: il faut gérer ses ressources, ses charrettes (pour transporter ses ressources), son argent, mais aussi garder un oeil sur l'avancement et les stratégies adoptées par nos adversaires.
Le fait de se "balader" au sein d'Istanbul (Bureaux de postes, marché noir, salon de thé, allez au marché ...) rend le jeu très convivial.
Rajoutons que les règles du jeu se comprennent assez vite.
Je n'ai pas de remarques négatives particulières.
Parties dynamiques (peu d'attente entre deux tours de jeu)
Multiples petites stratégies
Superbe renouvelabilité grâce aux dispositions modifiables des 16 plateaux,
Très abordable pour des enfants (un peu de hasard avec les rares lancers de dés)
Un joli mélange de rush (certains bonus ou saphirs sont de plus en plus chers) et de stratégie à long terme
Retournement de situation toujours possible
=> c'est un vrai bonheur !!
Configuration la plus pratiquée : 2 joueurs.
Istanbul est un jeu plaisant et d'un format plutôt rapide, notamment à deux joueurs. Sa **mécanique** est simple mais pas simpliste. Notre marchand est accompagné de ses assistants, qui permettent d'effectuer les actions du lieu dans lequel on s'arrête. Sans assistant, il est impossible d'effectuer une action. Il faudra donc bien optimiser ses déplacements en ville pour éviter de perdre du temps à la fontaine (seul endroit qui permette de récupérer tous ses assistants).
C'est un jeu élégant dans le sens où il n'y a pas de points de victoire. Tout dans ce jeu indique qu'il s'agit d'une course :
- un joueur remporte la partie lorsqu'il a collecté son 5e rubis (6 à 2 joueurs).
- les prix croissants des tuiles bonus que l'on peut récupérer dans les mosquées.
- les prix croissants des rubis que l'on peut acquérir chez le marchand de gemmes ou au palais du sultan.
L'interaction est donc très présente, tout au long de la partie. Seul reproche : il est difficile d'empêcher un joueur de s'envoler vers la victoire.
La mise en place aléatoire des tuiles fait que les parties se renouvellent. Il faudra toujours trouver le meilleur chemin entre les lieux, c'est à dire celui qui fait perdre le moins de temps, et permet de rentabiliser les actions effectuées.
Le jeu tourne très bien à deux joueurs, même s'il faut bien faire attention à ne pas perdre de temps. Généralement, une erreur est difficilement rattrapable. Mieux vaut jouer dans cette configuration avec un adversaire de niveau sensiblement équivalent.
**En résumé**, Istanbul est un jeu agréable et élégant tant dans ses mécanismes que dans son matériel. La configuration deux joueurs est peut-être plus exigeante que la version à plus, mais elle reste accessible et équilibrée.
Dans istanbul vous incarnez un marchand qui doit récupérez des rubis. Enfin j'imagine parce qu'au final, je ne me suis pas vraiment intéressé au thème (qui n'est pas non plus le coeur du jeu) et j'ai surtout essayé d'optimiser la mécanique.
La mécanique parlons en :
Vous avez une pile de pions, composée de votre marchand et de vos "commis". Le plateau est composé de 12 tuiles qui peuvent être disposées différement suivant les parties.
A chaque tour, vous déplacez votre marchand de 1 ou 2 tuiles de distances et vous pouvez faire l'action de la tuile si vous déposez un pion de votre pile dessus ou si vous récupérez un pion que vous aviez posé auparavant. Le sel du jeu est donc de bien calculer son parcours pour poser, puis récupérer ses pions. Car si vous arrivez sur une tuile sans pion à poser (c'est à dire uniquement avec votre marchand), vous ne faites pas l'action (et c'est quand même un peu un tour perdu).
Les tuiles permettent de remplir sa charrette (qui pourra être agrandie) de marchandises, vendre ses marchandises, récupérer des cartes qui font de petits bonus, récupérer des améliorations, etc... A noter que si vous arrivez sur une tuile où se trouve le marchand adverse, vous devez lui payer 3 pièces si vous voulez faire l'action. De fait, il pourra être intéressant d'anticiper certains mouvements adverse pour faire blocage et obliger l'adversaire à vous donner 3 ou à revoir ses plans (ce qui est parfois très contraignant).
Le but de tout ça ? Récupérer des Rubis. Et pour récupérer des rubis, il y a plusieurs méthodes : les acheter, avoir 2 améliorations d'une même case, échanger des marchandises, améliorer à fond sa charrette, etc...
Le jeu se résume à une optimisation de ses mouvements et de ses transactions et est très réussi.
Nous avons joué en 1h/1h30 lors des premières parties, le jeu n'est donc pas très long et propose un challenge très intéressant. A essayer sans hésiter !
Notons qu'au regard du matos proposé, le prix est très abordable et c'est un gros plus !
