Exposition Universelle - Chicago 1893 - souffre peut-être de ses choix à rebours de la mode. Pas d'illustrations faisant de l’œil aux enfants pour qu'ils incitent les parents à l'acheter, un visuel réaliste, un thème historique, un nom à rallonge, bref rien de bien "sexy" pour reprendre le vocabulaire "hype", "branché" quoi, t'as pas rien suivi toi...
Plus sérieusement, il s'agit d'un jeu de majorité de moyenne durée, de difficulté moyenne également, et qui, dans sa catégorie, coche toutes les cases du bon jeu.
On se balade dans les pavillons de l'exposition en plaçant ses cubes en bois histoire de grappiller les majorités, on essaye d'obtenir les bonnes cartes à associer à ses majorités, et on se bagarre sur ce qui fait avancer le jeu et régule son tempo, les tickets. Il y a d'autres sympathiques éléments, comme les bonus des personnages et l'interaction non-agressive ; dans l'ensemble on est dans le classique, mais un classique qui tourne super bien.
A souligner, un remarquable travail de documentation sur l'exposition universelle de Chicago bien retranscrit sur les cartes : on peut s'en foutre, mais si on y est sensible, c'est un vrai plus.
Certes, ce jeu ne méritait probablement pas de faire un carton, mais il méritait plus qu'un succès confidentiel.
Reprenant l'idée amusante de Last Will (se ruiner pour gagner) et sa mécanique de combinaisons de cartes, Prodigals Club rajoute quelques strates supplémentaires au jeu originel.
Il ne suffit plus de perdre son argent, il faut également perdre ses amis et les élections. Une mécanique de placement d'ouvrier/action élargit les choix initiaux .
Le résultat est un jeu un peu plus complexe à appréhender car il y a plus de paramètres à gérer mais également plus varié car avec Last Will le nombre de stratégies est limité.
Personnellement c'est ce qui me fait préférer Prodigals Club pour des parties plus animées et indécises.
Le jeu est bon de 2 à 5 joueurs pour des parties comprises entre 1 et 2 heures (un peu plus la première).
La mise en place est relativement longue et surtout le jeu nécessite une grande table, même à deux joueurs.
Le jeu n'est pas complexe mais, comme à Last Will, une partie est nécessaire pour découvrir toutes les cartes et options possibles.
De par son originalité thématique, sa belle édition et sa relative accessibilité le jeu est à conseiller à ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Régulièrement soldé il a quasiment disparu des radars moins de deux ans après sa sortie. Il mérite sans doute mieux car sans être un chef d'oeuvre il propose des mécaniques solides et des parties serrées.
Ce jeu est pour moi la plus belle découverte 2019 en VF (avec Root). Il est tout simplement excellent.
Les points positifs :
- Le thème est très original (gérer un hôpital) même s'il peut sembler peu engageant au premier abord. J'étais assez sceptique mais il est excellemment bien rendu et immersif grâce au matériel et à la mécanique du jeu.
- Les règles sont simples. Chaque joueur doit gérer au mieux son hôpital. De nouveaux patients (3) arrivent à chaque tour (8 au total) mais le nombre de lits étant limité il va falloir soigner un maximum de nos malades pour les faire sortir de l’hôpital sous peine de les voir s'entasser à la morgue. Chaque patient est représenté par un dé de couleur dont la valeur équivaut à son niveau de santé (un patient de valeur 1 est proche du cimetière, un autre de valeur de 6 est proche de la sortie). Pour améliorer la santé de nos malades nous avons deux choix : embaucher un spécialiste en plus de nos 3 infirmières de départ ou bien ajouter une salle de soins supplémentaire.
- Jeu de pose d'ouvriers calculatoire mais abordable.
- L'extension de luxe est complètement dispensable, mais il faut avouer que ces ambulances 3D sont bien pensées et renforcent l'immersion.
- Le jeu est beau, très bien illustré et le matériel est de qualité, comme souvent chez Super meeple (bravo !).
- Un modo solo très bien pensé avec les rapports médicaux.
- Jeu non dénué d'un certain humour noir ou de cynisme lorsqu'il s'agit de liquider un malade pour libérer un lit destiné à un nouveau patient lors de la phase d'admissions.
