Kitara offre une thématique rare dans le monde du jeu, les légendes guerrières africaines, et l'édition rend hommage à ce choix.
Le jeu initie à la mécanique de territoire et d'affrontement sans le "PAN dans ta face tu perds toute ta tribu", lui donnant donc un esprit familial mais pas pour le moins simpliste. Oui car il faudra choisir en fonction de ses ambitions : un choix de cartes vaste, des guerriers pour s'assurer de garder des cartes en main et aussi scorer à la fin de la partie ; des centaures à cacher dans les ruines pour scorer dès la fin du tour ou des héros pour repousser l'adversaire et engranger des points de conquête ?
Ca bouge beaucoup sur le plateau et il faudra faire preuve d'opportunisme et d'adaptation à chaque instant.
Le jeu se joue très bien dans toutes les configurations grâce à divers plateaux adaptés. L'avantage du jeu à 3 ou 4 et qu'il permet de créer des alliances et de pouvoir ne pas subir les attaques des adversaires à chaque tour.
Kitara est donc un bon jeu pour initier belle-maman à une nouvelle mécanique ou pour une 'tite partie de temps en temps.
Les + (par rapport à Nefertiti) :
Jouable à 2 et à 5 joueurs
De nouvelles cartes pour plus de possibilités
Le marché de Memphis
Le clin d’œil à un chanteur célèbre de Memphis Tennessee :D
Les - (par rapport à Nefertiti) :
Il devient difficile de jouer sans l’extension
Donc :
Indispensable !
Souveraine de la vallée du Nil
Les + :
Règles simples et bien détaillées
Matériel et illustrations très réussis
Parties prenantes et pourtant relativement rapides
Savant mélange d’enchères et de placement, de gestion de l’argent en circuit fermé le tout agrémenté de personnages qui apportent un plus.
Différents principes de fermeture des marchés (il y en a pour tous les goûts)
Les - :
La carte scribe +3 est trop puissante (mais en cherchant bien)
Donc :
Comme il est agréable d’aider Akhenaton à trouver le plus beau cadeau pour son épouse à la beauté légendaire.
Comme indiqué dans le titre, cette boite est dans doute la meilleure sortie à ce jour.
En particulier le 1er et le 3ème scénario qui sont extraordinaires!
Ils sont à la fois intéressant, pertinent, drôle, pas tirés par les cheveux. Bref, des perles ludiques !
Le 2nd est un cran en dessous même s'il n'est pas inintéressant pour autant.
Entre les 2, mon cœur balance.
Difficile d'optimiser ses choix stratégiques dans ce jeu, tellement les marges de manœuvre sont courtes et les recours inexistants.
C'est dommage car l'idée de faire progresser les capacités de nos inventeurs est bonne, mais il n'y a pas vraiment de possibilités de vraiment booster le jeu. Il n'y a pas de montée en puissance, mais un équilibre quelque peu mièvre dans la façon de scorer.
Dommage car l'idée est bonne, le thème et l’édition excellents, l'auteur talentueux. Il a manqué un petit truc dans la mécanique. Sans doutes un peu d'huile.
Encore une super enquête de M. Anquetil qui a commencé à sévir avec l'excellente enquête "Les masques africains" pour le jeu Sherlock Holmes Detective Conseil.
Cette enquête ne déroge pas à la règle. A savoir qu'elle est bien écrite, qu'elle n'est pas cousue de fil blanc, qu'elle n'est pas manichéenne, qu'elle n'est pas tirée par les cheveux. Bref, elle est très bien.
Le seul reproche que je peux faire à cette enquête, et de manière générale à la très grande majorité des jeux d'enquête (hors Sherlock Holmes Detective Conseil qui est le Graal des jeux d'enquête), est que la liberté d'action est limité à ce qui nous est proposé pour l'enquête et qu'on ne sait pas à quoi va nous mener un indice.
Néanmoins, dans cette gamme de jeux d'enquête au format mini (un paquet de cartes), Crime Zoom est clairement le top, et le fait que M. Anquetil en soit le scénariste y est sans doute pour beaucoup.
Vin d'jeu: J’ai eu du mal à me familiariser avec les règles et la signification des nombreux jetons. Le livret a été d’un grand secours au début.
J’ai apprécié l’originalité de ce titre mais j’ai été surprise par la difficulté à le prendre en main. La stratégie n’est vraiment pas évidente au départ et il faut plusieurs parties pour comprendre toute la subtilité de ce titre.