Istanbul est un jeu sympathique qui repose sur une mécanique qui rappelle par bien des égards ce bon vieil awalé. Pour l'occasion, ce système est ici non seulement maquillé mais transformé.
On déplace son marchand et sa pile d'assistants à travers la ville (plusieurs tuiles lieux qui proposent des actions différentes) afin d'être le premier à choper 5 diamants. Pour se faire, on laisse un assistant sur chaque tuile où l'on décide d'exécuter l'action, ou bien on reprend son assistant si on repasse par une tuile où l'un de ses assistants était déjà présent.
Esthétiquement réussi, il reste assez immersif bien que son thème soit complètement plaqué. En dépit de cet artifice, on a vaguement la sensation d'y être.
C'est un petit jeu basique, mine de rien un brin technique, qui se joue vite et sans prise de choux...
**Istanbul** est un pur régal ludique!
On a là une combinaison parfaite d'une multitude de petites mécaniques originales (en tout cas pour moi) et équilibrées aux petits oignons. Que ce soit le système de déplacement, les différentes possibilités que proposent toutes les cases qui forment le plateau, la gestion des ressources et de l'argent ou encore les cartes bonus, tout a été pensé brillamment.
Le jeu est fluide grâce à des tours très rapide. Même à cinq joueurs, vous avez juste le temps de réfléchir à votre prochaine action que c'est déjà à vous de rejouer.
On est sans cesse sur le qui-vive à espérer que nos adversaires n'aient pas la même idée que nous où ne se positionnent pas sur une case que l'on convoite car si on y va aussi on devra s'acquitter de 2 pièces d'argent auprès d'eux.
C'est la course aux rubis! Le premier à en collecter 5 enclenchera le dernier tour et prendra une grosse option pour la victoire. Surtout que plus les rubis sont ramassés, plus ils sont difficiles à acquérir car plus chers.
Le jeu est très beau, le matériel conséquent et le thème fonctionne parfaitement.
Gros coup de cœur !
Après Trajan, LongHorn, et maintenant Istanbul et Five Tribes, l'awélé est à la mode - et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Istanbul est un jeu abstrait, modérément thématique, avec de l'optimisation et de l'opportunisme, dont le mécanisme de base (des pions qu'on égrène puis qu'on collecte sur une trajectoire aussi tendue que possible), très malin, s'inspire de l'awélé.
Istanbul contient une bonne dose d'interaction, surtout à 4 : les trajectoires se croisent et doivent souvent être réévaluées. Comme dirait Mike Tyson : tous les joueurs commencent avec un plan jusqu'au moment où ils se prennent un poing dans la gueule et doivent improviser. Sans garder un oeil attentif à ce que les autres joueurs sont en train de manigancer, et à moins d'avoir de la chance, c'est la défaite a peu près assurée.
Dans la variante ou les 16 tuiles du terrain sont placées aléatoirement, en début de jeu il est indispensable de bien (et vite) repérer les combos gagnantes qui produiront vite (et bien) les 5 (ou 6) rubis nécessaires à la victoire. C'est la part stratégique du jeu qui pourrait vite s'épuiser avec un plateau fixe mais qui se renouvelle à chaque partie grâce à la modularité que permettent ces tuiles terrain.
Certains vont couiner a propos de la chance inhérentes aux dés et aux cartes - mais la aussi, ca reste largement maitrisable, notamment à travers l'acquisition de la compétence 'triche aux dés' qu'offre l'une des mosquées. Dans les multiples chemins possibles vers les 5 (ou 6) rubis, c'est à celui qui perdra le moins de temps et utilisera au mieux toutes les options offertes.
Bref un très bon jeu, plutôt joliment illustré, et dans un temps réduit, 15min par joueur typiquement, qui n'a (d'après moi) pas volé son SdJ. Après une vingtaine de parties - en configuration 2 à 4 joueurs - j'aime toujours autant : autant dire qu'Istanbul a largement rempli son contrat.
Franchement j'ai acheté le jeu avant même de savoir qu'il serait nominé au SdJ, juste car le thème me parlait. Et j'ai pas été déçu, le jeu est vraiment sympa. Il s'agit donc d'une course de marchands, le premier à réunir 5 rubis remporte la partie (6 à 2 joueurs). Classé "familial+", il faudra optimiser ses déplacements dans le souk pour réunir les ressources nécessaires. Plusieurs voies sont possibles pour engranger les rubis, on peut les acheter contre des ressources (fruits, épices, tissus...) ou les acheter en pièces. On en gagne aussi en complétant certaines actions, comme acheter 3 extensions de charrette par exemple.
Le jeu est très simple, il fonctionne très bien à 2, le plateau est modulable (16 tuiles à disposer aléatoirement, ça fait pas mal de configs possibles, il faut juste respecter 2 petits critères : la fontaine doit se trouver dans les 4 cases centrales et le salon de thé doit être à au moins 3 cases du marché noir). Ne pas considérer sa récompense du Kennerspiel avec beaucoup d'importance, le jeu n'est pas vraiment velu. Niveau difficulté je dirais qu'il se place juste au dessous de Bruges.