Les points négatifs :
- Le nombre sans doute insuffisant de cartes spécialistes et de tuiles "salles".
- Le déséquilibre de certaines cartes "directeurs".
- Le plateau de décompte des points avec des seringues en guise de marqueurs n'est pas très pratique.
Au final, un excellent jeu et surtout innovant par son thème et sa mécanique. Les aficionados de gros jeux de gestion de ressources et de pose d'ouvriers le trouveront sans doute trop simple. Pour ma part, après m'être ennuyé ferme en testant des jeux aux thèmes généralement plaqués comme Pharaon, Prehistory, Teotihuacan ou Pillards de la Mer du Nord , Dice Hospital est une vraie bulle d'oxygène. A découvrir de toute Urgence.
My little Scythe est à mes yeux ce qui se fait de mieux pour initier les plus jeunes et/ou les non-joueurs aux jds modernes (placement d'ouvriers et collecte de ressources).
Points positifs :
- Les règles et la mécanique sont simples et reprennent celles, un peu plus fournies, du grand frère Scythe.
- Le matériel est très beau et le thermoformage excellemment bien pensé.
- Règles simples qui laissent la part belle à l'optimisation des différents paramètres conduisant à la victoire : pistes d'amitié et de tartes ; échange de ressources contre des cartes d'amélioration (déplacement et fabrication) ; résolution ou non de quêtes ; livraison de ressources au château ; combat...
- Tout comme dans Scythe, le combat n'est pas ici primordial mais il peut être nécessaire à condition d'être bien préparé.
- Jeu passerelle par excellence. Après plusieurs parties, notre fils de 8 ans n'a eu aucun mal à se frotter à Scythe, même si il a moins accroché au thème.
Points négatifs :
- Jeu un peu fade à 2 joueurs.
J'ai redécouvert ce jeu il y a peu dans sa nouvelle mouture signée Matagot. Cela s'est fait au cours d'une partie regroupant 4 joueurs durant laquelle tous les défauts du jeu me sont réapparus : omniprésence du hasard (dés et pioches), longueur de la partie, contrôle inexistant... mais aussi toutes ses qualités : simplicité des règles, évolution de notre personnage, sentiment de vivre une aventure, interaction...
Talisman n'est clairement pas fait pour les gestionnaires/comptables qui souhaitent avoir un contrôle total sur leurs actions à venir. Cette absence de contrôle a souvent été reprochée au jeu, mais que serait une aventure sans la moindre surprise ? Mais il est vrai aussi que passer une heure à faire évoluer son personnage et tout perdre sur un lancer de dé malheureux peut agacer.
Après cette partie de redécouverte, je me suis précipité dans ma boutique préférée pour y acheter ce jeu, car j'étais sûr qu'il fonctionnerait très bien auprès de notre fils... et ce fut le cas.
Nous avons modifié quelques règles pour diminuer le temps de la partie : 2 dés de déplacement au lieu d'1 (on choisit la valeur que l'on veut) ; obtention des Trophées à partir de 5 et non 7 ; chaque joueur démarre avec une pièce d'or supplémentaire ; le premier arrivé sur la couronne remporte la partie immédiatement ; possibilité d'échanger/marchander des objets en sa possession...
Je recommande fortement l'utilisation des extensions la Faucheuse et surtout celle du Donjon, qui permet de se téléporter directement sur la couronne de commandement après avoir vaincu le Boss sans avoir à déambuler dans la Région intérieure du jeu de base (vraiment pénible et frustrante).
Ringard pour beaucoup, Talisman est bien plus qu'un simple jeu de l'oie fortement thématisé. Sa simplicité n'exclut pas la grande liberté de choix au cours de la partie. Sur le même thème, je me suis frotté à des jeux tels que La guerre de l'anneau ou encore Mage Knight, mais j'ai lâché à cause des règles indigestes. J'ai également testé Andor, mais je n'ai pas aimé car trop dirigiste. Il me reste à voir Runebound, mais d'ici là Talisman reste en haut.
Un Gros carton rouge et un Gros coup de gueule cependant auprès de Matagot pour cette nouvelle version : alors que les mini-extensions coûtaient environ 15 euros et les grandes environ 30 chez Edge, comment expliquer que celles-ci passent respectivement à environ 30 euros et 50 euros alors que les deux versions semblent identiques et donc compatibles ? Politique commerciale décevante (et je reste poli).