Le choix de l’opération a une importance capitale pour notre avancée mais aussi pour freiner l’adversaire. En effet, le calcul effectué par le joueur actif devient inaccessible pour l’adversaire. Jouer en premier a un rôle important et au départ il y a une alternance entre les participants. Mais celui qui contrôle le territoire désigné par le scénario reste le joueur actif tant qu’il en garde le contrôle ! Doit-on concentrer ses efforts pour être le joueur actif ?
Un autre choix cornélien est de trouver l’équilibre entre l’envoi de renfort ainsi que leur déplacement ou l’activation de leur pouvoir. De manière assez traditionnelle, on prend le contrôle d’un territoire lorsque l’addition de notre force sur tous nos combattants est supérieure à celle de l’adversaire. Mais est-il plus profitable de se battre pour les mêmes territoires ou d’aller à la découverte de nouveau et ainsi récupérer les jetons Découverte ?
Il est aussi intéressant de récupérer les jetons Bonus du sac neutre mais comme il faut un résultat supérieur à sept, cela va grandement compliquer la réalisation de suites ou l’inscription de valeurs identiques.
La réponse à ces questions va dépendre de la tournure que prend la partie et aussi, il faut se le dire, de la chance lors des jets de dés. Cependant, Lumen offre plusieurs axes stratégiques qui prennent du temps à explorer. Il réussit aussi à proposer un jeu de conquête de territoire intéressant avec seulement deux participants. C’est une belle surprise.
Tous les avis sur <https://www.vindjeu.eu/>
Très étrange ce "Cartagena: l'île d'or", signé Rudiger Dorn mais ne ressemblant guère à ce qu'il fait d'habitude. Le matériel et l'iconographie ressemblent vaguement au Cartagena de Colovini, mais les mécaniques n'ont absolument rien à voir et les règles s'avèrent beaucoup plus longues. Un peu comme dans Les pillards de Scythie ou même Francis Drake, le jeu se divise entre la ville (où l'on prépare ses raids) et les raids eux-même. Autre point commun avec Francis Drake: on pose des enchères sur les endroits pillés, qui seront ensuite résolues pour savoir à qui va le trésor. Tout ce bazar semble s'adresser à un autre public que Cartagena, plus patient et adulte, et surtout porté sur les enchères et le bluff. Mais existe-t-il vraiment un public pour ce jeu? J'en doute fort, car il tombe en plein dans la catégorie impossible "Familial + -" à laquelle appartient aussi le pourtant très bon Francis Drake, c'est à dire à la fois trop complexe et finalement trop simple pour les joueurs aguerris, qui trouveront cela très chaotique.
C'est donc une intéressante bizarrerie, bien réalisée, avec un matos impeccable et une iconographie plutôt de bon goût, mais des règles très "kamouloxiennes" qui confortent l'impression finale d'avoir joué à un autre Cartagena dans une dimension parallèle à la K. Dick! Cette sensation est d'autant plus forte que ce jeu est très rare, jamais édité en France et visiblement peu commun en Allemagne aussi. L'idée était sans doute de faire naître une série Cartagena un peu comme peuvent les Carcassonnes around the world, mais avec ce jeu mutant c'était vraiment mal parti !!!
Jeu totalement contre intuitif pour moi avec les effets de cartes à retardement. Les combats sont désagréables :d'abord on se fait taper et si on peut on réplique. Les règles m'ont parues imbuvables. C'est le premier jeu avec lequel on ne s'est pas du tout amusé, trop calculatoire, trop punitif, trop long.
J'étais maudit avec les jeux de Super Meeple : chaque fois que je jouais à l'un de ceux que tout le monde appréciait, j'en étais déçu. Et j'ai bien attaqué le catalogue ...
Seul Tikal trouvait mes grâces, mais comme je préfère la version de Ravensburger, ma ludo ne parvenait pas à intégrer durablement un jeu de cet éditeur.
Et puis, voilà, la malédiction semble levée...
Dans un premier temps, il y a eu Ark Nova, qui chez moi a passé le cut (même si je ne pense y jouer qu'à deux), et Boonlake vient de suivre dans la foulée...