L'interaction est réduite à 2 (mais ça marche très bien) et à 4 ça devient vraiment le "souk", on doit payer les autres marchands quand on les croise donc je vous laisse imaginer. En bref, un bon jeu middle class.
N'ayant pas de jeu de déplacement, le spiel des jahres 2014 et la tttv m'ont convaincu d'acheter ce jeu - et bien m'en a pris ! Avec une ambiance colorée et des interactions indirectes, l'optimisation de trajet se fait très bien et naturellement même pour ceux qui ne sont pas fans de jeux de gestion.
Les + :
* Un mécanisme de déplacement bien pensé.
* Des tuiles aux pouvoirs très différenciées.
* Un thème bien assorti au jeu.
* Oblige à bien lire le jeu de l'adversaire.
* Se joue très bien à 2.
* Renouvellement annoncé avec les mises en place initiales différentes.
Les - :
* La stratégie argent semble plus payante ?
C'est malin, des ingrédients simples mais suffisants pour créer une dynamique variée et facile d'accès. Ca m'a rappelé la claque sur Kingdom Builder. Toujours ces dilemnes entre profiter d'une opportunité ou tracer son chemin. Faut pas flanner, ca reste une course.
Les + :
* Règles simples : déplacer un assistant et le laisser/récupérer sur la case pour faire l'action,
* Le système d'égrainage où l'on doit revenir sur nos pas et donc refaire les mêmes actions,
* Plateaux modulables : certaines configurations peuvent rendre le jeu plus court, ou au contraire plus long,
* Jeu de course pour atteindre un certain nombre de rubis, et non un jeu à PV en X tours : ça change !,
* Jouable jusqu'à 5 (ça peut faire la différence quand beaucoup se limitent à 4),
Les - :
* Peu d'interactions entre les joueurs, seulement payer 2 pièces si un marchand est déjà présent sur la case,
* La frustration qu'il peut y avoir dans la part de hasard pour les actions du salon de thé et du marché noir alors que tout le reste des actions est calculable, ce qui peut créer des avantages. "J'ai pas eu de chance, je ne gagne pas de bijoux. Il a fait 11 aux dés, il gagne 3 bijoux ..."
Istanbul est un jeu qui ne paie pas de mine au premier abord. Un barbu souriant et le titre d'une ville en très gros ne me vendent pas spécialement du rêve. Les critiques de ce jeu étaient bonnes bien que peu nombreuses et je venais tout juste de rentrer de voyage de la ville susnommé. Allez, pourquoi ne pas essayer dans ces conditions. Grand bien m'en a pris. Je m'attendais à un jeu sympathique, bon mais sans plus, pas plus original que ça, et je suis tombé sur une véritable perle ludique.
Ce jeu est un pur bonheur, qui plaira aussi bien aux joueurs occasionnels qu'aux joueurs expérimentés.
Vous êtes un marchand de la ville et vous devez réussir à empocher des rubis avant vos concurrents. Il y a pour cela plusieurs manières possibles.
Le plateau de jeu est constitué de plusieurs tuiles mises côte à côte. Chaque tuile a une fonctionnalité spécifique. Il faudra déplacer votre marchand de tuile en tuile afin de récolter marchandises, argent et bonus qui vous aideront ensuite à débloquer l'accès aux rubis. Mais à chaque fois que le marchand s'arrête, il doit laisser sur la tuile un assistant (vous en avez 4 au début du jeu). Sans assistants, impossible de faire la moindre action. Il faut donc, en plus de penser à ce que vous allez récolter, bien gérer vos assistants et vos déplacements.
Le jeu est extrêmement fluide. Très très peu de temps morts, sauf au début du jeu lorsqu'on découvre à quoi servent chaque tuiles. Le tour d'un joueur est rapide une fois que les enjeux ont été assimilés. Les règles sont courtes et s'apprennent vite et facilement. Et malgré cela, le jeu recèle une très grande richesse. Il y a moultes stratégies adoptables, de petits rebondissements (avec les rencontres de certains personnages) et une dose savamment dosée de hasard, juste ce qu'il faut pour rendre le jeu un peu plus piquant sans tomber dans la sanction des dés.
Je vous invite à outrepasser les aspects qui peuvent rebuter (boîte peu attirante, titre...) et à vous plonger dans ce jeu malgré le peu de retours de la part de la communauté tric trac. Je ne sais pas si ce jeu est original ou nom (c'est une notion très subjective tant qu'on n'a pas rencontré un jeu assimilable) mais dans tout les cas, Istanbul est désormais plus qu'une ville, c'est également le nom d'un très grand jeu de plateau.