Le principe de relic/talisman est une sorte de jeu de l'oie nouvelle génération avec des combats à gérer à coup de lancers de dés. Même si le livret de règles est un poil épais, elles peuvent être expliquées en un minimum de temps. Par contre installer le plateau et arriver au centre pour finir la partie risque de vous prendre un moment. En gros vous cherchez un ameritrash dans l'univers de Warhammer 40K, avec un thème bien représenté, ce jeu est pour vous. Si vous ne savez même pas qui est cet empereur et cette connerie de warp, passez votre chemin (pour aller voir du côté de talisman peut être )
Il y a des jeux comme ça qu'on a du mal à recommander parce qu'ils ne sortent pas vraiment du lot, tel Forum Trajanum de Feld, et qui n'ont malgré tout jamais le temps de prendre la poussière. Les Tavernes en font partie.
Un temps intéressé par le jeu avant sa sortie, conquis par les Charlatans de Quedlinburg du même auteur, le jeu m'a été finalement offert par mes partenaires de tablée, joueurs occasionnels, qui ont avoué avoir aimé l'ambiance que dégageait la boite pour expliquer leur choix.
Ambiance marronnasse chaleureuse, spécialité de Dennis Lohausen. Taverne lumineuse, on sent le feu de la cheminée qui crépite, et mystérieuse: que se cache-t-il derrière ce voile de fumée ? Il y a toujours quelque chose de réconfortant avec ce type d'illustrations. Une taverne de départ personnalisée, avec le petit deck de clients qui va avec, aurait cependant apporté un petit plus bienvenu.
Ambiance chaleureuse donc ? Que nenni. Ce décor rustique cache un de ces bons vieux jeux d'optimisation comme les éditeurs/auteurs germanophones savent le faire.
Vous vous voyiez déjà à taper le bout de gras avec les clients et à offrir des tournées à vos habitués ? Non plus... vous voilà en train de gérer tout ça de très loin en bon manager, prêt à sacrifier les clients sans-le-sou pour faire venir la clientèle plus huppée, ou encore mieux, servir des nobles qui ne se mélangent pas à la plèbe, faut pas déconner. Vous ne pourrez pas compter non plus sur votre côté Al Swearengen pour aller refiler de la bière frelatée à vos adversaires, ou pour égayer les soirées avec des animations autrement plus sulfureuses que celles proposées par vos ménestrels imbibés de schnapps.
Vous voilà donc dans une sorte de 'cupcake wars: édition spéciale bière et taverne' (je suis pas trop au point sur les références du genre en France) où chacun fera sa tambouille dans son coin: adaptation, optimisation, points de victoire.
Les points de victoire sont matérialisés par les cartes de votre deck. Améliorer sa taverne, embaucher des nouveaux employés et attirer des nouveaux clients sont autant de chemins qui nous permettront de remplir les caisses et de vendre plus de bières.
Chaque tour de jeu est issu d'un patchwork mécanique plutôt curieux de prime abord (deck-building, draft de dés et programmation) mais que je trouve remarquement fluide et cohérent. A l'opposé, par exemple, de l'association draft et polyominos de l'Ile des Chats, qui boxe également dans la catégorie, où le cocktail ne prend pas.
La phase de pioche à l'aveugle de cartes n'a rien à voir avec l'excitation de la pioche des ingrédients des Charlatans. On déroule son paquet, dépendant des décisions qu'on a pris plus tôt dans le jeu.
La phase de draft de dés ne fera ni grincer des dents, ni gémir, et n'impactera que très peu le jeu des adversaires.
La phase la plus intéressante reste la gestion de la bière et des pièces après la programmation. Vais-je investir dans des tables ? Du personnel qualifié ? Vais-je conserver mes ressources pour faire un plus gros coup au tour suivant ? Si j'améliore ma taverne, me restera-t-il des thunes pour diluer mon deck un peu plus ? Ou encore mieux, vais-je me débarrasser de ces clients qui ne prennent qu'une bière de premier prix ? Vais-je équilibrer bière et pognon pour améliorer ma réputation ? Les possibilités sont nombreuses, il y a de quoi faire.