De plus, si j'apprécie les jeux de l'auteur, je les trouvais tous bourratifs (enfin, Maracaibo et Black out), avec des mécaniques peu ou pas intégrées qui donnaient l'impression de "jeu dans le jeu", de jeu qu'on aurait pu écrémer. Seuls Mombasa et Great Western me plaisaient, et ce ne sont pas les derniers titres sortis de l'auteur au moment où débarque Bonnlake (ndlr : je n'ai pas joué à Cloud Age, et depuis ai joué à Newsdale, excellent).
Et là, Boonlake passe allègrement le cut.
Le jeu est beau et ne réinvente pas grand chose, mais est diablement efficace, promet une grosse variété des parties et réussi à proposer des règles limpides (je n'ai pas dit "simples"), bien imbriquées et super faciles à assimiler, du coup.
Pour peu qu'on vous explique bien le jeu, vous n'aurez aucune question à poser, aucun doute, aucun besoin de retourner aux règles, qui de toutes façons sont bien faites (on retrouve tjs l'info qu'on veut : j'ai dû en chercher par moments lors de l'explication ayant "bûché" les règles plusieurs jours avant et je trouvais de suite là où sur de nombreux titres, c'est la croix et la bannière).
En plus, niveau matos, on va à l'essentiel, ce qui permet de proposer une mise en place rapide et de ne pas effrayer les joueurs qui vont découvrir avec plein de jetons, tuiles et cartes différentes.
Encore un gros jeu où tu peux expliquer le "gros de la règle" en quelques secondes. Et j'aime bien çà !
A ton tour, tu choisis une tuile qui va déterminer les actions que tu pourras faire et celles que pourront faire les autres. Une fois réalisées, tu déplaces ton bâteau d'un nombre de cases max égal à ce qu'indiqué par la position de ladite tuile et tu gagnes le bonus de la case d'arrivée. Voilà, c'est tout.
Lorsque le bâteau dépasse les écluses, un décompte intermédiaire a lieu (il y en aura 4).
Reste que, bien entendu, les règles sont bcp plus riches que çà, avec de la pose sur le plateau, des pistes sur lesquelles progresser, des pions sur votre plateau perso à retirer pour débloquer des gains, des tuiles objectifs à remplir et plein de cartes différentes à jouer pour gagner des effets, des PV ...
Bref, plein de trucs connus, mais qui fonctionnent bien ensembles. Ca reste plutôt simple et digeste malgré tout, ce qui est étonnant. Par contre, le nombre de possibilités étant important, certains joueurs pourront souffrir d'analys paralysis ...
Pour le moment, une unique partie de jouée (mais çà va vite progresser, ce qui me permettra d'effacer cette parenthèse). Mais bon, on ne devrait pas me taper trop dessus puisque la note est bonne ;) . Mais comme un TTcien m'a demandé d'émettre un avis sur le jeu il y a deux trois jours ...
J'avoue par contre que la partie tente à me confirmer ce que la lecture de la règle me donnait comme impression : plus nombreux on sera et moins de contrôle sur le jeu on aura (et quid de la durée ? - même si l'auteur, via sa règle, doit parvenir à ne pas trop la faire grandir, je pense) - enfin, on en aura quand même-.
De fait, je pense me limiter à 2 joueurs sur celui-là, comme pour Ark Nova (et comme je trouve Mombasa meilleur à 4). EDIT : confirmé par des discussions avec des amis ayant essayé tt les configs.
Un très bon (8), proche de l'excellence (9). Mais pour un 9, il faudra que les parties suivantes confirment ou parviennent à encore sublimer le jeu. Mais là, on a déjà du bon haut niveau ...
Note finale : 8,5
Très bon jeu en 1 vs 1
Un jeu sûrement oublié voir sous côté , impeccable dans la mécanique, courbe d'apprentissage intéressante , bonne rejouabilité , ok il demande un peu de concentration et d attention mais il vaut vraiment le coup.
Après si vous ne voulez pas jouer plus de 30 min à un jeu il faut regarder vers d'autres jeux.
Ah ce jeu. Il fait parti depuis que je me suis mis au Ludisme de ma short list. Il est arrivé en même temps que mes premiers amours (Zombicide, Voyage en terre du milieu, 7 Wonders...) mais il est le dernier à être entré dans ma vie. Que ce mois de juin 2023. Pourquoi si tard ? Déjà pour son tarif. Pas qu'il soit très cher mais le payer plus cher d'occaz que neuf... Faudrait vraiment que les gens se raisonnent.
Mais surtout parce que j'ai toujours trouvé mieux à acheter. Puis un fameux jour je l'ai testé, je l'ai trouvé fun et là...Je l'ai acheté ! Et donc il est temps de le critiquer !
Que reprochez vous à ce plateau ?
Ce jeu est bien noté. Mais diantre, j'ai lu des critiques, ici, incroyablement sévères. Chacun son ressenti, mais mettre trois à ce jeu...En critiquant notament son plateau...
Si j'en parle c'est que moi, ce plateau, je le trouve irréprochable. Il est sombre oui, mais en plus de coller au thème, cela fait ressortir les quelques couleurs. Je trouve que ça lui donne un visuel superbe, en plus d'être solide.
Les perles oui, c'est bonus et peut-être pas si nouveau, mais c'est de qualité et généreux. Combien d'autres se seraient contenté de pièces en cartons ? Bon, oui, la coquille fait très cheap, mais c'est facilement remplaçable.
Même la boîte, sobre,est très belle !
Les cartes sont très belles, avec des illustrations simples mais très réussies et collant parfaitement au thème. Cela dit, elles constituent la seule faille du matériel, en paraissant plutôt fragiles. Enfin, disons moins solides que ce que l'on a pu voir sur le marché. À voir sur le long terme.
8.5/9
Politiquement parfait
Bon oui, certes, l'aléatoire est présent. Ce n'est pas un jeu purement calculatoire. Et ? Personnellement, je peux comprendre que certain y trouvent un défaut. Mais moi, comme je le dis toujours, il y a le bon aléatoire et le mauvais aléatoire. Le mauvais aléatoire, c'est Risk. C'est le dé qui te fait perdre la partie alors que tu maitrisais parfaitement le reste.
Ici, c'est différent. Déjà, on le subit tous. Ensuite, tu as des compensations partout. Tu n'es pas forcément gagnant partout et c'est dur de tout anticiper, mais tu n'es jamais totalement perdant non plus. Pour le moi, le meilleur gagne quand même.
Le système d'enchère à l'envers est réussi. Vous ne pouvez acheter une carte que si tous les autres joueurs refusent de vous l'acheter. C'est original et réussi. Les seigneurs est une mécanique très simple et pour le coup classique, mais réussi, malgré je pense un léger déséquilibre. Encore une fois, ce n'est pas gênant.
Non, pour moi, hormi un poil de répétitivité, je n'ai rien à lui reprocher, rien. Et quel jeu ne devient jamais répétitif, dites-moi ?
9/9
Le livre des profondeurs
Les règles, pas complexes pour un sou mais originale et donc difficile à appréhender au premier abord sont très bien écrites, sans faille et le livret n'est pas laid. Mais le reste du matériel est tellement parfait que je ne peux m'empêcher d'être déçu de ce blanc dominant. Dommage !
1/2
19/20
Oui, ce jeu est top et mérite son titre de classique. Il entre, sans contestation, dans mon top 5.
Les + :
- Le plateau, le visuel des cartes, le matériel de manière générale
- Le système d'enchères, fun
- Les choix incessants
- Le score souvent équilibré à la fin
Les - :
- La qualité des cartes (à relativiser, on a vu pire)
- Peut-être un poil répétitif
Ou l’archonte est bon... Oui, enfin, pas tant que ça. J’vais t’régler ton archonte plutôt.
Déjà, sur la boîte, gag. On lit : « le jeu à deck unique de Richard... ».
Comme le dit Richard a déjà fait un jeu de deck, unique ne qualifie pas jeu, mais deck. Donc, ce jeu est à deck unique, il ne comporte qu’un seul deck.
C’est rigolo pour un jeu à decks uniques, c’est à dire dont tout les decks sont uniques, différents les uns des autres.
Ensuite, comme d’autres l’ont remarqué avant moi, à l’ouverture de la boîte, on constate l’absence de la règle. Il y a bien un feuillet, mais il suffit à peine à jouer correctement avec les deux decks d’initiation et pas du tout pour jouer avec les deux decks complémentaires. Je pense que la raison n’en est pas qu’une économie de bouts de chandelles, c’est peut être aussi parce que la règle va évoluer très rapidement si le jeu trouve un public fidèle. On en est à la version 1.2, qui contient déjà des nouveau termes, des faq, un erratum... Décidément on pense à Magic. Et en plus, pour télécharger les règles, il faut laisser son adresse mail ! C’est quoi ces méthodes ? Ça mériterai un zéro pointé des pratiques pareilles.