Les conséquences de nos choix n'auront que des répercussions qu'aux tours suivants (un + pour l'arrivée des nouvelles cartes directement dans notre deck plutôt que dans la défausse). Il faudra peut-être quelques parties pour dompter le rythme du jeu et les synergies entre les éléments de la taverne, les employés et les clients. D'autant plus que le jeu est plutôt ouvert et que les points sont planqués de votre deck de cartes.
Sans les modules additionnels, le jeu est au mieux moyen. Avec l'ensemble des éléments du jeu (notamment le schnapps et le livre d'or), on se retrouve avec des choix et des bonus supplémentaires qui apporteront bien plus de satisfaction en cours de partie. Le jeu est fait pour être joué "en full".
Nous voilà un Kennerspiel de facture classique mixant donc différents éléments mécaniques. Mon avis peut paraitre peu enthousiaste : on pourra notamment reprocher un manque de surprise (allez voir du côté des Charlatans) ou de choix crève-coeur en cours de partie. Au final, le jeu n'a pas vraiment besoin de tout ca. Son attrait réside dans sa cohérence et dans l'envie qu'il nous donne d'y rejouer.
Un jeu excessivement et inutilement complexe qui rend la partie laborieuse et peu fluide.
Un sentiment de manque d'élégance/épure dans les mécanismes et une lisibilité du plateau perfectible (les rues et le positionnement des boutiques) ont refroidi les 4 joueurs autour de la table. Peu d'envie d'y rejouer au final.
Lisboa m'a fait penser à une sorte de Zhanguo (que j'aime beaucoup) mais en plus brouillon et auquel on aurait rajouté de multiples couches dispensables.
Le matériel est par contre d'excellente qualité et l'interaction indirecte présente à différents endroits, ce qui est appréciable.
Un principe de jeu novateur, des mécanismes très originaux et qui marchent bien, tous les éléments sont réunis pour que nous ayons entre les mains une bombe ludique.
Hélas, le jeu, qui se présente lui-même comme une version plateau des fameux "livres dont vous êtes le héros" de notre enfance (ou de l'enfance de certains d'entre nous), en reproduit le principal défaut : la part insupportable accordée à la chance. Que ce soit dans le déroulé des actions, ou même dans leur résultat, la chance est omniprésente. Le principe : vous devez tirer un certain nombre de cartes (à votre convenance) pour obtenir un certain nombre d'étoiles, qui détermine le résultat de votre action. Chaque carte peut rapporter entre 0 et 2 étoiles, c'est donc à vous de voir combien vous en piochez pour atteindre votre objectif - mais sachant que la pile de ces cartes représentant aussi vos points de vie, vous ne pouvez pas non plus taper dedans à volonté. Alors quand pour la 4 ou 5ème fois, vous vous serez cassé le Q à dépenser un grand nombre de cartes (et donc de vos PV) pour avoir un max de succès à une action de chasse, par exemple, dans l'espoir de bien manger et de vous régénérer, et que vous obtiendrez un résultat déjà en-dessous des prévisions statistiques vis à vis du nombre d'étoiles obtenues (par exemple 3 alors que vous pouviez légitimement en espérer 5), et que par-dessus le marché les 2 cartes gibier que vous aurez le droit de piocher en récompense de vos efforts, au lieu des 3 ou 4 espérées, seront des cartes "bredouille" ou "petit serpent décharné où il n'y a rien à bouffer dessus", vous aurez la sombre impression de vous faire empapaouter, et vous ferez alors ce que vous finissiez toujours par faire avec les livres dont vous êtes le héros : vous tricherez. Vous considérerez qu'au-delà de 4 ou 5 cartes dépensées, vous obtenez automatiquement un succès... Vous considérerez que vous pouvez recommencer si vous avez tiré plus d'1 malédiction... Vous considérerez que c'est gagné quoi qu'il arrive, parce que ça fait dix fois que vous êtes de retour à cette étape, et que ça commence sérieusement à gaver, maintenant.
Parce qu'au-delà de l'immense frustration engendrée par des échecs uniquement dû à un manque de chance, il faut avoir en tête que ces échecs très souvent vous contraindront à tout recommencer depuis le début. Et tout recommencer depuis le début au 7ème continent, ça peut être TRÈS TRÈS LONG (on parle de PLUSIEURS HEURES, à refaire des trucs que vous aviez déjà passé PLUSIEURS HEURES à faire auparavant, et peut-être plusieurs fois). Et au bout d'un moment, tout simplement : ça gonfle.
Au final malgré ses évidentes qualités, ce jeu me laisse un goût amer, j'ai plus l'impression d'avoir un ennemi sournois rangé dans une boîte cubique, qu'un truc auquel j'ai envie de m'adonner pour échapper un instant à la redoutable réalité du monde. Et à 80€ la boîte, j'ai comme l'impression que je me suis fait avoir.
Le principe est de choisir des objectifs que l'on atteindra en fonction d'un tirage aléatoire. Dis comme ça, ça ne fait pas rêver :) Si je dis qu'il s'agit du principe du loto revisité en beaucoup mieux, on s'approche du réel, mais ça peut faire fuir. Eh bien ce serait dommage.
On se choisit effectivement des objectifs à compléter avec des symboles où placer ses pions. Pour ce faire, il faut attendre que la main de l'innocence pioche les dits symboles. La part de chance est donc indéniable, mais les objectifs comportent des effets et/ou des bonus de fin de partie, en plus de leurs points naturels, qui vous permettront d'orienter vos choix tactiques. Les objectifs communs et visibles par tous entraînent une compétition pour les obtenir. Bref, ce jeu est bien mieux qu'un simple tirage où on attend d'être favorisé par le dieu de la chance...
Il existe une réédition sous un autre nom, Via Magica. Quelques règles ont changé, la boîte est plus petite, et le choix esthétique est clairement orienté par la mode actuelle de faire des dessins enfantins pour viser un publique familial. Je déplore ce dernier point, mais c'est la mode qui correspond à l'explosion du marché du jeu. A vous de voir quelle est votre préférence.
En jeu d'ambiance, j'adore.
Le but du jeu ? Être le joueur qui a un de ses pions le plus près du plongeoir à la fin de la partie. A chaque tour on déplace un pion du nombre de cases indiqué sous ses pieds et on pousse un pion dans l'eau (si la case d'arrivée est occupée), sans savoir à qui il appartient, puisqu'on a un tirage secret de notre couleur en début de partie : c'est parfaitement défoulatoir (un néologisme). Le jeu est un peu plus subtil qu'il en a l'air, puisqu'on peut éliminer un adversaire en faisant une devinette de sa couleur quand on passe par le plongeoir, mais si on se trompe on s'élimine soi-même ! Si on surveille un poil les mouvements des autres, on peut faire des déductions, plus ou moins heureuses, sur la couleur secrète des autres joueurs. Même si j'ai vu des gens y jouer en mode "réflexion"(si si), il ne faut pas s'attendre à un brûle neurone, mais plutôt à un jeu léger qu'on peut jouer en bout de soirée quand on a les connexions qui ne se font plus très bien, ou en début pour se détendre.
En petit jeu qui peut amuser toute la famille, il est parfait.
Pour jouer avec les enfants, Bandida est trop difficile. Mieux vaut Bandido !
Même en optimisant chaque carte, l'échec est très très souvent au rendez-vous. Et ça c'est difficile pour les enfants, qui aiment quand même bien réussir de temps en temps !
Par contre, j'ai bien aimé le fait de pouvoir mixer le jeu avec Bandido pour les faire se rejoindre. Mais il faut Bandido.
Bref, Bandido demeure celui qui est indispensable alors que Bandida, non.
Les + (par rapport au jeu de base) :
2 nouvelles cartes objectif
Gratuit
Les - (par rapport au jeu de base) :
Pas de règle
Introuvable
Donc :
Pas indispensable mais cela renouvelle les possibilités de choix de dés (surtout avec l'objectif d’un dé de chaque valeur pas évident à obtenir)
Un jeu à la parure très dans l'air du temps (plein de couleurs, de petites pièces), avec un pitch accrocheur (chercheurs de trésors en équipes), mais que j'ai trouvé très mauvais, complètement dépendant de la chance : si on tombe les premiers sur les indices, on éclate l'équipe adverse sans qu'elle ait le temps de se retourner. Je n'ai ressenti ni adrénaline ni sensation de quête. Pour moi un pur produit marketing avec mise en avant du graphiste pour combler le vide ludique.