Pour finir, j’ai l’impression qu’il y a pas mal de bugs ou de subtilités qui m’échappent. Comme l’artefact qui permet de prendre à son compte toute les ambres dépensées par son adversaire quand on l’a en jeu. Si je suis les règles, c’est une capacité permanente. Et dont l’action (complémentaire mais pas obligatoire) consiste à s’autodétruire sans contrepartie. Je sais qu’une autre carte permet de le contrer en activant un artefact chez son adversaire, mais on ne construit pas son deck...
La règle, qui va vous coûter 3 cartouches d’impression couleur, fourmille de détails et de vocabulaire.
Comme disait un de mes profs : « il ne faut pas sentir le travail », ben là on le sent, c’est assez lourd, mais sans être très compliqué.
Comme disait saint ex : « la perfection est atteinte non pas quand on ne peut plus rien ajouter mais quand on ne peut plus rien retirer ». Mais là, on n’est pas dans cette démarche, la version 1.2 des règles est plus touffue que la précédente.
Les sensations de jeu ressemblent pas mal à mes souvenir de Magic, en moins... en plus... ok...
Après plusieurs parties et utilisation de 6 decks de cartes, je suis moyennement convaincu. Une fois les règles maîtrisées, c’est pas mal, mais pour jouer correctement, il faut jouer beaucoup, pour connaître les decks, le sien, celui de son adversaire, les subtilités de chaque cartes. Or, je n’ai vraiment pas envie de m’investir autant. L’époque de Magic est révolue, il y a plein de jeux qui aujourd’hui, m’apportent bien plus de plaisir.
C’est un jeu de construction plus que de combat, mais la difficulté à connaître le jeu de son adversaire fait qu’on avance un peu au pif. Ce jeu ne mérite pas, à mon avis, qu’on y joue au point de mémoriser toutes les cartes et leurs effets.
Le côté pochette surprise des decks complémentaires peut être un plaisir addictif que je vais chercher à éviter. Pourtant, cela a été la plus grande source de plaisir obtenu avec ce jeu, découvrir les nouveaux decks.
L’équilibrage des decks, générés par ordinateurs, sans tests, me semble compromis, il y a même une règle de handicaps si les joueurs trouvent les decks déséquilibrés. A mon avis, c’est une mauvaise idée. Je n’achète pas un jeu pour en faire l’équilibrage. Je compte sur l’auteur et l’éditeur pour cela. Je ne vais pas faire plein de parties avec un deck pour être bien certain qu’il est déséquilibré, je vais plutôt passer à autre chose. J’achète des jeux pour jouer, pas pour en faire du fine tuning !
Bref, j’ai acheté la boîte de base, deux decks en plus, imprimé la règle, lu tout ça, joué une demie douzaine de parties dans l’apres midi parce que le jeu se prête bien à cette exploration, puis rangé le tout dans la boîte sans certitude d’y revenir.
J’ai acheté ce jeu parce qu’il m’a semblé dans la mouvance de Res Arcana. Ce dernier est pour moi une grande réussite de ce début d’année. Il y a peu de points communs entre les deux.
Les illustrations sont inégales, mais surtout, un peu comme dans magic, elles ont de telles différences de styles et d’inspiration que j’ai du mal à y trouver une unité, c’est un patchwork.
Et puis un jeu vendu sans la règle... Non quoi !
En fait l’absence de règles, l’equilibrage médiocre, le manque de clarté, les illustrations... Ça fait beaucoup.
Le coup du deck preconstruit qui tue le meta jeu de Magic se comprend, mais du coup, que reste t il à Archontes ? Ce n’est pas, à mon avis, un excellent jeu de cartes comparé à d’autres. Le seul effet pochette surprise des decks va t il vraiment permettre une carrière au jeu et surtout fidéliser les joueurs ?
Bof bof bof... ok.
J'achetais dans les premiers temps chaque jeu de la gamme "micro" à sa sortie. En général, je n'étais pas trop déçu. Puis, face à la déferlante, j'ai commencé à tester en amont de l'achat. Bien m'en a pris. Il y a vraiment à boire et à manger désormais. Les bons contes est l'un de ceux auquel je n'ai pas envie de rejouer. Beaucoup trop simple et hasardeux.
\* merci Marcel